Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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Grimma la considérait avec le genre d’expression qu’on réserve aux gens qui, contre toute attente, s’avèrent avoir des secrets fascinants dans leur vie.

— Et il y en avait d’autres, aussi, poursuivait la vieille femme. Des machines qui poussaient la terre pour en faire de grands tas, et tout et tout. C’était… Oh, y a bien quinze ans de ça, maintenant. J’aurais jamais cru en voir.

— Tu veux dire que les routes ont été faites ? s’ébahit Grimma.

Jekub était couvert de jeunes gnomes, maintenant. Grimma apercevait Dorcas dans la cabine, en train d’expliquer la fonction des différents leviers.

— C’est ce qu’il m’a raconté, fit Mémé. Tu pensais quand même pas que c’était d’origine naturelle ?

— Oh, non, non ! Bien sûr que non, protesta Grimma. Ne dis pas de bêtises.

Et en son for intérieur, elle se demandait : Et si Dorcas avait raison ? Et si tout avait été fabriqué ? Certaines parties en premier, d’autres plus tard. On commence par les collines, les nuages et tout ça, et puis ensuite on rajoute les routes et les Grands Magasins. C’est peut-être à ça que servent les humains : ils ont pour tâche de fabriquer le monde, et ils continuent. Voilà pourquoi les machines sont adaptées à leur taille.

Gurder aurait compris ce genre de chose. J’aimerais qu’il soit revenu.

Parce que alors, Masklinn serait de retour, lui aussi.

Elle essaya de se changer les idées.

Des pneus bosselés. Bon début. Les roues arrière de Jekub étaient presque aussi hautes qu’un humain. Il n’a pas besoin de routes. Bien sûr que non, puisqu’il les fabrique. Donc, il est conçu pour aller où il n’y a pas de route.

Elle se faufila dans la foule jusqu’à l’arrière de la cabine, où un autre groupe de gnomes était déjà en train d’installer une planche, et elle grimpa jusqu’à Dorcas qui essayait de se faire entendre au milieu d’une assistance surexcitée.

— Tu vas sortir d’ici aux commandes de cet engin ? demanda-t-elle.

Il leva les yeux vers elle.

— Oh, oui, fit-il, avec allégresse. J’espère bien ! Je le souhaite. J’imagine qu’il nous reste une heure environ avant que les humains n’arrivent, et ce n’est pas très différent d’un camion.

— On sait comment il faut faire ! s’écria un jeune gnome. Mon papa m’a raconté toute l’histoire des cordes, et tout.

Grimma parcourut la cabine des yeux. Elle semblait hérissée de leviers.

Presque un an s’était écoulé depuis le Grand Exode et elle n’avait jamais fait tellement attention à la mécanique, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser que la cabine de l’ancien camion avait été nettement moins encombrée. Il y avait des pédales, un levier et le volant, et c’était à peu près tout.

Elle se retourna vers Dorcas.

— Tu es bien sûr ? demanda-t-elle, sceptique.

— Non. Tu sais bien que je ne suis jamais sûr de rien. Mais une grande partie des contrôles ont trait à sa gueu… à la pelle. Le machin dentu au bout de son cou. Les parties qui creusent, je veux dire. On n’a pas à s’en occuper. Ils sont d’une incroyable ingéniosité, cela dit, et il suffit de…

— Où va-t-on s’asseoir ? Il n’y a pas beaucoup de place. Dorcas haussa les épaules.

— Les anciens peuvent voyager en cabine, je suppose. Les plus jeunes devront s’accrocher de leur mieux. On peut installer des fils de fer et des choses comme ça un peu partout. Pour qu’ils puissent s’accrocher, je veux dire. Écoute, il ne faut pas se tracasser. On voyagera de jour, et on n’a pas besoin d’aller très vite.

— Et ensuite, on atteindra la grange, c’est ça, Dorcas ? demanda Nouty. Et là, il fera chaud et il y aura plein de nourriture.

— J’espère bien. Bon, occupons-nous de ce qu’il y a à faire. Il ne nous reste plus beaucoup de temps. Il traîne, Sacco, avec cette batterie !

Y aura-t-il vraiment plein de nourriture dans la grange ? se demanda Grimma. Qu’est-ce qui nous a mis cette idée en tête ? Selon Angalo, on y avait stocké des navets et il y aurait peut-être des patates. Pas de quoi faire un festin.

Son estomac, accaparé par des soucis personnels, gargouilla pour exprimer son désaccord. La nuit avait été très longue avec un petit bout de sandwich pour seul carburant.

De toute façon, on ne peut plus rester ici. On sera forcément mieux n’importe où ailleurs.

— Dorcas, est-ce que je peux t’aider à faire quelque chose ?

Dorcas leva la tête.

— Tu pourrais lire le manuel d’instructions. Voir si on explique comment ça se conduit.

— Tu n’en sais rien ?

— Euh… pas de façon précise. Enfin… je veux dire… je sais comment on fait, mais pas ce qu’on fait, exactement.

Le livret gisait sous un établi, sur un côté du hangar. Grimma le redressa et essaya de se concentrer malgré le bruit ambiant. Je parie qu’il sait, se dit-elle. Mais c’est le grand moment, pour lui, et il ne veut pas m’avoir dans ses jambes.

Les gnomes allaient et venaient comme des personnes investies d’une mission. La situation était bien trop grave pour perdre son temps à se plaindre. Curieux, quand même, se dit-elle en tournant les pages crasseuses, les gens semblent ne s’arrêter de ronchonner que lorsque les choses tournent vraiment mal. C’est là qu’on commence à employer des expressions comme mettre la main à la pâte, donner un coup de joug et pousser à la roue. Pousser à la roue , elle l’avait trouvée dans un livre. Apparemment, ça signifiait redoubler d’efforts. Elle ne voyait pas comment les gens étaient censés travailler dur s’ils poussaient une roue ; il semblait plus vraisemblable qu’ils ne travailleraient dur que si on menaçait de les pousser sous une roue.

Ç’avait été la même chose pendant le Grand Exode, avec le panneau Ralentir Travaux. Il fallait ralentir les travaux. Pas moyen d’interpréter ça autrement. Et pourtant la route avait été pleine de trous et, visiblement, personne n’avait ralenti ses travaux. Absurde. Les mots devraient signifier ce qu’ils disent.

Elle tourna la page.

Celle-ci arborait un grand cercle marron, à l’endroit où un humain avait posé sa tasse.

De l’autre côté du hangar, un groupe de gnomes s’activait autour de la masse de la batterie qui passait lentement. Ils la faisaient progresser sur des roulements à billes rouillés.

La boîte de carburant la suivit en tanguant.

Grimma contempla les images de leviers numérotés. Tout à coup, l’idée de la grange enthousiasmait les gens. Tout à coup, alors que la situation n’était plus simplement désagréable mais menaçait de devenir catastrophique, ils paraissaient presque heureux. Masklinn connaissait ce phénomène. Étonnant, ce dont les gens sont capables, disait-il, quand on sait exactement vers quoi les pousser.

Elle regarda les pages et essaya de s’intéresser aux leviers.

Les nuages qui couraient devant le soleil s’étalaient sur le rose du ciel. Ciel rouge au matin… Grimma avait lu ça, un jour. Ça signifiait que les gens qui faisaient de longues promenades étaient contents. Ou pas contents. Ou les marins, peut-être.

Dans les ombres du bureau, l’humain se réveilla, mugit quelque temps et tenta de se libérer de la toile de fils de fer qui l’enserrait. Au bout d’un long moment, il réussit à dégager presque tout un bras.

Les gnomes auraient été surpris de voir ce qu’il fit ensuite. Il saisit une chaise et, avec pas mal de grognements, réussit à la renverser. La traînant par terre, il introduisit le pied de la chaise sous ses liens et tira.

Une minute plus tard, il parvenait à s’asseoir, arrachant encore des fils.

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