Terry Pratchett - Les petits dieux

Здесь есть возможность читать онлайн «Terry Pratchett - Les petits dieux» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1999, ISBN: 1999, Издательство: Atalante, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les petits dieux: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les petits dieux»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Or il advint qu’en ce temps-là le grand dieu Om s’adressa à Frangin, l’Elu : “Psst !” Frangin s’arrêta au milieu d’un coup de binette et fit du regard le tour du jardin du temple. “Pardon ?” lança-t-il. C’était une belle journée de printemps prime. Les moulins à prière tournaient joyeusement dans le vent qui tombait des montagnes. En altitude, un aigle solitaire décrivait des cercles. Frangin haussa les épaules et retourna à ses melons. Le grand dieu Om s’adressa derechef à Frangin l’Elu : “T’es sourd, mon gars ?” Une lourde responsabilité attend le jeune novice : prévenir une guerre sainte. Car il est des hérétiques, voyez-vous, pour prétendre, contrairement au dogme de l’Eglise, que le monde est plat et qu’il traverse l’univers sur le dos d’une immense tortue…

Les petits dieux — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les petits dieux», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

» VII. Il restait là, les yeux fixes. Alors j’y dis : Y a quelque chose qui va pas, mon révérend ? Sur quoi il condescend à m’répondre : Je l’entends pas. De qui vous causez ? je demande. Et il me répond : S’il était là, il m’enverrait un signe.

» VIII. Y a pas une once de vérité dans la rumeur qui dit que je m’suis sauvé à ce moment-là. C’était uniquement la pression de la foule. J’ai jamais été l’ami de la Quisition. Je leur ai p’t-être vendu à manger, mais j’ies ai toujours fait payer plus cher.

» Bon, bref, le v’là alors qui force le cordon de gardes qui retenait la foule et il s’arrête face à la porte. Les gardes, eux, savaient pas trop comment s’y prendre avec un évêque. Et je l’entends dire un truc du genre : Je t’ai emmené dans le désert, j’ai cru toute ma vie, accorde-moi au moins ça.

» Un truc dans ce goût-là, toujours bien. Un peu de yaourt ? En promotion. En bâtonnet. »

Om franchit un muret couvert de lierre en saisissant des vrilles dans son bec et en se hissant à la force des muscles du cou. Puis il dégringola de l’autre côté. La Citadelle restait toujours aussi loin.

L’esprit de Frangin flamboyait comme un fanal dans celui d’Om. Il existe une tendance à la folie chez qui partage des moments privilégiés avec les dieux, et elle animait désormais le jeune homme.

« C’est trop tôt ! hurla Om. Il te faut des adeptes ! Tu ne peux pas être seul ! Tu n’y arriveras pas tout seul ! Tu dois d’abord trouver des disciples ! »

Simonie se retourna pour regarder la Tortue sur toute sa longueur. Trente hommes se tenaient tapis sous la carapace d’un air craintif.

Un caporal salua.

« L’aiguille est au point voulu, sergent. »

Le sifflet de cuivre stridula.

Simonie empoigna les cordes de direction. Voilà à quoi devrait ressembler la guerre, se dit-il. Plus d’incertitude sur le sort des armes. Quelques autres Tortues comme celle-ci et plus jamais personne ne se battrait.

« Attention », fit-il.

Il tira énergiquement sur le grand levier.

Le métal friable se brisa net dans sa main.

Donnez-moi un levier assez long et je soulève le monde. Ce sont les leviers douteux qui posent un problème.

Dans les profondeurs de la plomberie clandestine du temple, Tefervoir referma solidement les mâchoires de sa clé sur un tuyau de bronze et entreprit de dévisser prudemment l’écrou. Qui résista. Il changea de position et grogna tandis qu’il forçait davantage.

Dans un triste petit bruit métallique, le tuyau se tordit… et céda.

De l’eau jaillit et le frappa en pleine figure. Il lâcha son outil et tenta d’endiguer la fuite avec les doigts, mais l’eau lui coula autour des mains et dévala en gargouillant le conduit vers un des poids.

« Arrêtez-la ! Arrêtez-la ! cria-t-il.

— Quoi ? fit Fergmen en dessous.

— Arrêtez l’eau.

— Comment ?

— Le tuyau, il est cassé !

— C’est ce qu’on voulait faire, je croyais ?

— Pas encore !

— Criez pas comme ça, monsieur ! Y a des gardes dans l’coin ! »

Tefervoir laissa l’eau se déverser un moment, le temps de se débarrasser tant bien que mal de sa robe. Puis il enfonça le tissu détrempé dans le tuyau. Le bouchon de fortune fut recraché avec force, alla claquer avec un bruit mouillé contre l’entonnoir de plomb et glissa le long de la paroi jusqu’à bloquer le tube qui menait aux poids. L’eau s’accumula à sa suite puis déborda par terre.

Tefervoir jeta un coup d’œil au poids. Il n’avait pas commencé à bouger. Il se détendit un peu. Maintenant, à condition qu’il reste assez d’eau pour faire tomber le poids…

« Vous deux, là… bougez pas. »

Il tourna la tête, l’esprit engourdi.

Un costaud en robe noire se dressait dans l’entrée endommagée. Derrière lui, un garde brandissait une épée éloquente.

« Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous faites ici ? »

Tefervoir n’hésita qu’un instant.

Il eut un geste avec sa clé à molette.

« Ben, c’est l’point d’attache, dame, fit-il. Z’avez une fuite comac au point d’attache. Pas croyab’ que ça tienne. »

L’homme pénétra dans la salle. Il fixa un moment Tefervoir d’un regard aussi noir qu’indécis puis leva la tête vers le tuyau bouillonnant. Avant de revenir à Tefervoir.

« Mais vous n’êtes pas… » commença-t-il.

Il pivotait lorsque Fergmen frappa violemment le garde avec un tronçon de tuyau. Lorsqu’il se retourna à nouveau, la clé de Tefervoir le percuta en plein dans le ventre. L’apprenti philosophe n’était pas une force de la nature, mais la clé était longue et le principe bien connu du levier fit le reste. L’homme se plia en deux puis s’affaissa en arrière contre un des poids.

Ce qu’il advint ensuite se déroula comme au ralenti. Le diacre Cuspide s’agrippa au poids pour se soutenir. Le poids s’enfonça, lourdement, la masse du diacre s’ajoutant à celle de l’eau. L’homme s’agrippa plus haut. Le poids s’enfonça davantage, disparut sous le bord de la fosse. Cuspide chercha à se rétablir à nouveau, mais cette fois il n’avait rien à quoi s’accrocher et il bascula sur le poids qui chutait. Tefervoir vit son visage levé vers lui tandis que le poids filait dans les ténèbres.

Un levier pouvait soulever le monde. Pas de doute, il l’avait drôlement soulevé pour le diacre Cuspide. Il l’avait mis hors de sa portée.

Fergmen, debout au-dessus du garde, brandissait son tuyau.

« Je l’connais, celui-là, dit-il. J’vais lui flanquer un…

— Surtout pas !

— Mais… »

Au-dessus d’eux une transmission se mit en branle dans un bruit métallique. On entendit au loin grincer du bronze contre du bronze.

« Faut s’esbigner d’ici, dit Tefervoir. Seuls les dieux savent ce qui se passe là-haut. »

Et les coups plurent sur la carapace de la Tortue Mobile immobile.

« Merde ! Merde ! Merde ! braillait Simonie en tapant encore dessus. Avance ! Je t’ordonne d’avancer ! Tu comprends donc pas l’éphébien ! Avance ! »

La machine immobile lâcha de la vapeur et refusa de bouger.

Et Om se hissa au sommet de la pente d’une petite colline. On en était donc là. Il ne lui restait qu’un moyen d’atteindre la Citadelle désormais.

Une chance sur un million, avec de la veine.

Et Frangin se tenait devant les portes gigantesques, indifférent à la foule et aux marmonnements des gardes.

La Quisition pouvait arrêter n’importe qui, mais les gardes ne savaient pas trop ce qu’il en coûtait d’appréhender un archevêque, surtout un archevêque aussi récemment promu par le prophète.

Rien qu’un signe, songea Frangin dans la solitude de ses pensées.

Les portes tremblèrent et pivotèrent lentement.

Frangin s’avança. Il n’était pas entièrement conscient maintenant, n’obéissait à aucune logique accessible au commun des mortels. Il ne restait plus en lui qu’une petite étincelle encore capable de constater l’état de son esprit et de penser : Voilà peut-être ce que les grands prophètes ont éprouvé en permanence.

Les milliers de fidèles présents dans le temple jetaient des coups d’œil circulaires, en pleine confusion. Les chœurs des cémois inférieurs suspendirent leur psalmodie. Frangin remonta l’allée, seul être animé d’un objectif dans la cohue soudain ahurie.

Vorbis se dressait au centre du temple sous la voûte du dôme. Des gardes se précipitèrent vers Frangin, mais Vorbis leva la main en un geste à la fois aimable et péremptoire.

Frangin embrassa alors la scène du regard. Il reconnut le bourdon d’Ossaire, la cape d’Abbysse, les sandales de Céna. Et, soutenant le dôme, les statues massives des quatre premiers prophètes. Il ne les avait jamais vues. Il en avait entendu parler chaque jour de son enfance.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les petits dieux»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les petits dieux» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les petits dieux»

Обсуждение, отзывы о книге «Les petits dieux» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x