Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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— Pardon, ma langue a fourché. À mon époque, les filles passaient presque tout leur temps à la maison. C’est pas que j’aie quoi que ce soit contre le fait qu’elles sortent et qu’elles s’occupent, comme elles le font désormais, se hâta-t-il d’ajouter, peu désireux de se retrouver avec une nouvelle Grimma sur les bras. Je n’ai absolument rien contre.

— Ce que j’aurais aimé être plus vieille pendant l’Exode ! dit Nouty. Ça a dû être épatant !

— J’ai failli mourir de peur, répondit Dorcas.

Les autres se promenaient bouche bée dans la cabine, comme des touristes dans une cathédrale. Nouty essaya d’appuyer sur une pédale.

— Épatant, souffla-t-elle.

— Sacco, viens par ici et monte sortir ces clés, demanda Dorcas. Les autres, arrêtez de lambiner. Les humains pourraient revenir à tout moment. Nouty, arrête de faire vroum-vroum. Je suis sûr qu’une jeune fille bien élevée ne fait pas ce genre de bruits, ajouta-t-il d’une voix mal assurée.

Sacco escalada l’axe du volant et lutta pour dégager les clés de contact de leur logement, tandis que le reste des gnomes fouinaient à travers la cabine.

Grimma n’était pas avec eux. Elle n’avait pas voulu grimper dans la cabine. En fait, elle était devenue bien silencieuse. Elle était restée sur le chemin, la mine un peu renfrognée.

Mais il fallait le lui dire, se répéta Dorcas.

Il jeta un coup d’œil circulaire sur la cabine.

Voyons, se dit-il… Nous avons la batterie, nous avons le carburant, de quoi est-ce que Jekub avait encore besoin ?

— Allons, tout le monde, lança-t-il. Sortons tous de là. Nouty, arrête d’essayer de tout faire bouger ! Il faudrait vous mettre tous ensemble pour arriver à pousser ce levier. Allons-y avant que les humains ne reviennent.

Il se dirigea vers la portière et entendit un déclic derrière lui.

— Je vous ai dit de venir… Mais qu’est-ce que vous fabriquez ?

Les jeunes gnomes le considérèrent avec de grands yeux.

— On regarde si on arrive à faire bouger le levier de vitesse, Dorcas, répondit Nouty Si on appuie sur ce bouton, on peut…

— N’appuyez pas sur ce bouton ! N’appuyez pas sur ce bouton !

Le premier indice que tout n’allait pas au mieux fut pour Grimma un vilain petit bruit d’écrasement, accompagné d’une modification de la lumière ambiante.

Le camion bougeait. Pas très rapidement, parce que les deux pneus avant étaient à plat. Mais le chemin était en pente raide ; le véhicule bougeait bel et bien. Et ce n’est pas parce qu’il avait commencé à petite vitesse qu’il n’y avait pas dans son allure une certaine puissance inexorable.

Elle le contempla avec horreur.

Le chemin courait entre deux hauts accotements jusqu’à la grand-route, tout en bas – et à la voie ferrée.

— J’avais dit de ne pas appuyer ! Je vous ai dit d’appuyer ? Je vous avais dit : N’appuyez pas !

Terrifiés, les gnomes le regardaient, leurs bouches ouvertes formant une petite rangée de 0.

— Ce n’est pas le levier de vitesse ! C’est le frein à main, bande d’idiots !

Ils entendaient tous le crissement et sentaient tous la légère trépidation.

— Euh… demanda Sacco, la voix chevrotante, c’est quoi, un frein à main, Dorcas ?

— Ça tient le camion arrêté au sommet des collines et des trucs comme ça ! Ne restez pas plantés là ! Aidez-moi à le remettre comme il était !

La cabine, doucement, très doucement, commençait à tanguer. Pas de doute, le camion bougeait. Ce n’était pas le cas du frein à main. Dorcas tira dessus jusqu’à ce que des taches bleu et mauve commencent à danser devant ses yeux.

— J’ai juste appuyé sur le bouton du bout ! bafouillait Nouty. Je voulais seulement voir ce que ça faisait !

— Oui, oui, d’accord…

Dorcas regarda autour de lui. Ce dont il avait besoin, c’était d’un bon levier. Et d’une cinquantaine de gnomes. Et surtout de ne pas être ici en ce moment.

Il traversa le plancher trépidant d’un pas flageolant jusqu’à la portière et jeta un coup d’œil prudent. La haie défilait de façon très mesurée, comme si elle n’était pas pressée d’aller où elle se rendait, mais le sol du chemin paraissait déjà tout flou.

On pourrait sans doute sauter, se dit-il. Et avec un peu de chance, on ne se casserait rien. Et avec encore plus de chance, on éviterait les roues. Est-ce que je me sens en veine, actuellement ?

Pas tellement.

Sacco vint le rejoindre.

— Peut-être que si on sautait en prenant beaucoup d’élan… commença-t-il.

Il y eut un choc. Le camion percuta l’accotement, se cabra un peu, avant de rebondir sur le chemin.

Les gnomes se remirent debout.

— … D’un autre côté, ce n’est peut-être pas une excellente idée, termina Sacco. Qu’est-ce qu’on va pouvoir faire, Dorcas ?

— On se cramponne. Je pense que les accotements vont le garder sur le chemin et qu’il finira bien par s’arrêter tout seul. (Il s’assit sans douceur lorsque le camion heurta à nouveau l’accotement.) Vous vouliez savoir comment c’était d’être dans un camion. Eh bien, voilà ! Vous le savez.

Un nouveau choc. La branche d’un arbre accrocha la portière, l’ouvrit brutalement et, avec un terrible bruit de métal, l’arracha.

— C’était comme ça ? cria Nouty au-dessus du vacarme.

À la stupeur de Dorcas, maintenant que le premier danger était passé, elle semblait savourer la situation. Nous élevons des gnomes d’une espèce nouvelle, songea-t-il. Ils n’ont plus aussi peur des choses que nous. Ils savent que le monde est plus vaste.

Il toussa.

— Eh bien, à part que ça se passait dans le noir et qu’on ne pouvait pas voir où on allait, oui, répondit-il. Je crois qu’on ferait mieux de s’accrocher quelque part. Au cas où la route deviendrait plus difficile.

Le camion dévala le chemin et s’engagea sur la route. Une voiture dérapa et rentra dans la haie pour l’éviter ; un autre camion réussit à s’arrêter au bout de quatre longues traînées de caoutchouc brûlé sur l’asphalte humide.

Sur le moment, aucun des gnomes dans la cabine ne s’en aperçut. Ils sentirent simplement un nouveau cahot quand leur camion quitta la route du côté opposé à celui par lequel ils étaient entrés et s’engagea sur le chemin qui menait à la voie ferrée. Où, tandis que les clignotants rouges s’allumaient, la barrière commença à s’abaisser.

Sacco jeta un coup d’œil par la portière sinistrée.

— On vient de traverser une route, annonça-t-il.

— Ah, commenta Dorcas.

— Je viens de voir une voiture rentrer dans l’arrière d’une autre et un camion qui s’est mis complètement en travers de la voie, poursuivit Sacco.

— Ah. On a bien fait de traverser, alors. On dirait qu’il y a de dangereux chauffards dans le coin.

Le crissement des pneus sur le gravier diminua peu à peu. On entendit le claquement de quelque chose qui se brisait derrière le camion, deux nouveaux cahots, et puis un dernier, qui fit s’arrêter l’engin.

Un bruit grave et tonnant leur parvenait.

Les gnomes ne perçoivent pas les bruits comme les humains : la sonnerie aigrelette du passage à niveau leur semblait être le glas lugubre d’un solennel bourdon.

— Nous nous sommes arrêtés, fit Dorcas.

Il se dit : On aurait pu appuyer sur la pédale de frein. On aurait pu chercher quelque chose pour appuyer dessus et on l’aurait enfoncée. Bah, tant pis !

— Allons, venez, ne traînez pas. Il faut sauter. Enfin, vous, les jeunes, en tout cas.

— Pourquoi ? Qu’est-ce que tu vas faire ? demanda Sacco.

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