Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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— Je vais attendre que vous ayez tous sauté et ensuite, je vais vous demander de m’attraper, lui répondit aimablement Dorcas. Je ne suis plus aussi jeune que dans le temps. Allez-y, maintenant.

Ils descendirent maladroitement, s’agrippant au bourrelet de la portière avant de se laisser choir sur la route.

Dorcas les suivit avec circonspection jusqu’au rebord et s’assit, les jambes pendant au-dessus du vide.

Ça avait l’air très haut.

Au-dessous de lui, Nouty donnait des coups de coude respectueux à Sacco.

— Euh… Sacco… fit-elle sur un ton nerveux.

— Qu’est-ce qu’il y a ?

— Regarde la ligne de fer là-bas.

— Oui, quoi ? Qu’est-ce qu’elle a ?

— Y en a une autre de l’autre côté ! dit Nouty en la montrant du doigt.

— Oui, je le vois bien, répondit Sacco, agacé. Qu’est-ce qu’elles ont de spécial ? Elles ne font rien de particulier.

— On se trouve exactement entre les deux. C’est juste que je me suis dit qu’il fallait que je… tu comprends… que je le signale. Et puis, y a cette espèce de cloche qui sonne.

— Oui, j’entends, confirma Sacco, irrité. J’aimerais bien qu’elle s’arrête.

— Je me demandais pourquoi, c’est tout.

Sacco haussa les épaules.

— Qui peut connaître la raison des choses ? Allez. Dorcas. S’il te plaît. On n’a pas toute la journée.

— Je me prépare moralement, répondit Dorcas sur un ton digne.

Nouty s’éloigna du groupe en faisant grise mine, et son regard se posa sur un des rails. Il était clair et luisant.

Et on aurait dit qu’il chantait.

Elle se pencha plus près. Mais oui : il émettait une sorte de moelleux bourdonnement. Bizarre. En général, les morceaux de ferraille ne font jamais de bruit. Enfin, pas tout seuls.

Elle leva les yeux vers le camion.

Tandis qu’elle contemplait le véhicule coincé entre les lumières clignotantes et les lignes de fer brillant, le monde sembla subir un léger décalage, et une idée abominable se forma dans sa tête.

— Sacco ! lança-t-elle d’une voix tremblante. Sacco, on est au milieu de la voie ferrée ! Sacco !

Quelque chose, très loin, poussa une longue clameur de deuil. Trois longues clameurs de deuil, l’une un peu moins grave et un peu plus longue que les deux autres.

Ta-Dam Taaa.

Ta-Dam Taaa.

Du portail de la carrière, Grimma avait une vue dégagée jusqu’à l’aéroport. Elle pouvait voir le train et le camion.

Le train avait aperçu le camion, lui aussi. Il commença brusquement à pousser le cri prolongé des morceaux de métal en détresse. Lorsqu’il percuta enfin le camion, il semblait aller très lentement. Il réussit même à rester sur les rails.

Des bouts de camion s’envolèrent dans tous les sens, comme un feu d’artifice.

10

I. Ainsi parla Nisodème : Douteriez-vous que je puisse arrêter la Puissance d’Ordre ?

II. Et ils répondirent : C’est-à-dire que…

La Gnomenclature, Échappatoires, Versets I-II

D’autres gnomes arrivèrent au galop des quatre coins du carreau de la carrière, Nisodème à leur tête, et une foule vint s’agglutiner autour du portail.

— Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

— J’ai tout vu, expliqua un gnome d’âge mûr. J’étais de garde, j’ai vu Dorcas et quelques autres gnomes grimper dans le camion. Ensuite, il s’est mis à rouler jusqu’en bas de la colline, et il a traversé la route et il est arrivé juste au milieu de la voie ferrée, et là… Et là…

— J’ai interdit tout commerce avec ces engins infernaux, proclama Nisodème. Et j’ai dit que nous allions arrêter… hum… de mettre des gens de garde, n’est-ce pas ? La seule garde d’Arnold Frères (fond. 1905) devrait suffire pour d’humbles gnomes !

— Oui… C’est-à-dire… Dorcas a dit qu’il pensait que ça ne ferait pas de mal, si on lui donnait un petit coup de main. Enfin, quelque chose comme ça, expliqua le gnome, mal à l’aise. Et il a dit…

— J’ai donné des ordres ! cria Nisodème. Vous allez tous m’obéir ! N’ai-je point arrêté le camion par la puissance d’Arnold Frères (fond. 1905) ?

— Non, répondit Grimma calmement. Ce n’est pas toi, c’est Dorcas. Il a placé des clous en travers du chemin.

Il y eut un silence immense, horrifié. En son centre, Nisodème blêmit lentement de rage.

— Menteuse ! hurla-t-il.

— Non, répéta Grimma d’une petite voix. C’est vrai. Il a fait plein de choses pour nous aider, et on ne lui a jamais dit ni s’il te plaît ni merci, et voilà : il est mort, maintenant.

En contrebas, sur la route, il y avait des sirènes et beaucoup de remue-ménage autour du train à l’arrêt. Des lumières bleues clignotaient.

Les gnomes étaient visiblement mal à l’aise. L’un d’entre eux demanda :

— Mais il est pas vraiment mort, quand même ? Pas pour de vrai. Je parie qu’il a sauté au dernier moment. Un vieux malin comme lui…

Grimma, désemparée, contemplait la foule. Elle y vit les parents de Nouty. C’était un couple tranquille, des gens placides. À peine si elle avait parfois échangé quelques mots avec eux. Maintenant, ils avaient le visage gris et ridé par l’inquiétude. Elle capitula.

— Oui, dit-elle, ils ont peut-être réussi à s’en sortir.

— Forcément, marmonna un autre gnome en feignant la bonhomie. Dorcas est pas du genre à mourir sans arrêt. Pas quand on a besoin de lui.

Grimma hocha la tête.

— Et maintenant, poursuivit-elle, je crois que même les humains vont se demander ce qui se passe. Ils vont vite comprendre d’où est venu le camion, et ils vont arriver ici. Ils ne seront sans doute pas très contents, à mon avis.

Mais Nisodème se pourlécha et déclara :

— Nous n’avons pas peur. Nous les affronterons et nous les défierons. Hum. Nous les traiterons par le mépris. Nous n’avons pas besoin de Dorcas, nous n’avons besoin de rien, sinon de notre foi en Arnold Frères (fond. 1905). Des clous, je vous demande un peu !

— En partant tout de suite, continua Grimma, vous devriez tous atteindre la grange, même à travers ce qui reste de la couche de neige. Je ne pense pas qu’on sera en sécurité dans la carrière, d’ici peu.

Quelque chose dans sa façon de s’exprimer troubla les gens. D’habitude, Grimma hurlait ou discutaillait. Cette fois-ci, elle parlait avec un calme parfait. Ça ne lui ressemblait pas du tout.

— Allez-y, dit-elle. Il faut partir tout de suite. Il faudra emporter toute la nourriture et le matériel possibles. Allons.

— Non ! hurla Nisodème. J’interdis à quiconque de bouger ! Croyez-vous qu’Arnold Frères (fond. 1905) va vous abandonner ? Hum. Je vous protégerai des humains.

En contrebas, une voiture coiffée de lumières clignotantes bleues émergea du désordre qui cernait le train, traversa la route principale et remonta le chemin à vitesse réduite.

— J’en appellerai à la puissance d’Arnold Frères (fond. 1905) pour écraser les humains ! tempêta Nisodème.

Les gnomes ne semblèrent pas vraiment réjouis. Arnold Frères n’avait jamais écrasé personne dans le Grand Magasin. Il s’était contenté de le fonder ; et il avait veillé à ce que les gnomes y passent des existences confortables et pas trop exténuantes. À part les panneaux qu’il avait placardés sur les murs, il ne s’était guère mêlé de leurs affaires. Et voilà qu’il se mettait à être tout le temps en colère, et qu’il écrasait les gens. C’était assez perturbant.

— Je me dresserai en ce point et je défierai les terribles laquais d’Ordre ! clama Nisodème. Je leur donnerai une leçon qu’ils n’oublieront pas de sitôt.

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