Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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Un ou deux vivats embarrassés retentirent. Nisodème adopta un air triomphant.

— Et nous revoilà à la même période de l’année – enfin, on nous affirme que c’est la même période, continua-t-il sur le mode sarcastique -, et on voudrait nous faire manger des objets noduleux qui, en réalité, poussent dans de la terre ! Hum. Et de la viande qui n’a rien à voir avec de la vraie viande : ce sont des animaux morts et débités en morceaux ! De vrais animaux morts, vraiment débités en morceaux ! Voulez-vous que vos… hum… vos enfants prennent de telles habitudes ? Qu’ils déterrent leur nourriture ? Et maintenant, on nous raconte qu’il faut aller dans une grange qui n’est même pas pourvue d’un parquet convenable sous lequel nous pourrions vivre comme l’avait voulu Arnold Frères (fond. 1905). Une question se pose : et après ? Devrons-nous aller vivre dans un champ, n’importe où ? Hum. Et savez-vous quel est le pire, dans cette situation ? Je vais vous le dire, moi. (Il tendit le doigt vers Dorcas.) Les gens qui donnent les ordres, dirait-on, sont ceux-là mêmes qui… hum… ont commencé à nous créer tous ces ennuis !

— Holà ! Une petite minute ! commença Dorcas.

— Vous savez tous que je dis vrai ! hurla Nisodème. Réfléchissez-y, frères gnomes ! Au nom d’Arnold Frères (fond. 1905), fallait-il vraiment quitter le Grand Magasin ?

À nouveau montèrent quelques approbations, plus nourries, et quelques disputes éclatèrent au sein de l’assistance.

— Arrête donc de dire des idioties, rétorqua Dorcas. Le Grand Magasin allait être démoli !

— Nous n’en savons rien, hurla Nisodème.

— Mais bien sûr que si ! rugit Dorcas. Masklinn et Gurder ont vu…

— Et où sont-ils, maintenant ?

— Ils sont partis pour… Enfin, ils ont été…

Dorcas n’était pas doué pour ce genre de débats, il en était bien conscient. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur lui ? Il préférait s’occuper de fils électriques, d’écrous, de machins dans ce genre. On ne se faisait jamais enguirlander par un écrou.

— Effectivement, ils sont partis ! (Nisodème baissa le ton jusqu’à une sorte de sifflement de fureur.) Réfléchissez-y bien, frères gnomes ! Faites marcher votre… hum… cervelle ! Dans le Grand Magasin, nous savions où nous en étions, les choses marchaient de façon satisfaisante, tout suivait à la lettre les préceptes d’Arnold Frères (fond. 1905). Et brusquement, nous voilà ici. Vous vous rappelez combien vous méprisiez les Dehoreux ? Eh bien désormais, les Dehoreux, c’est nous ! Hum. Nous revoilà en pleine panique, et ce sera toujours comme ça – à moins que nous ne nous amendions et qu’Arnold Frères (fond. 1905) ne nous permette, dans sa mansuétude, de réintégrer le Grand Magasin, quand nous serons redevenus des gnomes meilleurs, des gnomes plus sages !

— Soyons bien clairs ! intervint un spectateur. Es-tu en train de nous dire que l’Abbé nous a menti ?

— Je ne dis rien de tel, renifla Nisodème avec hauteur. Je me contente de présenter les faits. Hum. Rien de plus.

— Mais… mais… mais l’Abbé est allé chercher de l’aide, protesta faiblement une dame gnome. Et… et après tout, je suis certaine que le Grand Magasin a été démoli. Enfin, je veux dire… sinon, on n’aurait pas vécu toutes ces tribulations, quand même ? Euh…

Elle paraissait désemparée.

— En tout cas, moi, je sais une chose, enchaîna son voisin. Cette vieille grange dont tout le monde parle ne me dit rien qui vaille. Il n’y a même pas l’électrique.

— Oui, et elle se trouve en plein milieu du… (le nouvel orateur baissa la voix)… ben… vous savez. De la Chose. Vous savez bien ce que je veux dire.

— Ouais, confirma un vieux gnome. La Chose. J’l’ai vue, moi. Mon p’tit gars m’a amené à la cueillette des mûres, y a un mois ou deux d’ça, en haut de la carrière et j’l’ai vue.

— Oh, de loin, ça ne me dérange pas de la voir, répondit la dame inquiète. Mais c’est l’idée de me retrouver au milieu qui me donne des frissons.

Ils n’osent même pas employer les mots rase campagne, se dit Dorcas. Je les comprends.

— On est plutôt bien ici, je le reconnais, reprit le premier gnome, mais tout ce machin qu’il y a dehors, comment ça s’appelle ?… Ça commence par unn…

— La Nature ? suggéra Dorcas d’une petite voix.

Nisodème avait un sourire de dément, ses yeux pétillaient.

— Voilà, c’est ça, confirma le gnome. Eh ben, c’est pas naturel. Et puis, y en a franchement trop. C’est pas comme ça, dans un monde correct. Il suffit de regarder autour de soi. Le plancher est trop accidenté, il devrait être plat. Y a pratiquement aucun mur. Et puis, toutes ces petites lumières en étoile qui s’allument la nuit… Bon, franchement… Ça sert à quoi ? Pas à grand-chose. Et maintenant, les humains vont et viennent à leur guise, et aucun Règlement Intérieur n’est en vigueur, pas comme dans le Grand Magasin.

— C’est pour cela qu’Arnold Frères a créé le Grand Magasin en 1905, entonna Nisodème. Un endroit convenable… hum… pour les gnomes.

Dorcas attrapa doucement Sacco par l’oreille et tira le jeune gnome vers lui.

— Tu sais où est Grimma ? chuchota-t-il.

— Elle n’est pas ici ?

— Ça, je suis certain que non. Elle aurait déjà réagi vertement, si elle était dans les parages. Elle est peut-être restée avec les enfants dans le terrier scolaire, quand elle a entendu la cloche. Ça vaut sans doute mieux.

Nisodème a un projet en tête, se dit Dorcas. Quoi, je n’en sais rien, mais ça sent mauvais.

Et la situation n’alla pas en s’améliorant au fil de la journée, surtout quand il se mit à pleuvoir. Une vilaine pluie glacée. Du grésil, à en croire Mémé Morkie. C’était mou, pas franchement de la pluie, mais pas tout à fait de la glace non plus. De la pluie vertébrée.

On ne sait comment, elle semblait réussir à se faufiler en des endroits où la pluie ordinaire n’avait pas accès. Dorcas assigna les gnomes les plus jeunes au creusement de fossés de drainage, et il mit en place un chauffage de fortune au moyen de quelques grosses ampoules lumineuses. Les gnomes les plus âgés étaient assis en cercle autour d’elles en faisant le gros dos, et ils ronchonnaient.

Mémé Morkie faisait son possible pour les rasséréner. Dorcas commençait à espérer qu’elle arrête.

— Ça, c’est de la gnognotte, disait-elle. Je me souviens de la Grande Inondation. Notre terrier s’est carrément effondré. On a eu froid et on est restés trempés pendant des jours ! (Elle caqueta, en se balançant d’avant en arrière.) On avait une mine de rats mouillés, je vous jure ! Plus un poil de sec, vous savez, et pas de feu pendant une semaine. Ah, ça, on peut dire qu’on a rigolé !

Les gnomes du Grand Magasin la fixaient en frissonnant.

— Et vous faites pas de souci, pour traverser la rase campagne, continua-t-elle sur le ton de la conversation. Neuf fois sur dix, y a rien qui vous boulottera.

— Oh, miséricorde ! laissa échapper une dame gnome d’une voix blanche.

— Mais si, j’ai été dans les champs des centaines de fois. C’est de la rigolade tant qu’on reste tout près de la haie et qu’on ouvre bien les yeux. C’est rare qu’on doive détaler.

Quand on apprit que la Land Rover s’était garée à l’endroit précis où l’on avait prévu de planter des bidules, l’humeur générale ne s’améliora pas. Les gnomes avaient passé une éternité l’été précédent à retourner le sol durci pour le transformer en une vague approximation de terre. Ils avaient planté des graines, qui n’avaient pas germé. Désormais, deux grandes ornières traversaient l’endroit, et un nouveau cadenas et une chaîne étaient accrochés à la grille.

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