Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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La folie était rare chez les gnomes. Dorcas avait le vague souvenir d’un gnome d’âge vénérable qui s’était une fois pris pour une théière. Mais il avait changé d’avis au bout de quelques jours.

Toutefois, Nisodème avait visiblement abusé quelque peu de l’air frais.

De toute évidence, un ou deux autres gnomes partageaient cette opinion.

— Je ne vois pas bien, dit l’un d’eux, comment Arnold Frères (fond. 1905) va arrêter ces humains. Sans vouloir offenser personne.

— Les humains nous embêtaient-ils quand nous étions dans le Grand Magasin ? demanda Nisodème.

— Ben, non, parce que…

— Alors, ayez foi en Arnold Frères (fond. 1905) !

— Mais ça n’a pas empêché la démolition du Grand Magasin, tout de même ? intervint une voix. Quand c’est arrivé, vous avez tous eu foi en Masklinn, Gurder, le camion. Et en vous-mêmes ! Nisodème n’arrête pas de répéter que vous êtes intelligents. Alors, essayez un peu de l’être !

Dorcas s’aperçut que c’était Grimma. Il n’avait jamais vu quelqu’un dans une telle fureur.

Elle se fraya un passage à travers la masse de gnomes inquiets jusqu’à se retrouver face à face avec Nisodème ou, du moins, face à sa poitrine, puisque l’orateur était juché sur un piédestal et pas elle. Nisodème appartenait à cette catégorie de gens qui adorent se percher sur quelque chose.

— Et alors, que va-t-il arriver, en réalité ? cria-t-elle. Quand vous aurez bâti le Grand Magasin, il se passera quoi ? Les humains entraient dans le Grand Magasin, tu n’es peut-être pas au courant ?

La bouche de Nisodème s’ouvrit et se ferma plusieurs fois. Puis il répondit :

— Mais ils respectaient le Règlement, à l’époque ! Oui ! Hum ! Voilà ce qu’ils faisaient ! Et la situation était meilleure, en ce temps-là !

Elle lui jeta un regard noir.

— Tu ne crois quand même pas que les gens vont gober ça ? demanda-t-elle.

Il y eut un silence.

— Faut reconnaître, articula très lentement un gnome d’âge avancé, que la situation était bien meilleure en ce temps-là.

Des gnomes frottèrent les pieds par terre d’un air embarrassé.

C’était le seul bruit qu’on entendait.

Le bruit des gens en train de traîner les pieds sur le sol d’un air embarrassé.

— Et ils ont gobé ça ! s’indigna Grimma. Comme ça ! Personne ne s’est donné la peine de réunir le Conseil ! Ils font ce qu’il leur dit de faire, et voilà !

Elle se trouvait dans l’atelier de Dorcas, sous un banc, dans le vieux garage de la carrière. Mon petit sanctuaire, comme il l’avait baptisé. Mon petit coin. Des bouts d’aluminium et de fil de fer jonchaient le sol. Le mur était couvert de griffonnages tracés avec un moignon de mine de crayon.

Dorcas, assis, tortillait machinalement un morceau de fil de fer.

— Tu es trop dure avec les gens, fit-il d’une voix calme. Il ne faut pas leur crier dessus comme ça. Ils en ont vu de toutes les couleurs. Ils ne comprennent plus rien quand on crie. Le Conseil, c’était bon quand la situation était calme. (Il haussa les épaules.) Et sans Masklinn, Gurder et Angalo, ma foi, je n’en vois plus vraiment l’utilité.

— Mais après tout ce qui s’est passé ! (Elle moulinait des bras.) Agir de façon aussi stupide, simplement parce qu’il leur a offert…

— … un peu de réconfort, acheva Dorcas.

Il secoua la tête. Impossible d’expliquer ça à des gens comme Grimma. Elle était gentille, elle avait un sacré cerveau, mais elle continuait à croire que tout le monde partageait son point de vue passionné. Ce que les gens voulaient vraiment, selon l’opinion de Dorcas, c’était qu’on leur fiche la paix. Le monde était assez compliqué comme ça, sans que certains se mêlent sans cesse de l’améliorer.

Masklinn l’avait compris. Il savait comment on fait faire aux gens ce qu’on veut qu’ils fassent, tout en leur laissant croire que l’idée vient d’eux. S’il avait bien une chose qui contrariait les gnomes, c’était qu’on leur dise : Voilà une idée parfaitement raisonnable. Comment peut-on être assez idiot pour ne pas le comprendre ?

Les gens n’étaient pas idiots. Mais c’étaient des gens, tout simplement.

— Viens donc, dit-il d’un ton las. Allons voir comment les panneaux progressent.

Le parquet d’une des grandes granges avait été entièrement dévolu à la confection des panneaux. Ou, plus exactement, des Panneaux. Un autre talent de Nisodème : décerner des majuscules aux mots. On pouvait les entendre quand il parlait.

Dorcas dut reconnaître que les Panneaux n’étaient pas une si mauvaise idée, après tout. Il se sentit coupable d’avoir une telle pensée.

Elle lui était venue quand Nisodème l’avait convoqué pour lui demander s’il y avait de la peinture dans la carrière. Sauf que désormais, la carrière avait été rebaptisée Nouveau Grand Magasin.

— Euh… avait répondu Dorcas… il y a quelques vieux pots. Du rouge et du blanc, surtout. Sous un des bancs. On réussira peut-être à faire sauter le couvercle avec un levier.

— Alors, fais-le. C’est très important. Hum. Nous devons placer des Panneaux, déclara le Papeteri.

— Des Panneaux. Bien sûr. Pour égayer un peu les lieux, c’est ça ?

— Non !

— Excuse, excuse, je m’étais simplement dit que…

— Des panneaux pour le portail !

Dorcas se gratta le menton.

— Pour le portail, répéta-t-il.

— Les Humains obéissent aux Panneaux, expliqua Nisodème en se calmant. Nous le savons. N’obéissaient-ils pas à ceux du Grand Magasin ?

— Oui, presque tous, opina Dorcas.

Animaux domestiques et Landaus doivent être tenus dans les bras, par exemple, l’avait toujours intrigué. Il y avait des tas d’humains qui ne portaient ni les uns ni les autres.

— Les Panneaux commandent aux humains de faire certaines choses et de ne pas en faire d’autres, expliqua Nisodème. Alors, au travail, mon bon Dorcas. Des Panneaux. Hum. Des Panneaux qui disent Non.

Dorcas avait longuement examiné l’idée pendant que des équipes de gnomes s’échinaient à faire sauter le couvercle des pots zébrés de peinture. Ils possédaient toujours le Code de la Route depuis l’époque du camion ; en ses pages, les panneaux étaient légion. Et il se souvenait de ceux du Grand Magasin.

Et puis, le coup de chance. D’habitude, les gnomes restaient au niveau du sol, mais Dorcas avait commencé à expédier à l’occasion ses jeunes assistants sur le grand bureau directorial, où l’on trouvait des bouts de papier utilisables. Maintenant, il avait besoin de comprendre ce que racontaient les panneaux.

Sacco et Nouty revinrent avec de grandes nouvelles.

Ils avaient trouvé d’autres Panneaux. Une grande affiche toute sale, punaisée au mur, couverte de panneaux.

— Des tas et des tas, expliqua Sacco, hors d’haleine, à son retour. Et vous savez quoi, m’sieur ? Vous savez quoi ? J’ai lu ce qui était marqué sur l’affiche, et ça disait : Santé, sobriété : sécurité sur le lieu de travail, ça disait : Respectez les Panneaux, et ça disait : Ils ont été placés pour votre protection.

— C’est ce qu’il y avait marqué sur l’affiche ? demanda Dorcas.

— Pour votre protection, répéta Sacco.

— Tu pourrais la décrocher ?

— Il y a un portemanteau juste à côté, s’enthousiasma Nouty. Je parie qu’on pourrait y lancer un grappin et ensuite tirer en direction de la fenêtre, et après…

— Oui, c’est ça, c’est ça, tu t’y entends pour ce genre d’opérations. (Nouty avait pour l’escalade une agilité d’écureuil.) Je suis sûr que Nisodème va être ravi, ajouta-t-il.

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