Terry Pratchett - Les terrassiers

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Les terrassiers: краткое содержание, описание и аннотация

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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La terreur continua. Au-dessus, les planches rugueuses du parquet tremblaient, laissant pleuvoir de la poussière et des échardes. Les bidons de métal sonnaient comme un orage. Le tintamarre des marteaux était incessant. Les humains étaient revenus et ils avaient l’intention de rester.

Mais ils finirent par partir quand même. Lorsque la lumière du jour fut presque entièrement lavée du ciel d’hiver, comme un acier devenu froid, certains humains remontèrent dans leurs voitures et redescendirent le chemin.

Ils firent une chose curieuse avant de s’en aller. Les gnomes durent se grimper les uns sur les autres pour dégager la zone quand une des lattes du parquet fut soulevée, dans le bureau du directeur. Une main immense passa à travers le trou pour déposer un petit plateau sur la terre battue en dessous du parquet. Puis la latte fut remise en place et les ténèbres retombèrent.

Les gnomes, assis dans le noir, se demandèrent pour quelle étrange raison les humains, après une telle journée, leur donnaient à manger.

Le plateau croulait sous la farine. Ce n’était pas grand-chose, comparé à la nourriture du Grand Magasin, mais pour des gnomes qui avaient passé le ventre creux toute une journée d’inconfort, elle embaumait littéralement.

Deux des plus jeunes gnomes s’en approchèrent à quatre pattes. L’odeur était ensorcelante.

L’un d’eux s’empara d’une poignée de substance.

— Ne mange pas ça !

Grimma se fraya un chemin à travers les corps pressés les uns contre les autres.

— Mais ça sent tellement… chevrota un des gnomes.

— Tu as déjà senti cette odeur avant ? demanda-t-elle.

— Ben, non…

— Alors, tu ne sais pas si c’est bon à manger ou pas. Écoute. Je connais ce genre de produit. Là où… là où je vivais, dans le terrier… il y avait un endroit en bordure de route, où les humains venaient manger, et parfois, on trouvait du produit comme ça dans les poubelles à l’arrière du bâtiment. Si tu en manges, ça va te tuer !

Les gnomes contemplèrent l’innocent petit plateau. De la nourriture qui tuait ? Quelle idée invraisemblable !

— Je me souviens, une fois, dans le Grand Magasin, on avait mangé de la viande en boîte, intervint un gnome chenu. Ça nous a donné à tous un vilain mal de ventre, j’m’en souviens.

Il jeta à Grimma un regard plein d’espoir. Elle secoua la tête.

— Ce n’est pas la même chose. On trouvait des cadavres de rats autour. Ils ne mouraient pas de façon très agréable, ajouta-t-elle, frémissant à ce souvenir.

— Oh !

Les gnomes contemplèrent à nouveau le plateau. Et ils entendirent cogner au-dessus d’eux.

Un humain était resté dans la carrière.

Il était assis sur la vieille chaise pivotante, dans le bureau du directeur, et il lisait un grand papier.

Par un nœud du bois situé presque au niveau du sol, les gnomes l’épiaient avec attention. On voyait des chaussures énormes, d’interminables pans de pantalon, la chaîne montagneuse d’une veste et, tout là-haut, le lointain reflet de l’ampoule électrique sur une cime dégarnie.

Au bout d’un long moment, l’humain posa les papiers et tendit la main vers le bureau à côté de lui. Les gnomes à l’affût aperçurent un paquet de sandwiches plus haut qu’eux, et une bouteille Thermos qui fumait quand on l’ouvrit et qui emplit la cabane d’une bonne odeur de soupe.

Ils redescendirent faire leur rapport à Grimma. Elle était assise à côté du plateau de nourriture et avait ordonné à six des gnomes les plus âgés et les plus raisonnables de monter la garde pour empêcher les enfants d’approcher.

— Il ne fait rien, lui dit-on. Il est simplement assis là. Nous l’avons vu jeter un coup d’œil par la fenêtre, une ou deux fois.

— Alors, il va passer toute la nuit ici, conclut Grimma. Je suppose que les humains se demandent qui est à l’origine de tous leurs problèmes.

— Mais qu’est-ce qu’on va faire ?

Grimma resta assise, le menton posé sur les mains.

— Il y a les grands hangars en ruine de l’autre côté de la carrière, finit-elle par dire. Nous pourrions aller là-bas.

— Dorcas dit… Dorcas disait que c’était très dangereux, dans ces vieux hangars, risqua un gnome. À cause de toutes les saletés qui traînent et tout ça. Très dangereux, il disait.

— Plus dangereux qu’ici ? demanda Grimma avec un vague reliquat de son ancien ton sarcastique.

— Remarque pertinente.

— M’dame, s’il vous plaît ?

C’était une des jeunes gnomettes. Elles étaient toutes pétrifiées devant Grimma, à cause de cette façon qu’elle avait d’enguirlander les hommes et de savoir lire mieux que n’importe qui. Celle-ci tenait un bébé dans ses bras et ponctuait la fin de chaque phrase par une courbette.

— Qu’y a-t-il, Sorritt ? demanda Grimma.

— M’dame, s’il vous plaît, les enfants ont très faim. Il n’y a rien de bon à manger, ici, vous comprenez, m’dame.

Elle jeta à Grimma un regard implorant.

Grimma hocha la tête. Les provisions étaient stockées dans les profondeurs des autres hangars, pour ce qu’il en restait. Le principal magasin de patates avait été découvert par quelques humains, ce qui expliquait peut-être pourquoi ils avaient mis du poison. De toute façon, pas question d’allumer un feu, et il n’y avait pas de viande. Personne n’était allé chasser sérieusement depuis des jours, parce que Arnold Frères (fond. 1905) veillait à tout, selon Nisodème.

— Dès qu’il fera jour, je crois que tous les chasseurs disponibles devraient sortir, annonça Grimma.

Ils y réfléchirent. L’aube était encore bien loin. Pour un gnome, une nuit était aussi longue que trois jours complets…

— Il y a beaucoup de neige, fit un gnome. Ça signifie qu’on ne manquera pas d’eau.

— Nous pourrons éventuellement nous passer de nourriture, mais pas les enfants, objecta Grimma.

— Ni les vieux, intervint une autre voix. Il va de nouveau geler, cette nuit. Nous n’avons pas d’électrique, et on ne peut pas faire du feu dehors.

Ils considérèrent d’un air morose la terre battue à leurs pieds.

Quant à Grimma, elle était en train de se dire : ils ne se chamaillent pas. Ils ne ronchonnent pas. La situation est si grave qu’ils ne se disputent plus, et qu’ils ne s’accusent plus mutuellement.

— Très bien, reprit-elle à haute voix. Et à votre avis, que devrions-nous faire ?

11

I. Nous surgirons des boiseries.

II. Nous émergerons des parquets.

III. Ils regretteront de nous avoir vus.

La Gnomenclature, Épître aux Humains, Versets I-III

L’humain abaissa son journal et tendit l’oreille.

Il entendait un bruissement dans les murs. Un grattement sous le plancher.

Ses yeux se tournèrent vers la table à côté de lui.

Un groupe de créatures minuscules halaient son paquet de sandwiches le long de la table. L’humain cligna des yeux.

Puis il rugit et tenta de se mettre debout, et ce ne fut que presque redressé qu’il s’aperçut que ses pieds étaient très solidement attachés aux pieds de la chaise.

Il s’écroula en avant. Une horde de petites créatures, si rapides qu’il les voyait à peine, émergea de sous la table pour donner l’assaut et ficela ses bras tendus en avant à l’aide d’une longueur de vieux fil électrique. En quelques secondes, il se retrouva ligoté entre les meubles, de façon maladroite mais tout à fait efficace.

Ils virent ses gros yeux rouler avec fureur. Il ouvrit la bouche et meugla quelque chose à leur adresse. Des dents grandes comme des assiettes jaunies claquaient dans leur direction.

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