Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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Ils grimpèrent à travers les piles de feuilles mortes et de brindilles dégoulinant d’eau jusqu’au champ de l’autre côté.

Le pré était lugubre. Quelques brins d’herbe sèche se hissaient au-dessus de la désolation interminable de la neige. Plusieurs gnomes laissèrent échapper un gémissement.

C’est la taille du champ, songea Grimma. La carrière ne leur pose pas de problèmes, pas plus que les fourrés au-dessus ou même le chemin, parce que tout est en grande partie enclos, et qu’on peut s’imaginer entouré par des sortes de murs. Mais ici, c’est trop grand pour eux.

— Restez à proximité de la haie, dit-elle avec plus de bonne humeur qu’elle n’en ressentait. Il y a moins de neige par là.

Ô Arnold Frères (fond. 1905), pensa-t-elle, Dorcas ne croit pas en vous, et moi pas davantage, mais si vous pouviez vous débrouiller pour exister juste assez longtemps pour qu’on les retrouve, nous vous serions tous très reconnaissants. Et peut-être que vous pourriez arrêter la neige et veiller à ce que nous rentrions tous à la carrière, et ça, ça nous aiderait beaucoup.

Quelle idiote ! se dit-elle. Masklinn a toujours dit que s’il existait un Arnold Frères, il était comme qui dirait dans notre tête, et qu’il nous aidait à réfléchir.

Elle s’aperçut qu’elle fixait la neige.

Pourquoi y a-t-il un trou dedans ? se demanda-t-elle.

12

IV . Nous n’avons nulle part où aller et il nous faut partir.

La Gnomenclature, Issues de Secours, Chapitre 3, Verset IV

— Des lapins, je me suis dit, expliqua-t-elle.

Dorcas lui tapota la main.

— Bien joué, fit-il d’une voix faible.

— Nous étions sur le chemin, après le départ de Sacco, expliqua Nouty, et il commençait à faire vraiment froid, alors Dorcas nous a dit de l’amener de l’autre côté de la haie et on a dit (ben, c’est moi, en fait) : On voit parfois des lapins dans le champ, et lui, il a dit : Trouvez-moi un terrier de lapin. Alors on l’a fait. On a cru qu’on allait passer toute la nuit là-dedans.

— Ouille, gémit Dorcas.

— Arrête de faire l’intéressant, je ne t’ai pas fait mal du tout, jeta Mémé Morkie en examinant sa jambe. Rien de cassé, mais c’est une belle foulure.

Les gnomes du Grand Magasin inspectaient le terrier avec intérêt et une certaine approbation. C’était très agréablement confiné.

— Vos ancêtres ont probablement vécu dans des endroits comme ça, leur dit Grimma. Il y avait des étagères et divers machins, bien entendu.

— Très joli, jugea un des gnomes. Douillet. On aurait presque l’impression de se trouver sous un parquet.

— Ça pue un peu, cela dit, fit remarquer un autre.

— Ça, c’est l’odeur de lapin, expliqua Dorcas avec un signe de tête en direction des ténèbres du fond. Je ne crois pas qu’un renard se risquerait à attaquer face à un tel nombre d’entre nous. Après tout, les renards du coin nous connaissent. Si on mange un gnome, on en meurt : ils ont appris la leçon.

Les gnomes traînèrent un peu les semelles par terre. Oh, bien sûr, c’était vrai. Le problème, cependant, c’est que celui qui le regretterait le plus serait celui qu’on aurait croqué. Savoir que le renard allait passer un sale quart d’heure par la suite ne le consolerait pas totalement.

En plus, ils avaient froid, ils étaient trempés, et le terrier, même s’il n’aurait pas semblé très alléchant quand ils étaient dans la carrière, paraissait soudain beaucoup plus attrayant que l’horrible nuit de Dehors. Ils avaient passé en revue une dizaine de terriers de lapin en appelant dans le noir, avant d’entendre la voix de Nouty leur répondre.

— Je ne crois vraiment pas qu’il faille s’inquiéter, dit Grimma. Les renards apprennent très vite. N’est-ce pas, Mémé Morkie ?

— Hein ?

— Je disais à tout le monde que les renards apprenaient très vite, insista Grimma.

— Oh, oui. Ça, pas de doute. Ils sont capables de faire un long détour pour croquer quelque chose quand ça leur plaît, les renards. Surtout quand il fait froid.

— Ce n’est pas ce que je voulais dire ! Pourquoi faut-il toujours que tu voies le mauvais côté des choses ?

— Ça n’était absolument pas mon intention, répliqua Mémé Morkie en reniflant un bon coup avec hauteur.

— Il faut rentrer, décréta Dorcas. La neige ne va pas disparaître d’un seul coup. Je pourrai avancer sans problème si quelqu’un me soutient.

— On peut bricoler un brancard, proposa Grimma. Mais ce n’est pas comme s’il y avait grand-chose vers quoi retourner.

— Nous avons vu les humains remonter le chemin, dit Nouty, mais nous avons été obligés d’aller jusqu’au tunnel des blaireaux. Seulement, il n’y avait pas de sentier praticable. Ensuite, on a essayé de couper à travers champs en bas, mais c’était une mauvaise idée, ils ont tous été labourés. On n’a rien eu à manger, ajouta-t-elle.

— Ne vous attendez pas à grand-chose, en ce cas, lui répondit Grimma. Les humains ont emporté la plus grosse partie de nos provisions. Ils nous prennent pour des rats.

— C’est pas une mauvaise chose, jugea Dorcas. Quand on était dans le Grand Magasin, on les encourageait à le penser. Ils posaient des pièges. Lorsque j’étais gamin, on allait chasser le rat dans la cave et on mettait les cadavres dans les pièges.

— Maintenant, ils se servent de nourriture empoisonnée.

— Ça, c’est pas bon.

— Allons, on va te ramener.

Dehors, il neigeait toujours, mais de façon clairsemée, comme si les derniers flocons en stock étaient bradés. Il y avait une mince ligne rouge à l’est – pas l’aube, mais la promesse de l’aube. Elle n’était pas très réconfortante. Quand le soleil se lèverait enfin, il se trouverait emprisonné derrière des barreaux de nuages.

Ils brisèrent quelques branches dans les fourrés afin de confectionner pour Dorcas une chaise grossière, que porteraient quatre gnomes. Il ne s’était pas trompé en parlant de l’abri de la haie. La neige n’était pas très épaisse, ce que compensait un tapis de feuilles mortes, de branchettes et de débris. On y progressait avec lenteur.

Ça doit être formidable d’être humain, se dit Grimma tandis que des épines grandes comme son bras lui déchiraient la robe. Masklinn avait bien raison : ce monde est vraiment fait pour eux. Il est à leur taille. Ils peuvent aller n’importe où, faire ce qu’ils veulent. Nous croyons accomplir quelque chose, alors que nous occupons simplement les coins abandonnés de leur monde, leurs dessous de parquets, à chaparder des affaires.

Les autres gnomes progressaient dans un silence las. À part le bruissement des pieds dans la neige et les feuilles, on n’entendait que les grignotements de Mémé Morkie. Elle avait trouvé quelques baies d’églantier qu’elle dégustait avec toutes les marques de la satisfaction. Elle en avait proposé à la cantonade, mais les autres gnomes les avaient trouvées amères et désagréables.

— Sans doute un goût acquis, marmonna-t-elle en jetant un regard courroucé à Grimma.

Que nous devrions probablement acquérir, pensa Grimma en ignorant le regard vexé de Mémé. Notre seul espoir est de nous séparer et de quitter la carrière par petits groupes, dès qu’on sera rentrés. Aller nous installer dans la campagne, recommencer à vivre dans des terriers de lapins et à manger ce qu’on peut trouver. Quelques groupes survivront peut-être à l’hiver, quand les plus vieux seront morts.

Et il faudra dire adieu à l’électricité, adieu à la lecture, adieu aux bananes…

Mais moi, j’attendrai dans la carrière jusqu’au retour de Masklinn.

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