Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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— Il n’y avait plus personne ! hoqueta-t-il. J’ai regardé partout ; impossible de trouver quelqu’un ; et puis on a vu les camions venir ici, et puis j’ai aperçu les lumières dans la pièce, et puis je croyais que les humains étaient encore là, et puis j’ai entendu vos voix, et puis il faut que vous veniez, à cause de Dorcas !

— Il est vivant ? demanda Grimma.

— Je crois, oui, parce que sinon, il a un drôle de langage, pour un mort, dit Sacco en se laissant tomber à terre.

— Nous vous avons tous crus mo…

— On va tous bien, sauf Dorcas. Il s’est fait mal en sautant du camion ! Venez, je vous en prie !

— Tu ne m’as pas l’air en état d’aller où que ce soit, dit Grimma. (Elle se leva.) Dis-nous simplement où il est.

— On a réussi à l’amener à la moitié du chemin et on était si fatigués que je les ai laissés derrière pour partir en reconnaissance. Ils sont sous la haie, et…

Ses yeux se posèrent sur la masse de l’humain qui ronflait. Il regarda Grimma.

— Vous avez capturé un humain ? (Il tituba.) J’ai besoin d’un peu de repos, je suis tellement fatigué, répéta-t-il d’une voix indistincte.

Puis il s’écroula en avant.

Grimma le rattrapa au vol et l’étendit par terre avec toute la douceur possible.

— Installez-le au chaud et voyez s’il reste de quoi manger, lança-t-elle à la cantonade. Et je veux que quelques volontaires viennent m’aider à chercher les autres. Allons ! Il ne fait pas un temps à passer la nuit dehors.

L’expression sur certains visages laissait entendre qu’ils étaient parfaitement d’accord avec ce point de vue et qu’ils se comptaient au nombre de ceux qui ne devraient pas passer une telle nuit dehors.

— Il neige beaucoup, fit l’un d’entre eux sur un ton hésitant. On ne les retrouvera jamais dans tout ce noir et toute cette neige.

Grimma lui jeta un regard assassin.

— C’est une possibilité. On pourra éventuellement les retrouver dans le noir et la neige. Mais on ne les retrouvera certainement pas dans la chaleur et la lumière, ça, je vous le garantis.

Plusieurs gnomes se frayèrent un chemin à travers la foule. Grimma reconnut les parents de Nouty, et ceux de quelques-uns des garçons. Ensuite, on entendit un remue-ménage sous la table, où les gnomes les plus âgés s’étaient regroupés pour se tenir chaud et ronchonner à loisir.

— Je viens, moi aussi, déclara Mémé Morkie. Ça va me faire du bien, un peu d’air frais. Qu’est-ce que vous avez tous à me regarder comme ça ?

— Je crois qu’il vaut mieux que tu restes à l’intérieur, Mémé, dit doucement Grimma.

— Me joue pas les soyons-gentils-avec-les-vieux, ma petite, rétorqua Mémé en ponctuant ses mots de petits coups de canne. Je pataugeais dans la neige profonde alors que t’étais pas encore en projet. (Elle se retourna vers le reste de la population.) C’est un jeu d’enfant, si on fait preuve de bon sens et qu’on crie un bon coup pour que tout le monde sache où on est. J’ai aidé à rechercher mon tonton Jo alors que j’avais même pas un an, clama-t-elle fièrement. Y avait de la neige, oh ! une vraie saleté. Elle était tombée tout d’un coup, pendant que les hommes étaient à la chasse. Et mon tonton, on l’a retrouvé. Presque entier, en plus.

Grimma se hâta d’interrompre :

— Bon, bon, d’accord, Mémé. (Elle jeta un coup d’œil vers les autres.) Bien. Bon, nous, nous y allons.

Une quinzaine de gnomes finirent par les accompagner, dont une grande partie par pure honte.

Dans la lumière jaune sortant du hangar, les flocons de neige paraissaient très beaux. Mais le temps qu’ils touchent terre, ils étaient devenus vraiment détestables.

Les gnomes du Grand Magasin haïssaient cordialement la neige du Dehors. Dans le Grand Magasin aussi, il y avait de la neige, qu’on vaporisait sur les objets aux alentours du Fêtons Noël. Mais elle n’était pas froide. Et les flocons de neige étaient de grandes et magnifiques décorations qu’on suspendait au plafond par un fil. Rien à voir avec ces horreurs qui semblaient tout à fait tolérables quand elles flottaient, mais se changeaient en machin glacé et mouillé qu’on laissait traîner par terre.

La neige leur arrivait déjà jusqu’aux genoux.

— Ce qu’il faut faire, expliqua Mémé Morkie, c’est soulever les pieds très haut et les laisser retomber très fort. Un jeu d’enfant.

La lumière du hangar éclairait la carrière, mais le chemin était un tunnel de ténèbres qui débouchait sur la nuit.

— Déployez-vous, dit Grimma. Mais restez groupés.

— Déployez-vous mais restez groupés ! bougonnèrent-ils.

Un gnome plus âgé leva la main.

— La nuit, y a pas de rouges-gorges, par hasard ? demanda-t-il avec circonspection.

— Mais non, bien sûr que non, répondit Grimma.

— Évidemment que non, y a pas de rouges-gorges la nuit, niquedouille, ajouta Mémé Morkie.

Ils parurent soulagés.

— Non, mais par contre, y a des renards, ajouta Mémé, qui parut très fière d’elle-même. Y sont énormes. Par un froid comme ça, ils ont la fringale. Et y a peut-être des hiboux, aussi. (Elle se gratta le menton.) C’est des malins, les hiboux. On les entend jamais avant qu’ils vous soient presque tombés dessus. (Elle flanqua un bon coup de canne contre le mur.) Ouvrez bien l’œil, vous autres. Bon pied, bon œil. À moins que vous soyez comme mon tonton Jo – c’est un renard qui le lui a pris, son bon pied, il a fallu lui mettre une jambe de bois. Il était furieux, je vous dis pas.

Les encouragements de Mémé Morkie avaient toujours le don de faire avancer les gens. Tout, plutôt que de rester sur place à se laisser encourager.

Les flocons de neige s’amassaient sur les herbes et les fougères desséchées en bordure du chemin. De temps en temps, un paquet se détachait, pour tomber parfois sur le chemin, souvent sur les gnomes qui progressaient à grand-peine. Ils sondaient les monticules de neige et jetaient des coups d’œil peu convaincus dans les cavités sombres sous la haie, tandis que les flocons continuaient de tomber dans un silence doux et cassant. Rouges-gorges, hiboux et autres terreurs du Dehors hantaient chaque ombre.

Finalement, la lumière s’évanouit dans leur dos et ils n’avancèrent plus qu’à la seule lueur de la neige. Parfois l’un d’entre eux lançait un appel, doucement, et tous tendaient l’oreille.

Il faisait très froid.

Brusquement, Mémé Morkie s’arrêta.

— Un renard, annonça-t-elle. Je le sens. On peut pas se tromper sur les renards. Ça empeste.

Ils se regroupèrent tous et scrutèrent les ténèbres avec appréhension.

— Remarquez, il est peut-être plus là, ajouta Mémé. Ça reste longtemps sur place, l’odeur.

Ils se détendirent un peu.

— Franchement, Mémé ! grommela Grimma.

— J’essayais simplement de me rendre utile, rétorqua Mémé Morkie en reniflant. Si vous trouvez que je sers à rien, vous gênez pas, faut me le dire.

— Nous nous y prenons mal, décida Grimma. C’est Dorcas que nous cherchons. Il ne va pas rester à découvert. Il sait qu’il y a des renards. Il a dû dire aux garçons de trouver un abri aussi sûr que possible.

Le père de Nouty s’avança.

— Si on regarde d’où tombe la neige, suggéra-t-il d’une voix hésitante, on peut voir que le ventilateur la chasse par là (il indiqua du doigt une direction), et donc, elle s’accumule davantage sur ce côté-ci des choses que sur l’autre. Alors, ils ont sans doute cherché à s’éloigner le plus possible du ventilateur, non ?

— On appelle ça le vent, dehors, corrigea aimablement Grimma. Mais vous avez raison. Ce qui signifie… (elle contempla les fourrés)… qu’ils se trouvent de l’autre côté de la haie. Dans le champ, contre l’accotement. Venez.

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