Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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Le reste des gnomes garda le silence. Si Nisodème avait envie de rester debout face à une voiture, ils n’y voyaient aucune objection.

— Nous les défierons tous ! cria-t-il.

— Euh… Pardon ? fit un des gnomes.

— Mes frères, dressons-nous ici avec résolution, et montrons à Ordre que nous lui présentons un front uni d’opposition ! Hum. Si vous avez vraiment foi en Arnold Frères (fond. 1905), il ne vous arrivera rien !

Le feu clignotant avait désormais gravi la plus grande partie de la côte. Il ne tarderait pas à traverser l’espace dégagé en face du portail, où la grande chaîne pendait, impuissante, au bout du cadenas brisé.

Grimma ouvrit la bouche pour dire : Ne soyez pas stupides, bande d’idiots, Arnold Frères (fond. 1905) ne veut pas que vous vous mettiez devant des voitures. J’ai vu ce qui arrive quand un gnome traîne devant une voiture. Sa proche famille est obligée de l’enterrer dans une enveloppe.

Elle se préparait à dire tout cela mais se ravisa. Depuis des mois et des mois, on disait aux gnomes ce qu’il fallait faire. L’heure était peut-être venue d’arrêter.

Elle vit nombre de visages indécis dans la foule se tourner vers elle, et quelqu’un demanda :

— Qu’est-ce qu’il faut faire, Grimma ?

— Oui, renchérit un autre. C’est une Conductrice. Les Conducteurs savent toujours ce qu’il faut faire.

Elle leur sourit. Ce n’était pas un sourire très gai.

— Faites ce que vous estimez être le mieux, leur dit-elle.

On entendit un chœur de souffles coupés.

— Oui, d’accord, fit une voix, mais… euh… Nisodème prétend qu’on peut arrêter ce machin rien qu’en s’en croyant capables. C’est vrai ou pas ?

— Je n’en sais rien, dit Grimma. Peut-être y arriverez-vous. Moi, je sais que je n’en suis pas capable.

Elle tourna le dos et partit d’un pas vif vers les hangars.

— Serrez bien les rangs, ordonna Nisodème.

Il n’avait pas suivi les débats inquiets qui s’étaient déroulés dans son dos. Peut-être n’était-il plus capable d’entendre quoi que ce soit, à part les petites voix qui discutaient au plus profond de son crâne.

— Faites ce que vous estimez être le mieux , grommela un gnome. Tu parles d’un conseil !

Les centaines d’individus qui se tenaient assemblés là observèrent la voiture qui se rapprochait. Nisodème se tenait un peu en avant de la foule, les bras levés.

On n’entendait que le crissement des pneus sur le gravier.

Si un oiseau avait baissé les yeux vers la carrière dans les quelques secondes qui suivirent, il aurait eu la surprise de sa vie.

Enfin, non, probablement pas. Les oiseaux sont des créatures à l’intelligence assez limitée et ils ont suffisamment de mal à affronter le quotidien sans aller se préoccuper d’événements extraordinaires. Mais en supposant qu’il se soit agi d’un oiseau à l’intelligence inhabituellement développée – un mainate qui se soit échappé de sa cage, imaginons, ou un perroquet dérouté de plusieurs milliers de kilomètres par des vents extrêmement forts -, il se serait dit : Oh. Il y a un énorme trou dans cette colline avec, à l’intérieur, des petits hangars tout rouillés et, devant, une barrière.

Et il y a une voiture avec une lumière bleue sur le dessus qui vient juste de franchir le portail de cette barrière. Et il y a des petites taches noires sur le sol devant elle. Une tache complètement immobile, en plein sur le passage de l’engin, et les autres, les autres…

Qui s’éparpillent et qui courent. Qui courent pour sauver leur vie.

On ne retrouva jamais Nisodème, bien qu’une équipe de gnomes à l’estomac bien accroché fût revenue bien plus tard pour fouiller les ornières et la boue.

Et c’est ainsi que se développa une rumeur : peut-être au dernier moment avait-il sauté de côté et attrapé une partie de la voiture pour s’y hisser, on ne sait comment. Et là, il avait attendu, trop humilié pour oser de nouveau regarder les autres gnomes en face, jusqu’à ce que la voiture rentre à son point d’origine. Là, il était descendu et il avait vécu le reste de son existence dans le calme, sans faire de vagues. C’était un brave gnome, à sa manière, disait-on. On pouvait lui reprocher pas mal de choses, mais il avait de la religion et il faisait ce qu’il croyait être bien. Donc, en toute justice, il avait dû être épargné et il était encore par là, quelque part, dans le monde.

C’est ce qu’ils se disaient entre eux, et ce qu’ils écrivirent dans la Gnomenclature.

Quant à ce que les gnomes pouvaient penser, dans les moments qui n’appartenaient qu’à eux, juste avant de s’endormir… Eh bien ! ça n’appartenait qu’à eux, justement.

Les humains tournaient à pas lourds autour du train et des vestiges du camion. Un grand nombre de véhicules étaient arrivés à ce qui, pour des humains, correspondait à une vive allure. La plupart portaient des lumières bleues sur le toit.

Les gnomes avaient appris à s’inquiéter des choses qui portaient des lumières bleues sur le toit.

La Land Rover des hommes de la carrière était là, elle aussi. Un des humains de la carrière était en train de montrer du doigt la carcasse du camion et de crier quelque chose aux autres. Il avait ouvert le logement du moteur, du moins de ce qu’il en restait, et indiquait du doigt l’endroit où la batterie manquait.

À côté de la voie ferrée, la brise faisait bruisser les longues herbes. Et une partie de ces herbes bruissa sans que la brise ait rien à y voir.

Dorcas avait eu raison. Là où passaient les humains, ils revenaient, immanquablement. La carrière leur appartenait. Les camions étaient garés devant les hangars et les humains étaient partout. Certains réparaient le grillage, d’autres débarquaient caisses et bidons des camions. Il y en avait même un dans le bureau du directeur, en train de faire du ménage.

Les gnomes étaient tapis où ils pouvaient, écoutant avec angoisse les bruits au-dessus de leur tête. Les cachettes assez grandes pour deux mille gnomes étaient rares, malgré leur taille réduite.

La journée fut très longue. Dans les ombres sous certains hangars, dans les ténèbres, derrière les caisses, et parfois même sur les poutres poussiéreuses, sous les toits de tôle, les gnomes la passèrent de leur mieux.

On évita certaines catastrophes de si peu qu’on n’aurait pas pu glisser une carte postale dans la marge de manœuvre.

Le vieux Mumby Confiseri et le gros de sa famille restèrent pétrifiés, clignant des yeux dans la lumière, lorsqu’un humain déplaça la vieille caisse déglinguée derrière laquelle ils étaient cachés. Seule une fuite précipitée vers l’abri d’une pile de boîtes de conserve les sauva. Ça et, bien sûr, le fait que les humains ne regardaient jamais de très près ce qu’ils faisaient.

Mais ce n’était pas le pire.

Le pire, c’était bien pire.

Les gnomes étaient assis dans le noir et dans le bruit, sans même oser parler, et ils sentaient leur monde disparaître autour d’eux. Non pas parce que les humains leur en voulaient, mais parce qu’ils n’avaient même pas remarqué leur présence.

Prenez l’électricité de Dorcas, par exemple. Il avait passé un temps fou à tordre des bouts de fil de fer pour les joindre et trouver un moyen sans danger de voler l’électricité à la boîte à fusibles. Un humain les retira sans même un battement de cils, farfouilla à l’intérieur avec un tournevis et installa un nouveau boîtier qui fermait à clé. Et ensuite, il remit le téléphone en marche.

Les gnomes du Grand Magasin avaient besoin d’électricité. Ils ne se souvenaient pas d’avoir connu un temps où ils vivaient sans. C’était une ressource naturelle, comme l’air. Et maintenant, ils se retrouvaient dans un monde de ténèbres éternelles.

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