Terry Pratchett - Les terrassiers

Здесь есть возможность читать онлайн «Terry Pratchett - Les terrassiers» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1996, ISBN: 1996, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les terrassiers: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les terrassiers»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

Les terrassiers — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les terrassiers», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Grimma laissa tomber ses épaules.

— On remet tout en place et on met le moteur en marche ! hurla-t-elle.

Nouty, qui dirigeait l’équipe du frein à main, la héla :

— Le frein à main, branché ou pas, m’zelle ?

— Hein ?

— Vous ne nous avez pas dit ce qu’on fait du frein à main, m’zelle, dit Sacco.

Autour de lui, des gnomes commençaient à sourire.

Grimma agita le doigt dans sa direction.

— Écoute-moi bien, déclara-t-elle sur un ton cassant, si je dois descendre pour te dire ce que tu dois faire du frein à main, tu vas le regretter amèrement , tu as compris ? Alors maintenant, on arrête de ricaner et on me met cet engin en marche ! Et vite !

Il y eut un clic. De nouveau, Jekub se mit à rugir et il commença à avancer. Un vivat monta de la foule des gnomes.

— Bien, constata Grimma. Je préfère.

— Les portes, les portes, les portes, on n’a pas ouvert les pooorteuuus, chantonna Dorcas.

— Bien sûr que non, fit Grimma tandis que le creuseur commençait à accélérer. À quoi bon ouvrir les portes ? Nous sommes sur Jekub, après tout !

14

V. Rien ne peut nous barrer le passage, car voici Jekub, qui se rit des barrages et qui fait vroum-vroum.

La Gnomenclature, Jekub, Chapitre 3, Verset V

C’était un très vieux hangar. Un hangar complètement rouillé. Un hangar qui vacillait quand le vent soufflait trop fort. L’ultime vestige de sa jeunesse était un cadenas placé sur la porte que Jekub percuta à dix kilomètres-heure environ. L’édifice branlant résonna comme un gong, s’arracha d’un bond à ses assises et fut traîné sur la moitié de la carrière avant de se désagréger en une averse de rouille et de fumée. Jekub en émergea comme un poussin furieux en train d’éclore d’un très vieil œuf, puis il s’arrêta doucement.

Grimma se remit debout et commença à se débarrasser des écailles de rouille dont elle était couverte.

— Nous nous sommes arrêtés, dit-elle distraitement, les oreilles résonnant encore. Pourquoi s’est-on arrêtés, Dorcas ?

Il n’essaya même pas de se relever. L’impact de Jekub contre la porte lui avait coupé le souffle.

— Je pense, dit-il, que tout le monde a pu être quelque peu projeté çà et là. Quel besoin avais-tu d’aller si vite ?

— Désolé ! lança Sacco d’en bas. Petite erreur d’interprétation, je crois !

Grimma se reprit.

— Bon, dit-elle. En tout cas, je nous ai fait sortir. J’ai compris comment ça marche, à présent. Nous allons juste… Nous allons juste… Nous allons…

Dorcas entendit sa voix s’éteindre. Il leva les yeux.

Un camion était garé devant la carrière. Et trois humains se précipitaient vers Jekub à grands bonds aériens.

— Oh, miséricorde ! dit-il.

— Il n’a donc pas lu ce que je lui ai écrit ? s’étonna Grimma à voix haute.

— J’ai bien peur que si, répondit Dorcas. Maintenant, pas de panique. Nous avons le choix. On peut soit…

— Avancer ! trancha Grimma. Tout de suite !

— Non, non, protesta Dorcas d’une petite voix. Ce n’est pas ce que j’allais suggérer.

— Première ! ordonna Grimma. Et plein de vite !

— Non, il ne faut pas faire ça, murmura Dorcas.

— Tu vas voir. Je les avais prévenus ! Ils savent lire, on sait bien qu’ils savent lire ! S’ils sont si intelligents que ça, ils devraient comprendre !

Jakub prit de la vitesse.

— Il ne faut pas faire ça, fit Dorcas. Nous nous sommes toujours tenus à l’écart des humains !

— Mais eux ne se tiennent pas à l’écart de nous ! cria Grimma.

— Mais…

— Ils ont démoli le Grand Magasin, ils ont essayé de nous empêcher de nous sauver, maintenant ils nous prennent notre carrière et ils ne savent même pas ce que nous sommes ! Tu te souviens du rayon Jardinage dans le Grand Magasin ? Ces horribles statues pour décorer les jardins ? Eh bien ! je vais leur montrer à quoi ressemblent de vrais gnomes, moi…

— On ne peut pas vaincre les humains ! s’écria Dorcas par-dessus le rugissement du moteur. Ils sont trop grands ! Nous sommes trop petits !

— D’accord, ils sont grands et moi je suis toute petite ! Mais c’est moi qui conduis un camion géant. Un camion avec des dents. (Elle se pencha par-dessus la planche.) Cramponnez-vous, en bas ! cria-t-elle. Ça risque de secouer.

L’idée que quelque chose ne tournait pas rond commença à poindre dans le cerveau des grandes créatures lentes. Elles arrêtèrent leur charge maladroite et, très lentement, essayèrent d’esquiver. Deux d’entre elles réussirent à plonger dans le bureau désert quand Jekub passa devant.

— Je vois, fit Grimma. Ils doivent nous prendre pour des imbéciles. Faites un grand virage à gauche. Encore. Encore. Ça suffit maintenant. O.K.

Elle se frotta les mains.

— Qu’est-ce que tu vas faire ? chuchota Dorcas, terrifié. Grimma se pencha sur la planche.

— Sacco, dit-elle, tu vois ces autres leviers ?

Les ronds pâles et flous des visages humains apparurent aux fenêtres crasseuses du hangar.

Jekub était à six mètres, vibrant doucement dans les brumes du petit matin. Puis le moteur rugit. La grande pelle à l’avant se leva, interceptant le soleil…

Jekub bondit en avant, traversa la carrière et arracha un des murs du hangar comme on retire un couvercle. Les autres murs et le toit s’effondrèrent en douceur, ainsi qu’un château de cartes où on aurait subtilisé l’as de pique.

Le creuseur fonça en décrivant un large cercle, si bien que lorsque les deux humains parvinrent à s’extraire des décombres, ce fut la première chose qu’ils virent : le véhicule palpitant et sa grande gueule de métal prête à mordre.

Ils se mirent à courir.

Ils couraient presque aussi vite que les gnomes.

— J’ai toujours eu envie de faire ça, déclara Grimma sur un ton satisfait. Voyons maintenant… Où est passé l’autre humain ?

— Il est reparti vers son camion, je crois, dit Dorcas.

— Très bien. Plein de droite, Sacco. Arrête. Maintenant, en avant, doucement.

— Est-ce qu’on ne pourrait pas arrêter tout ça et se contenter de partir ? S’il te plaît ? demanda Dorcas.

— Le camion des humains barre le passage, répondit Grimma sur un ton raisonnable. Ils se sont garés en plein milieu de l’entrée.

— Alors, nous sommes pris au piège !

Grimma éclata de rire. Ce n’était pas un son très agréable. Dorcas commença à plaindre les humains, presque autant qu’il se plaignait lui-même.

Ils se demandent pourquoi ils ne voient pas d’humain aux commandes, se disait-il. Ils n’arrivent pas à comprendre. Voilà une machine qui se déplace toute seule. C’est une énigme, pour des humains.

Apparemment, ils prirent quand même une décision. Il vit les deux portières du camion s’ouvrir à la volée et les humains bondir, juste au moment où Jekub…

Il y eut un bruit terrible et le camion frémit quand Jekub le percuta. Les roues bosselées patinèrent un moment, puis le camion commença à reculer. Des nuages de vapeur s’en échappaient.

— Ça, c’est pour Nisodème, fit Grimma.

— Je croyais que tu ne l’aimais pas ?

— C’est vrai, mais c’était un gnome.

Dorcas hocha la tête. Quand on allait au fond des choses, songea-t-il, ils étaient tous des gnomes. Il valait mieux ne jamais oublier de quel côté on se trouvait.

— Puis-je te suggérer de changer de vitesse ? demanda-t-il avec urbanité.

— Pourquoi ? Elle ne va pas, celle-ci ?

— Tu pousseras plus facilement si tu rétrogrades, crois-moi.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les terrassiers»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les terrassiers» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les terrassiers»

Обсуждение, отзывы о книге «Les terrassiers» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x