Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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Dorcas s’assit et s’appuya contre le métal jaune. Il ne savait pas ce qui se passait. La situation échappait tellement à la sphère de ses expériences antérieures que son cerveau avait décidé de ne pas s’en préoccuper.

C’est peut-être tout simplement une autre machine, supputa-t-il. Une machine à faire descendre la nuit brusquement.

Il tendit la main pour donner une petite tape affectueuse à Jekub.

— Beau travail, lui dit-il.

Sacco et Nouty le trouvèrent, assis, la tête appuyée contre la paroi de la cabine, contemplant ses pieds sans les voir.

— Tout le monde te cherche ! s’exclama Sacco. C’est comme un avion sans ailes ! Et il flotte en l’air, comme ça ! Alors, on a besoin de toi pour nous dire comment il marche… Hé ! Ça va ?

— Hmm ?

— Tu vas bien ? s’enquit Nouty. Tu as l’air tout bizarre.

Dorcas hocha lentement la tête.

— Un peu de fatigue, c’est tout, dit-il.

— Oui, mais tu comprends, on a besoin de toi, insista Sacco.

Dorcas poussa un gémissement et se laissa remettre debout. Il jeta un dernier coup d’œil à la cabine.

— Il a bien roulé, quand même, hein ? demanda-t-il. Il a vraiment bien roulé, tout bien pesé, pour son âge.

Il essaya de lancer à Sacco un regard guilleret.

— Mais de quoi tu parles ? demanda Sacco.

— Après tout ce temps passé dans le hangar. Depuis la construction du monde, peut-être. Et il a suffi que je lui remette un peu de cambouis et de carburant, et il est reparti, dit Dorcas.

— La machine ? Oh, oui. Bon travail, dit Sacco.

— Mais… (Nouty levait le doigt vers le ciel.)

Dorcas haussa les épaules.

— Oh, ça ne m’inquiète pas beaucoup. Encore un coup de Masklinn, probablement. Il y a sûrement une explication très simple. Grimma a raison. C’est sans doute le machin volant qu’il était parti chercher.

— Mais quelque chose en est sorti ! s’exclama Nouty.

— Pas Masklinn, tu veux dire ?

— Non, une espèce de plante !

Dorcas soupira. Quand ce n’était pas une chose, c’en était une autre. Il tapota de nouveau la carrosserie de Jekub.

— Eh bien, moi, je sais ce que tu as fait pour nous, lui dit-il.

Il se redressa et se tourna vers les autres :

— Bon ! Allez, montrez-moi ça.

C’était un pot en métal posé au milieu de la plate-forme volante. Les gnomes se haussaient sur la pointe des pieds et tentaient de se grimper les uns sur les autres pour voir de quoi il s’agissait, et personne ne le savait, sauf Grimma, qui contemplait l’objet avec un sourire incompréhensible et serein.

C’était une branche d’arbre. Sur la branche poussait une fleur, grande comme un seau.

En se levant assez haut, on pouvait voir qu’à l’intérieur, retenue par ses pétales luisants, se trouvait de l’eau, une petite mare. Et des profondeurs de la mare, de minuscules grenouilles jaunes contemplaient les gnomes.

— Est-ce que tu as la moindre idée de ce que c’est ? demanda Sacco.

Dorcas sourit.

— Masklinn vient de comprendre qu’envoyer des fleurs à une fille n’était pas une mauvaise idée, expliqua-t-il. Et je crois que tout va bien.

Il jeta un coup d’œil à Grimma.

— Oui, d’accord. Mais qu’est-ce que c’est ? insista Sacco.

— Si je me souviens bien, ça s’appelle une broméliacée. Ça pousse au sommet de très grands arbres dans les forêts humides, très loin d’ici, et des petites grenouilles y passent toute leur existence. Passer sa vie entière dans une fleur, tu t’imagines ? Grimma a dit un jour que c’était la chose la plus extraordinaire au monde, à son avis.

Sacco se mordilla pensivement la lèvre.

— Ben y a l’électricité, fit-il enfin. C’est sacrément surprenant, l’électricité.

— Ou les hydrauliques, intervint Nouty en le prenant par la main. Tu m’as dit que les hydrauliques, c’était fascinant.

— Masklinn a dû aller les lui chercher. C’est un garçon très littéral. Il a une imagination débordante.

Son regard alla de la fleur à Jekub, qui paraissait tout petit et très vieux sous l’ombre vibrante du vaisseau.

Et tout d’un coup, il se sentit rempli d’allégresse. Il était encore assez fourbu pour avoir envie de dormir debout, mais son esprit pétillait d’un feu d’artifice d’idées. Bien sûr, les questions se pressaient elles aussi, mais pour l’instant, les réponses n’avaient aucune importance ; le plaisir des questions suffisait, ainsi que de savoir que le monde était plein de merveilles et qu’il n’était pas une grenouille.

Ou du moins était-il de ces grenouilles qui se demandent comment font les fleurs pour pousser et si, en sautant assez haut, on ne pourrait pas atteindre d’autres fleurs.

Et quand on sortait de la fleur, qu’on se sentait très fier de soi, on regardait le nouveau monde infini qui se déployait tout autour.

Et on finissait par découvrir que des pétales enveloppaient l’horizon.

Dorcas sourit.

— J’aimerais bien savoir à quoi Masklinn a employé ces dernières semaines…

Notes

1

Enfin, des générations gnomiques. Les gnomes vivent dix fois plus vite que les humains. À leurs yeux, dix ans représentent une longue existence.

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