Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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— Allons à l’aéroport, dit Masklinn.

— Là, qu’est-ce que je t’avais dit ? triompha Angalo. Masklinn, c’est pas le genre de gnome à… Qu’est-ce que tu racontes ?

— Allons à l’aéroport pour surveiller ce qui s’y passe.

La bouche d’Angalo béa et se referma sans laisser passer un son.

— Mais… mais… réussit-il à articuler.

— Ça vaut le coup d’essayer, expliqua Masklinn.

— Mais tout ça n’est qu’un simple hasard ! protesta Angalo.

Masklinn haussa les épaules.

— Eh bien, dit-il. Dans ce cas, nous rentrerons. Je ne suggère pas que nous y allions tous. Seulement une petite expédition.

— Mais en supposant qu’il se passe quelque chose pendant notre absence ?…

— De toute façon, si ça doit arriver, ça arrivera. Nous sommes des milliers. Il n’est pas difficile d’évacuer tout le monde vers la vieille grange, si besoin est. Ce n’est pas comme si on recommençait le Grand Exode.

Angalo hésita.

— Bon. Dans ce cas, j’y vais aussi. Rien que pour vous prouver l’erreur de vos superstitions.

— Très bien, fit Masklinn.

— À condition que Gurder vienne également, bien entendu, ajouta Angalo.

— Hein ?

— Après tout, c’est toi, l’Abbé, poursuivit Angalo, sarcastique. S’il faut parler à Richard Quadragénaire, il vaut mieux que tu t’en charges. Si ça se trouve, il ne voudra parler à personne d’autre.

— Ha, ha ! hurla Gurder. Et tu crois que je ne viendrai pas ! Ça en vaudra la peine, rien que pour voir ta tête quand…

— Bon, donc, c’est réglé, conclut Masklinn avec calme. Et maintenant, je pense qu’il vaudrait mieux mettre en place une surveillance renforcée sur le chemin. Quelques équipes devraient se rendre dans la vieille grange. Et ce serait une bonne idée de vérifier ce que les gens pourront emporter. Au cas où, bien entendu.

Dehors, Grimma l’attendait. Elle n’avait pas l’air très contente.

— Toi, je te connais bien. Je sais quelle tête tu as quand tu fais faire aux gens des choses qu’ils ne veulent pas faire. Qu’est-ce que tu mijotes ?

Ils se réfugièrent dans l’ombre d’une plaque rouillée de tôle ondulée. À l’occasion, Masklinn lançait un coup d’œil en l’air. Ce matin, le ciel n’était pour lui qu’un machin bleu où barbotaient des nuages. Désormais, c’était un machin rempli de mots, d’images invisibles et d’engins qui filaient à toute allure. Pourquoi fallait-il que, plus on découvrait de choses, moins on en sût vraiment ?

Il finit par parler.

— Je ne peux rien te dire. Je n’en suis pas très sûr moi-même.

— C’est en rapport avec le Truc, non ?

— Oui. Écoute, si je reste absent… euh… un peu plus longtemps que prévu…

Grimma se mit les poings sur les hanches.

— Je ne suis pas idiote, tu sais. Du jus orange ! J’ai lu pratiquement tous les livres qu’on a sortis du Grand Magasin. La Floride, c’est… c’est un endroit. Comme la carrière, voilà.

Encore plus grand, si ça se trouve. Et c’est très loin d’ici. Il faut traverser beaucoup d’eau avant d’y arriver.

— Je crois que c’est encore plus loin que la distance que nous avons parcourue au cours du Grand Exode, fit Masklinn d’une voix tranquille. Je le sais, parce qu’un jour qu’on était allés regarder l’aéroport, j’ai vu de l’eau, de l’autre côté, le long de la route. On aurait dit qu’elle s’étendait à l’infini.

— Qu’est-ce que je t’avais dit ? triompha Grimma. Sans doute un océan.

— Il y avait une pancarte, tout près. Je ne me rappelle pas tout ce qu’il y avait de marqué dessus. Je ne suis pas aussi bon que toi, en lecture. Un des mots était étagne ou étang , je ne sais pas.

— Tu vois bien !

— Mais ça vaut quand même la peine d’essayer, grimaça Masklinn. On ne pourra vivre en sécurité qu’en un seul lieu : chez nous. Sinon, on sera toujours obligés de courir d’un endroit à l’autre.

— Eh bien moi, ça ne me plaît pas.

— Mais c’est toi qui disais que tu n’aimais pas qu’on te force à t’enfuir. Il n’y a pas d’autre solution, non ? Laisse-moi tenter quelque chose. Si ça ne marche pas, on reviendra ici.

— Et si quelque chose tourne mal et que tu ne reviennes pas ? Je…

Grimma hésita.

— Oui ? l’encouragea Masklinn, plein d’espoir.

— C’est sur moi que va retomber la corvée d’expliquer les choses à tout le monde, décréta-t-elle. C’est une idée idiote. Je ne veux pas y être mêlée.

— Oh ! (Masklinn parut déçu, mais il resta plein de défi.) Eh bien, je vais quand même tenter le coup. Désolé.

5

V. Ainsi parla-t-il : Et quelles sont ces Grenouilles dont tu m’entretiens ?

VI. Et elle lui répondit : Tu ne pourrais point comprendre.

VII. Et il dit : Ah bon.

La Gnomenclature, Des Grenouilles, Chapitre 1, Versets V-VII

La nuit suivante fut chargée…

Le voyage jusqu’à la grange prendrait plusieurs heures. Des équipes allèrent baliser le trajet et préparer le chemin autant que possible, sans oublier d’ouvrir l’œil sur l’éventuelle présence de renards. Non qu’on en vît souvent, ces temps-ci ; un renard pouvait se laisser aller à attaquer un gnome solitaire, mais trente chasseurs enthousiastes et bien armés étaient une autre paire de manches. Il aurait fallu qu’un renard fût bien stupide pour manifester ne serait-ce qu’un intérêt passager. Les rares spécimens qui vivaient à proximité de la carrière avaient une tendance notable à s’éloigner à toutes pattes chaque fois qu’ils apercevaient un gnome. Ils avaient appris que gnome était synonyme de gros ennuis.

Pour certains, la leçon avait été dure. Peu de temps après l’installation des gnomes dans la carrière, un renard eut l’agréable surprise de tomber sur un duo de cueilleurs de baies sans méfiance, qu’il dévora. Sa surprise fut encore plus grande cette nuit-là quand deux cents gnomes pas contents du tout remontèrent sa piste jusqu’à son terrier, allumèrent un feu à l’entrée, et le tuèrent en le lardant de coups d’épieu lorsqu’il jaillit de sa retraite, les yeux remplis de larmes.

Les animaux qui n’auraient pas dédaigné un bon repas à base de gnome sont légion, avait expliqué Masklinn. Qu’ils sachent bien que ce sera eux ou nous. Et il vaudrait mieux qu’ils comprennent tout de suite que ce sera eux. Aucun animal ne doit prendre goût à la viande de gnome. Ces temps-là sont révolus.

Les chats étaient beaucoup plus malins. Aucun ne s’aventurait jamais dans les parages de la carrière.

— Bien entendu, tout ça ne vaut probablement pas la peine qu’on se fasse du souci, déclara Angalo, l’air nerveux, alors que l’aube pointait. Si ça se trouve, on n’aura jamais à mettre ces mesures en œuvre.

— Et tout ça au moment où on commençait à bien s’installer, maugréa Dorcas. Enfin, je suppose que si on monte correctement la garde, on peut être prêts à évacuer tout le monde en cinq minutes. Et on commencera ce matin à entreposer les provisions là-bas. Ça ne coûte rien. En cas de besoin, elles seront sur place.

Les gnomes se rendaient parfois jusqu’à l’aéroport. On rencontrait en chemin une grande décharge, qui était une véritable mine de morceaux de tissu ou de fil de fer et, plus loin, des gravières inondées, très pratiques pour ceux qui avaient la patience de pêcher à la ligne. Le voyage représentait une excursion plutôt agréable, le long de pistes de blaireau. Il fallait traverser la route principale ou, plutôt, la contourner par en dessous ; pour des raisons inconnues, on avait installé avec grand soin des tuyaux sous la route, aux endroits précis où les pistes avaient besoin de la franchir. On pouvait supposer que c’était l’œuvre des blaireaux. En tout cas, ces animaux en faisaient grand usage.

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