Terry Pratchett - Les terrassiers

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Les terrassiers: краткое содержание, описание и аннотация

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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— Allons, un sourire, ma petite, lança Mémé Morkie pour être aimable. Ne fais pas cette tête d’enterrement. Ça n’arrivera peut-être jamais, crois-moi.

Même Mémé fut choquée quand Grimma la regarda avec un visage d’où toute couleur avait disparu. La jeune femme ouvrit et ferma plusieurs fois la bouche sans rien dire.

Puis elle se ratatina, très lentement, tomba à genoux et se mit à sangloter.

C’était le bruit le plus stupéfiant qu’ils aient jamais entendu. Grimma criait, protestait, houspillait et ordonnait. L’entendre pleurer n’était pas normal. Le monde semblait avoir basculé sens dessus dessous.

— J’ai simplement essayé de lui remonter le moral, marmonna Mémé Morkie.

Gênés, les gnomes faisaient cercle autour d’elle. Personne n’osait s’approcher de Grimma. On ne savait pas ce qui pouvait se passer. Si on essayait de lui tapoter l’épaule en disant Allons, allons, tout pouvait arriver. Elle pouvait vous arracher la main d’un coup de dents, par exemple.

Dorcas regarda les gnomes qui l’entouraient, poussa un soupir et descendit avec précaution de sa chaise improvisée. Il boitilla jusqu’à Grimma, s’accrochant à une branche épineuse pour s’aider.

— Tu nous as retrouvés, on rentre à la carrière, tout va bien, lui dit-il pour la consoler.

— Non ! Il va falloir déménager ! sanglota-t-elle. Tu aurais mieux fait de rester dans ton terrier ! Tout va de travers !

— Eh bien ! j’aurais pensé…

— On n’a plus de nourriture, on ne peut pas arrêter les humains, on est prisonniers, dans la carrière et j’ai essayé de garder tout le monde ensemble mais maintenant, tout est allé de travers !

— On aurait dû se réfugier dans la grange dès le début, fit Nouty.

— C’est encore faisable, dit Grimma. Tous les jeunes pourraient y arriver. Partir le plus loin possible d’ici !

— Mais les enfants ne pourraient pas réussir une telle marche, et les vieux seraient incapables de franchir toute cette neige, dit Dorcas. Tu le sais bien. Tu es en train de céder au désespoir.

— On a tout essayé ! La situation n’a fait qu’empirer ! On croyait que la vie au-Dehors serait merveilleuse, et tout s’est écroulé !

Dorcas lui adressa un long regard indéchiffrable.

— Autant laisser tomber tout de suite, dit-elle. Autant laisser tomber et mourir ici.

Un silence horrifié tomba.

Ce fut Dorcas qui le brisa.

— Euh… dit-il. Euh… tu en es sûre ? Tu en es vraiment certaine ?

Le ton de sa voix fit lever les yeux à Grimma.

Tous les gnomes regardaient, pétrifiés.

Un renard les observait.

Ce fut un de ces instants où le Temps se fige. Grimma pouvait voir la lueur verdâtre dans les prunelles du renard, et le nuage de son haleine. Il avait la langue pendante.

Il avait l’air surpris.

Il était nouveau dans le coin et n’avait jamais vu de gnomes. Son esprit pas très sophistiqué essayait d’appréhender le fait que la forme des gnomes (deux bras, deux jambes, une tête sur le dessus) était celle qu’il associait aux humains et qu’il avait appris à éviter, mais que leur taille était celle qu’il avait toujours associée au concept une bouchée.

Les gnomes étaient cloués sur place par la terreur. Inutile d’essayer de s’enfuir. Pour vous courir après, un renard disposait du double de jambes. On finirait mort tout pareil, mais au moins, on ne serait pas mort et essoufflé.

Il y eut un grondement.

Au grand étonnement des gnomes, c’était Grimma qui grognait.

Elle s’empara de la canne de Mémé Morkie, avança d’un pas résolu et flanqua un coup sur la truffe du renard avant qu’il ait pu l’esquiver. Il jappa et cligna des yeux avec un air bête.

— Fiche le camp ! cria-t-elle. De quel droit es-tu ici ?

Elle frappa à nouveau. Il recula vivement la tête. Grimma fit un nouveau pas en avant et lui administra un revers sur le museau.

Le renard parvint à une décision. On trouvait des lapins un peu plus loin, le long de la haie, ça ne faisait pas le moindre doute. Les lapins ne ripostaient jamais. Il préférait nettement les lapins.

Il poussa un petit gémissement, recula, les yeux rivés sur Grimma, puis il s’éclipsa dans les ténèbres.

Les gnomes respirèrent à nouveau.

— Eh ben dis donc ! fit Dorcas.

— Désolée, mais je ne supporte pas les renards, expliqua Grimma. Et Masklinn disait qu’il fallait leur montrer qui commandait.

— Ce n’était pas un reproche, dit Dorcas.

Grimma regarda la canne d’un air vaguement troublé.

— Bon, qu’est-ce que j’étais en train de dire ? demanda-t-elle.

— Qu’on ferait aussi bien d’abandonner et de se laisser mourir, lui rappela Mémé Morkie, toujours serviable.

Grimma la foudroya du regard.

— Pas du tout, répliqua-t-elle. J’ai eu un petit coup de fatigue, c’est tout. Allons. On va attraper la mort, si on reste ici.

— Ou l’inverse, corrigea Sacco, en scrutant les ténèbres hantées de renards.

— Ce n’est pas drôle, lança Grimma en s’éloignant d’un pas déterminé.

— Je ne cherchais pas à être drôle, répondit Sacco avec un frisson.

Au-dessus, ignorée des gnomes, une étoile étrangement brillante zigzaguait à travers le ciel. Elle était toute petite, ou peut-être était-elle très grosse mais très éloignée. Si on la regardait assez longtemps, elle pouvait sembler lenticulaire. Elle était la cause d’un grand nombre de messages lancés dans les airs de par le monde. On aurait dit qu’elle cherchait quelque chose.

Quand ils regagnèrent la carrière, des lumières y brillaient. Un nouveau groupe de gnomes se préparait à partir à leur recherche. Certes, avec un enthousiasme mesuré, mais ils allaient quand même essayer.

Le cri de joie qui monta quand on comprit que tout le monde était rentré en bon état faillit faire oublier à Grimma que tout le monde était rentré en bon état dans un endroit extrêmement dangereux. Elle avait lu dans le livre de proverbes quelque chose qui s’adaptait parfaitement à la situation. Aller de mal en tétine de vache. Enfin, un truc dans ce genre.

Grimma conduisit l’équipe de sauveteurs dans le bureau et écouta pendant que Sacco, avec de multiples interruptions, narrait leurs tribulations, à partir du moment où Dorcas, poussé par une terreur soudaine, avait sauté du camion pour être emporté loin des rails, juste avant l’arrivée du train. Quand on le racontait, tout cela paraissait héroïque et palpitant. Et vain, se dit Grimma, mais elle garda ce commentaire pour elle.

— Ça n’a pas été aussi grave que ça en avait l’air, poursuivait Sacco. Le camion a été cassé, mais le train n’a même pas quitté ses rails. On a tout vu, acheva-t-il. Je meurs de faim.

Il leur adressa un sourire radieux, qui s’évanouit comme un coucher de soleil.

— Il n’y a rien à manger ?

— Encore moins que tu ne crois, répliqua un gnome. Si tu avais un bout de pain, on pourrait faire un sandwich à la neige.

Sacco réfléchit un instant.

— Il y a bien des lapins. Le champ était plein de lapins.

— Et d’obscurité, compléta Dorcas qui semblait penser à autre chose.

— Euh… oui, reconnut Sacco.

— Et y a le renard qui rôde, rappela Nouty.

Un autre proverbe vint à l’esprit de Grimma :

— On ménage sa monture, quand le diable conduit l’attelage.

Ils la regardèrent dans la clarté vacillante des torches.

— Qui ça ? demanda Nouty.

— Un sale type qui habite sous terre, dans la salle des chaudières, il me semble, expliqua Grimma.

— Comme la salle des chaudières du Grand Magasin ?

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