Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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Le grésil commençait déjà à remplir les ornières. Du gasoil avait coulé à terre et étalait ses arcs-en-ciel sur toute la surface.

Et tout du long, Nisodème rappelait aux gens à quel point la situation avait été meilleure dans le Grand Magasin. Ils n’avaient pas vraiment besoin d’être convaincus. C’était vrai, après tout : la situation avait été meilleure. Et de loin.

D’accord, songea Dorcas, on peut rester au chaud, la nourriture ne manque pas, encore qu’il y ait des limites au nombre de façons d’accommoder le lapin et les patates. Le problème, c’est que Masklinn avait imaginé qu’une fois sortis du Grand Magasin, nous creuserions, nous construirions, nous chasserions, et nous affronterions tous le futur le menton haut et le sourire large. Chez certains jeunes, c’est bien le cas, pas de problème. Mais nous autres, les anciens, nous sommes trop rassis dans nos vieilles habitudes. Moi encore, ça va. J’aime bricoler ; je peux me rendre utile. Mais les autres… Tout ce qu’ils peuvent faire pour occuper le temps, c’est ronchonner. En ce domaine, ils sont passés maîtres.

Je me demande à quoi joue Nisodème. Il est trop ardent, si vous voulez mon avis.

J’aimerais bien que Masklinn revienne.

Ou même le jeune Gurder. C’était pas un mauvais bougre.

Trois jours de passés, déjà.

Les circonstances étant ce qu’elles étaient, il savait qu’il se sentirait mieux après être allé jeter un coup d’œil à Jekub.

6

I. Car sur la Colline vivait un Dragon remontant à la Construction du Monde.

II. Mais il était vieux et cassé, et il se mourait.

III. Et il portait sur son Front la Marque des Dragons.

IV. Et cette Marque était : Jekub.

La Gnomenclature, Jekub, Chapitre 1, Versets I-IV

Jekub.

Jekub, c’était à lui. Son petit secret. En fait, son énorme secret. Personne d’autre n’en connaissait l’existence, pas même les assistants de Dorcas.

Il était en train de farfouiller dans les grands hangars à demi en ruine, de l’autre côté de la carrière, un jour de l’été précédent. Il ne cherchait rien de précis, un bout de fil de fer utile, peut-être, quelque chose comme ça.

Alors qu’il fouinait dans les ténèbres, il se redressa et leva les yeux. Et Jekub était là.

La gueule béante.

Quelques secondes d’épouvante s’étaient égrenées jusqu’à ce que les yeux de Dorcas s’accoutument à la distance.

Par la suite, il avait passé beaucoup de temps en compagnie de Jekub, à l’inspecter, à le découvrir. Oui, le Jekub était masculin, sans aucun doute. Un mâle féroce, quoique vieux et blessé, comme un dragon qui se serait retranché là pour y dormir de son dernier sommeil. Ou peut-être comme ces gros animaux dont Grimma lui avait un jour montré l’image dans un livre. Les dînent-aux-aurores.

Mais Jekub ne passait pas son temps à ronchonner, ni à lui demander comment ça se faisait qu’il n’ait pas encore inventé la radio. Dorcas avait consacré maintes heures paisibles à faire la connaissance de Jekub. C’était un bon interlocuteur. En fait, c’était l’interlocuteur idéal, parce qu’on n’était pas obligé d’écouter son point de vue.

Dorcas secoua la tête. Plus le temps de penser à ça. Tout était en train de mal tourner.

Il décida d’aller trouver Grimma. Bien sûr, ce n’était qu’une fille. Mais elle semblait avoir la tête solidement vissée sur les épaules.

Le terrier scolaire était situé sous le plancher d’un ancien hangar, sur la porte duquel se lisait le mot cantine. C’était l’univers personnel de Grimma. Elle avait inventé l’école à l’intention des enfants, sous prétexte que, la lecture et l’écriture étant des connaissances difficiles à assimiler, il valait mieux s’en débarrasser le plus vite possible.

On y avait également installé la bibliothèque.

Dans la précipitation des dernières heures, les gnomes avaient réussi à sauver une trentaine de livres du Grand Magasin. Certains étaient très précieux (on consultait fréquemment Jardiner toute Vannée , et Dorcas connaissait presque par cœur Principes élémentaires de mécanique pour l’amateur ), mais les autres, eh bien… assez ardus…, et on ne les ouvrait pas souvent.

Quand Dorcas entra, Grimma se trouvait devant l’un d’eux. Elle se mordillait le pouce, un signe infaillible de concentration, chez elle.

On ne pouvait qu’admirer sa façon de lire. Non seulement Grimma était la meilleure lectrice parmi les gnomes, mais elle avait également le don stupéfiant de comprendre ce qu’elle lisait.

— Nisodème est en train de créer des ennuis, annonça-t-il en s’asseyant sur un banc.

— Je sais, répondit distraitement Grimma. On m’a raconté.

Elle empoigna le bord de la page à deux mains et la tourna avec un grognement d’effort.

— Je ne vois pas ce qu’il espère gagner, reprit Dorcas.

— Le pouvoir. Il aspire à la grandeur, tu comprends.

— Ça m’étonnerait qu’il puisse faire ça ici, répondit Dorcas, un peu sceptique. Dans le Grand Magasin, je veux bien. Il aurait trouvé le matériel adéquat. Six cent quatre-vingt-quinze francs avec sa batterie d’accessoires pour la propreté de toute la maison, ajouta-t-il, se remémorant avec un soupir le panonceau si familier.

— Non, je ne parle pas de ça, fit Grimma. C’est ce qu’on ressent quand il n’y a personne pour diriger. Je viens juste de lire quelque chose sur le sujet.

— Mais pour diriger, je suis là, non ? se plaignit Dorcas.

— Non, parce que personne ne fait réellement attention à ce que tu dis.

— Oh. Très aimable, merci.

— Ce n’est pas de ta faute. Il y a des gens comme Masklinn, Angalo ou Gurder qui savent faire écouter les gens, mais toi, tu n’arrives pas à capter leur attention, apparemment.

— Oh.

— Mais les boulons et les vis t’écoutent, eux. Tout le monde n’en est pas capable.

Dorcas y réfléchit. Il n’aurait jamais formulé la chose de cette manière. Était-ce un compliment ? Il décida que oui.

— Quand les gens doivent affronter un grand nombre de problèmes et qu’ils ne savent pas quoi faire, il y a toujours quelqu’un qui est prêt à raconter n’importe quoi, simplement pour obtenir le pouvoir, expliqua Grimma.

— Sans importance. Quand les autres reviendront, je suis sûr qu’ils régleront tout ça, conclut Dorcas sur un ton plus optimiste qu’il ne l’était vraiment.

— Oui, ils…

Grimma s’interrompit brusquement. Au bout d’un instant, Dorcas s’aperçut que ses épaules étaient agitées de spasmes.

— Quelque chose qui ne va pas ? s’enquit-il.

— Ça fait plus de trois jours, maintenant ! sanglota Grimma. Personne n’est jamais parti aussi longtemps ! Il a dû leur arriver quelque chose !

— Euh… Eh bien, ils devaient retrouver Richard Quadragénaire, et rien ne nous dit que…

— Et j’ai été si méchante avec lui avant qu’il parte ! Je lui ai parlé des grenouilles, et tout ce qu’il a su répondre, c’est une histoire de chaussettes !

Dorcas ne comprenait pas clairement le rôle que jouaient les grenouilles dans l’affaire. Quand il s’asseyait pour bavarder avec Jekub, le chapitre des grenouilles n’était jamais abordé.

— Hein ? demanda-t-il.

Grimma lui raconta l’histoire des grenouilles d’une voix entrecoupée de sanglots.

— Et je suis certaine qu’il n’avait pas la moindre idée de ce que je voulais lui dire, marmonna-t-elle. Et toi non plus.

— Oh, je ne sais pas. Tu veux dire que le monde était vraiment simple, autrefois, et qu’il est désormais plein de sujets passionnants et que tu n’auras jamais assez de ta vie entière pour tous les connaître. Comme la biologie, la climatologie. Enfin, je veux dire, avant que vous arriviez, les Dehoreux, je me contentais de bricoler tranquillement sans rien savoir du vaste monde.

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