Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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Ses yeux immenses se fixèrent sur le papier posé par terre.

Il le regarda un moment en se frictionnant le bras, puis il décrocha le téléphone.

Dorcas titillait un fil, sans conviction.

— Vous êtes sûr que les branchements sont corrects, m’sieur ? demanda Sacco.

— Je sais encore faire la différence entre fils noirs et fils rouges, tu sais, répondit calmement Dorcas en vérifiant un autre fil.

— Alors, peut-être que la batterie n’a plus assez d’électricité, suggéra Grimma en essayant de regarder par-dessus leurs épaules. Peut-être qu’elle est tombée au fond, ou qu’elle s’est évaporée.

Dorcas et Sacco échangèrent un coup d’œil.

— L’électricité ne tombe pas au fond, expliqua patiemment Dorcas. Et elle ne s’évapore pas, à ma connaissance. Soit elle est là, soit elle n’y est pas. Excuse-moi.

Il inspecta de nouveau la masse de fils et donna un petit coup. Un claquement se fit entendre, et une grosse étincelle bleue flamboya.

— Elle est là, pas d’erreur. Simplement, elle n’est pas là où elle devrait être.

Grimma rebroussa chemin sur le plancher taché d’huile de la cabine. Des groupes de gnomes attendaient, debout. Par centaines, ils s’agrippaient aux cordes fixées sur le grand volant au-dessus d’eux. D’autres équipes étaient prêtes avec des morceaux de bois qui appuyaient, comme autant de béliers, sur les pédales.

— Simple contretemps, dit-elle. On a perdu l’électricité.

Il y avait des gnomes partout. Pendant le Grand Exode, tout un camion les avait accueillis. Mais la cabine de Jekub était moins grande ; les gens avaient dû s’installer où ils avaient pu.

Quelle population maigrichonne ! songea Grimma.

C’était vrai. Même au cours de l’évacuation précipitée du Grand Magasin, les gnomes avaient emporté beaucoup de choses avec eux. Et ils étaient dodus, bien habillés. Maintenant, ils étaient plus minces, plus maigres et beaucoup plus sales. Tout ce qu’ils emportaient, c’étaient les vêtements déchirés et crasseux qu’ils avaient sur le dos. On avait même abandonné les livres. Une dizaine de livres prenaient la place de trente gnomes, et, même si Grimma pensait en secret que certains livres étaient plus précieux que de nombreux gnomes, elle avait accepté la promesse faite par Dorcas qu’ils reviendraient un jour et qu’ils essaieraient de les extraire de leur cachette, sous le parquet.

Eh bien ! voilà, se dit Grimma. Nous avons essayé. Nous avons vraiment fait un effort. Nous sommes venus à la carrière pour nous installer, pour devenir indépendants, pour vivre une vraie existence. Et nous avons échoué. Nous pensions qu’il suffisait d’apporter du Grand Magasin le matériel adéquat, mais nous avons aussi apporté pas mal de choses qui ne convenaient pas. Cette fois-ci, il faudra nous éloigner autant que possible des humains, et je ne crois pas qu’il y ait nulle part d’endroit assez éloigné.

Elle grimpa jusqu’à la branlante plate-forme de conduite, qu’ils avaient confectionnée en fixant une planche en travers de la cabine. Même là, il y avait des gnomes. Ils la suivaient attentivement des yeux. Au moins, conduire Jekub devrait être plus facile. Les chefs d’équipe aux contrôles pouvaient la voir, ce qui éviterait d’avoir recours au sémaphore et aux filins, comme ils avaient fait en quittant le Grand Magasin. Et un grand nombre de gnomes avaient déjà accompli la manœuvre.

Elle entendit Dorcas crier :

— Vas-y essaie, ce coup-ci !

Il y eut un clic. Un brmmm. Et Jekub rugit.

Le son rebondit contre les parois du hangar. Il était si fort et si grave que ce n’était plus du son, mais quelque chose qui durcissait l’air pour mieux vous en frapper. Les gnomes se jetèrent à plat ventre sur le sol frémissant de la cabine.

Grimma, les mains plaquées sur ses oreilles, vit Dorcas traverser le plancher en courant, agitant les bras. L’équipe en poste sur la pédale d’accélération lui jeta un regard qui signifiait visiblement : Qui ça ? Nous ? et arrêta de pousser.

Le son se réduisit à un grondement profond, un brmmmm-mmmm qui résonnait encore jusque dans les os. Dorcas se hâta de regagner son poste et se hissa – avec une pause pour retrouver son souffle – sur la planche. En y arrivant, il s’assit et s’épongea le front.

— Je commence à me faire trop vieux pour ce genre d’exercice, dit-il. Quand un gnome arrive à un certain âge, il serait temps qu’il arrête de voler des véhicules géants. C’est un fait reconnu. Bon, bref. Il ronronne gentiment. Autant le faire sortir.

— Quoi ? Moi toute seule ? fit Grimma.

— Oui. Pourquoi pas ?

— C’est juste que… Eh bien ! je croyais qu’il y aurait Sacco ou quelqu’un d’autre ici.

Je pensais que ce serait un homme qui conduirait, se dit-elle.

— Ils aimeraient bien. Ils en meurent d’envie. Et on foncerait dans tous les sens, j’en doute pas un instant, pendant qu’ils crieraient yahou ! et qui sait quoi encore. Non, merci bien. Je veux une traversée des champs calme et posée. Tout en douceur.

Il se pencha en avant.

— Tout le monde est prêt, là en bas ? hurla-t-il.

Un chœur de oui nerveux lui répondit, émaillé de quelques réponses plus enthousiastes.

— Je me demande si c’était vraiment une bonne idée de confier le contrôle de la pédale va-vite à Sacco ? se demanda tout haut Dorcas. (Il se redressa.) Euh. Tu n’es pas en train de t’ inquiéter , j’espère ? demanda-t-il.

Grimma émit un grognement de dérision.

— Qui ? Moi ? Non. Bien sûr que non. Ça ne présente pas le moindre problème, ajouta-t-elle.

— O.K. , dit Dorcas. On y va.

Il y eut un silence, exception faite du vrombissement grave du moteur.

Grimma observa une pause.

Si Masklinn était là, il ferait ça mieux que moi. Personne ne parle plus de lui. Ni d’Angalo. Ni de Gurder. Ils n’aiment pas penser à eux. Ça doit être quelque chose que les gnomes ont appris il y a des centaines d’années, en cet endroit où abondent les renards, les créatures rapides et les façons horribles de mourir. Si quelqu’un disparaît, il faut arrêter d’y penser, le chasser de son esprit. Mais je pense tout le temps à lui.

Je lui ai cassé les pieds avec mes grenouilles dans leurs fleurs, et pas une fois je n’ai pensé aux rêves qu’il pouvait faire.

Dorcas passa gentiment le bras autour des épaules de Grimma. Elle tremblait.

— On aurait dû envoyer quelqu’un à l’aéroport, murmura-t-elle. Ça aurait montré qu’on se faisait du souci, et…

— Nous n’avions ni assez de temps ni assez de monde, lui rappela doucement Dorcas. Quand il reviendra, on pourra lui expliquer tout ça. Il comprendra forcément.

— Oui, chuchota-t-elle.

— Et maintenant, dit Dorcas en se redressant, allons-y !

Grimma respira à fond.

— Première vitesse, beugla-t-elle, et en avant trrrès lentement !

Sur le pont, les équipes poussèrent et tirèrent. Il y eut un vague sursaut et le bruit du moteur diminua. Jekub fit un bond en avant et s’arrêta brusquement. Le moteur toussa et se tut.

Dorcas inspecta ses ongles d’un air pensif.

— Frein à main, frein à main, frein à main, chantonna-t-il doucement.

Grimma lui lança un regard noir et plaça ses mains en porte-voix autour de sa bouche.

— On libère le frein à main ! cria-t-elle. Bien ! Et maintenant, on passe en première et on avance très lentement.

Un clic , et le silence.

— Misenmarche, misenmarche, misenmarche, murmura Dorcas en se balançant d’avant en arrière sur la plante des pieds.

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