Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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— Je suppose, oui.

— Et c’est quoi, l’attelage, comme genre de véhicule ? demanda Sacco, l’air intéressé.

— Ça signifie simplement qu’on est parfois obligé de faire certaines choses, trancha Grimma, agacée. Je ne pense pas qu’il conduise quoi que ce soit.

— Non, bien sûr. D’abord, il n’aurait pas la place, là en bas.

Dorcas toussa. Il semblait contrarié. Certes, tout le monde était contrarié, mais lui encore plus.

— Très bien, dit-il sans élever la voix.

Quelque chose dans son expression attira aussitôt l’attention de ses compagnons.

— Vous feriez mieux de m’accompagner, poursuivit-il. Croyez-moi sur parole, j’aurais préféré éviter d’en arriver là.

— T’accompagner où ? s’enquit Grimma.

— Dans les anciens hangars. Ceux qui sont près de la falaise.

— Mais ils sont en ruine ! Et tu as dit que c’était très dangereux ?

— Oh, c’est vrai, c’est vrai. Il y a des tas de ferrailles et des boîtes de produits que les enfants ne doivent pas toucher… (Il se tortillait la barbe avec nervosité.) Mais il y a autre chose, également. Une chose sur laquelle j’ai travaillé, enfin, en quelque sorte. (Il soutint le regard de Grimma.) Quelque chose qui m’appartient. L’objet le plus fabuleux que j’aie jamais vu. Encore plus extraordinaire que des grenouilles dans une fleur. (Il toussa.) Et puis, il y a plein de place, là-bas. Le sol, c’est juste de la terre… euh… mais les hangars sont grands et il y a plein d’endroits… euh… pour se cacher.

Un ronflement de l’humain fit vibrer le bureau.

— En plus, je n’aime pas beaucoup rester à côté de cette bestiole.

Un murmure d’approbation générale salua cette déclaration.

— Vous avez réfléchi à ce que vous alliez faire de lui ? s’enquit Dorcas.

— Certains voulaient le tuer, mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée, répondit Grimma. Je pense que les autres seraient très en colère si on le faisait.

— Et puis, ça ne serait pas convenable, je trouve, approuva Dorcas.

— Je vois ce que tu veux dire.

— Bon… alors, qu’est-ce qu’on va en faire ?

Grimma considéra l’immense visage. Chaque pore, chaque poil était immense. Étrange de penser que s’il existait des créatures plus petites que les gnomes, des gens minuscules comme des fourmis, par exemple, son propre visage leur apparaîtrait peut-être sous le même jour. Quand on considérait les choses sous l’angle de la philosophie, toutes ces histoires de petit et de grand n’étaient finalement qu’une question de relativité.

— Laissons-le, décida-t-elle. Mais… Il y a du papier par là ?

— Plein, sur le bureau, répondit Nouty.

— Va m’en chercher, s’il te plaît. Dorcas, tu as toujours sur toi de quoi écrire, non ?

Dorcas fouilla dans ses poches jusqu’à ce qu’il trouve un morceau de mine de crayon.

— Le gaspille pas, lui dit-il. Je sais pas si j’en retrouverai un jour.

Nouty finit par revenir avec une feuille de papier jauni. En haut, on lisait : Sables et graviers de Blackbury, S.A. En dessous, le mot facture.

Grimma réfléchit un moment, puis elle lécha le bout de mine et, en grosses lettres, commença à écrire.

— Qu’est-ce que tu fais ? demanda Dorcas.

— J’essaie de communiquer, répondit-elle.

Elle inscrivit soigneusement un nouveau mot, en appuyant très fort.

— J’ai toujours pensé que ça vaudrait la peine d’essayer, reconnut Dorcas, mais le moment est-il bien choisi ?

— Oui, dit Grimma.

Elle acheva le dernier mot.

— Qu’est-ce que tu en penses ? dit-elle en rendant la mine de crayon à Dorcas.

Les mots étaient un peu tremblés aux endroits où elle avait appuyé fort, et ses notions de grammaire et d’orthographe n’étaient pas à la hauteur de ses capacités de lectrice. Mais le message était sans ambiguïté.

— J’aurais dit ça autrement, déclara Dorcas en le lisant.

— Toi, peut-être. Mais moi, je l’ai dit comme ça.

— Oui. (Dorcas inclina la tête de côté.) Pas de doute, c’est de la communication. On aurait du mal à être plus communicant que ça. Oui.

Grimma essaya de paraître guillerette.

— Et maintenant, allons donc voir ce fameux hangar.

Deux minutes plus tard, le bureau était vide de tout gnome.

L’humain ronflait par terre, une main étendue.

À l’intérieur était maintenant posé un message.

On y lisait : Sables et graviers de Blackbury, S.A.

On y lisait : Facture.

On y lisait : On orais pu vous tué. FICHÉ NOUS LA PAI.

Il faisait désormais presque jour, et la neige avait cessé.

— Ils vont voir nos traces, dit Sacco. Il y en a tant que même des humains vont les remarquer.

— Ça n’a pas d’importance, fit Dorcas. Fais entrer tout le monde dans les vieux hangars.

— Tu es sûr, Dorcas ? insista Grimma. Tu es absolument certain que c’est une bonne idée ?

— Non.

Ils rejoignirent le flot des gnomes qui se hâtaient par une fente dans la tôle ondulée qui partait en lambeaux, et pénétrèrent dans l’immense hangar plein d’échos.

Grimma regarda autour d’elle. La rouille et le temps avaient rongé de gros trous importants dans les murs et le toit. De vieilles boîtes en métal, des rouleaux de fil de fer étaient empilés pêle-mêle dans les coins, à côté de morceaux de ferraille aux formes étranges et de pots de confiture gorgés de clous. Tout empestait l’essence.

— Et ce qu’on doit savoir, c’est quoi ? demanda Grimma.

Dorcas indiqua du doigt les ombres à l’autre bout du hangar, où elle distinguait à peine une énorme forme floue.

— On dirait juste… une espèce de grand morceau de tissu.

— C’est… euh… en dessous. Tout le monde est à l’intérieur ? (Dorcas plaça les mains en porte-voix autour de sa bouche.) TOUT LE MONDE EST À L’INTÉRIEUR ? hurla-t-il.

Il se retourna vers Nouty.

— Il faut que je sache où ils se trouvent tous, dit-il. Je ne veux faire peur à personne, mais je ne tiens pas à ce que des gens encombrent des endroits où ils n’ont rien à faire.

— Parce que les autres auraient à faire quoi ? demanda Grimma.

Mais il l’ignora.

— Sacco, prends quelques garçons avec toi et ramène ce qu’on a caché sous la haie. On va avoir besoin de la batterie, ça ne fait aucun doute, mais je ne sais pas vraiment ce qu’il reste comme carburant.

— Dorcas ! De quoi s’agit-il ? demanda Grimma en tapant du pied.

Elle savait que Dorcas avait des moments comme ça. Quand il pensait machines ou bricolage, il commençait à oublier la présence des gens autour de lui. Sa voix changeait, elle aussi.

Il lui adressa un long regard lent, comme s’il découvrait sa présence. Puis il baissa les yeux et regarda ses pieds.

— Il vaudrait mieux que tu viennes voir, dit-il. Je vais avoir besoin que tu expliques les choses aux autres. Tu te débrouilles mieux que moi, pour ça.

Grimma traversa à sa suite le sol glacé, tandis que les gnomes entraient à la queue leu leu dans le hangar et se rangeaient le long des murs.

Dorcas la conduisit sous l’ombre de la bâche, qui formait une sorte de grande caverne poussiéreuse.

Un pneu ressemblant à celui d’un camion se dressait dans la pénombre, mais il était nettement plus bosselé que tous ceux qu’elle avait pu voir.

— Oh, un camion, c’est tout ? dit-elle d’une voix mal assurée. C’est un camion que tu as, c’est ça ?

Dorcas ne répondit rien et se contenta de montrer les hauteurs du doigt.

Grimma leva les yeux. Et les leva encore. Elle contemplait la gueule de Jekub.

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