Terry Pratchett - Les petits dieux

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Or il advint qu’en ce temps-là le grand dieu Om s’adressa à Frangin, l’Elu : “Psst !” Frangin s’arrêta au milieu d’un coup de binette et fit du regard le tour du jardin du temple. “Pardon ?” lança-t-il. C’était une belle journée de printemps prime. Les moulins à prière tournaient joyeusement dans le vent qui tombait des montagnes. En altitude, un aigle solitaire décrivait des cercles. Frangin haussa les épaules et retourna à ses melons. Le grand dieu Om s’adressa derechef à Frangin l’Elu : “T’es sourd, mon gars ?” Une lourde responsabilité attend le jeune novice : prévenir une guerre sainte. Car il est des hérétiques, voyez-vous, pour prétendre, contrairement au dogme de l’Eglise, que le monde est plat et qu’il traverse l’univers sur le dos d’une immense tortue…

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« Salut, affreux petit crétin jaune », fit le diacre.

Hochement de tête, sourire.

« Tu ne dis jamais un putain de mot, hein ? »

Sourire, sourire.

« Imbécile. »

Sourire. Sourire. Attente.

Tefervoir recula.

« Bon, fit-il, vous êtes sûr d’avoir tout compris, hé ?

— Facile, répondit Simonie qui avait pris place sur la selle de la Tortue.

— Répétez.

— On alimente la boîte à feu, récita le sergent. Puis, quand l’aiguille rouge indique XXVI, on tourne le robinet de cuivre ; quand le sifflet de bronze siffle, on actionne le grand levier. Et on dirige en tirant sur les cordes.

— C’est ça », dit Tefervoir. Mais il restait indécis. « C’est une machine de précision, ajouta-t-il.

— Et moi un soldat de métier, répliqua Simonie. Pas un paysan superstitieux.

— Parfait, parfait. Bé… si vous êtes sûr… »

Ils avaient eu le temps d’apporter quelques finitions à la Tortue Mobile. La carapace se hérissait d’arêtes en dents de scie et les roues de piques. Et, bien entendu, le tuyau de dégagement de la vapeur en excédent… Il se posait des questions sur le tuyau de dégagement de la vapeur en excédent…

« C’est qu’une machine, dit Simonie. Ça me pose pas de problème.

— Donnez-nous une heure, alors. Faudrait que vous arriviez au temple quand on ouvrira les portes.

— D’accord. Compris. Allez-y. Le sergent Fergmen connaît l’chemin. »

Tefervoir observa le tuyau de dégagement de la vapeur et se mordit les lèvres. Je ne sais pas quel effet ça va faire sur l’ennemi, songea-t-il, mais moi, ça me fout la trouille.

Frangin se réveilla, ou du moins cessa de vouloir dormir. Lou-tsé était parti. Sûrement balayer quelque part.

Il erra par les couloirs désertés du quartier des novices. Le nouveau cénobiarche ne serait pas couronné avant des heures. Il fallait d’abord procéder à des dizaines de cérémonies. Toutes les personnalités investiraient la grand-place et les esplanades avoisinantes, de même que la foule encore plus grande des anonymes sans importance. Oubliées les sextines, personne ne psalmodiait les prières interminables. La Citadelle aurait pu passer pour morte sans le formidable rugissement ambiant indéfinissable de dizaines de milliers de gens gardant le silence. La lumière du jour tombait par les puits de lumière.

Frangin ne s’était jamais senti aussi seul. Le désert débordait de joie en comparaison. La veille au soir… la veille au soir, avec Lou-tsé, tout lui avait paru si clair. La veille au soir, il se sentait d’humeur à défier Vorbis, là, tout de suite. La veille au soir, il lui semblait avoir une chance. Tout était possible, la veille au soir. Voilà l’ennui, avec les veilles au soir. Elles sont toujours suivies de ces fichus matins.

Il atteignit d’un pas nonchalant le niveau des cuisines avant d’émerger dans le monde extérieur. Deux ou trois cuisiniers s’affairaient à préparer le repas cérémoniel – viande, pain et sel – mais ils ne lui prêtèrent aucune attention.

Il s’assit devant un des abattoirs. Il y avait, il le savait, une porte de service quelque part dans les parages. Sans doute que personne ne l’arrêterait, aujourd’hui, s’il décidait de sortir. Aujourd’hui, on allait plutôt s’occuper des indésirables qui chercheraient à entrer.

Il lui suffisait de partir. Le désert lui avait paru agréable, en dehors de la soif et de la faim. Saint Ongulent, avec sa folie et ses champignons, vivait exactement comme il fallait. Ce n’est pas grave de s’abuser soi-même du moment qu’on s’arrange pour ne pas le savoir et qu’on le fait bien. La vie était beaucoup plus simple, dans le désert.

Mais une dizaine de gardes se tenaient de faction près de la porte. Il leur trouva la mine patibulaire. Il regagna son siège, à l’abri des regards dans un renfoncement, et contempla les pavés d’un œil morne.

Si Om était en vie, il enverrait un signe, non ?

Une grille près des sandales de Frangin se souleva de quelques centimètres et glissa de côté. L’ex-novice fixa l’ouverture.

Une tête encapuchonnée apparut, fixa à son tour Frangin et disparut. On chuchota sous terre. La tête réapparut, suivie d’un corps. L’inconnu se hissa sur les pavés. Il repoussa son capuchon. Il fit à Frangin un sourire de connivence, se mit un doigt sur les lèvres puis, sans crier gare, se jeta sur lui dans une intention agressive.

Frangin boula sur les pavés et leva les mains frénétiquement en voyant luire une lame. Une main sale se plaqua sur sa bouche. Une lame de couteau forma une image dramatique et définitive dans la lumière…

« Non !

— Pourquoi donc ? On a dit qu’on commencerait par tuer tous les prêtres !

— Pas celui-là ! »

Frangin osa tourner les yeux de côté. La deuxième silhouette qui s’extrayait du trou portait elle aussi une robe sale, mais il n’y avait pas à se tromper sur la coiffure en hérisson.

« Tefervoir ? voulut-il dire.

— La ferme, toi, fit l’autre homme en lui appuyant le couteau sur la gorge.

— Frangin ? dit Tefervoir. Bé, vous êtes vivant ? »

Frangin regarda tour à tour son ravisseur puis Tefervoir d’un air éloquent, espéra-t-il, comme pour dire qu’il était prématuré de statuer sur ce point précis.

« Il est réglo, dit Tefervoir.

— Réglo ? C’est un prêtre !

— Mais il est de notre côté. Pas vrai, Frangin ? »

Frangin s’efforça d’opiner et songea : Je suis du côté de tout le monde. Ce serait bien si, pour une fois, on était du mien.

La main se décolla de sa bouche, mais le couteau garda le contact avec sa gorge. L’esprit de Frangin, d’ordinaire circonspect, réagit comme le vif-argent.

« La Tortue se meut ? » hasarda-t-il.

Le couteau se retira, manifestement à contrecœur.

« J’y fais pas confiance, dit l’homme. On devrait au moins le fourrer dans l’trou.

— Frangin est des nôtres, répéta Tefervoir.

— C’est vrai. C’est vrai, dit Frangin. C’est qui, les vôtres ? »

Tefervoir se pencha plus près.

« Comment elle va, votre mémoire ?

— Bien, hélas.

— Parfait. Parfait. Hum. Ce serait une bonne idée que vous restiez à l’abri, comprenez… on ne sait jamais ce qui peut arriver. Souvenez-vous de la Tortue. Té, évidemment que vous vous en souviendrez.

— Qu’est-ce qui peut arriver ? »

Tefervoir lui tapota l’épaule, ce qui rappela Vorbis à l’ex-novice. Vorbis, qui ne touchait personne dans sa tête, touchait beaucoup avec les mains.

« Bé, vaut mieux que vous ne sachiez pas ce qui se passe, dit Tefervoir.

— Mais je ne sais pas ce qui se passe, répliqua Frangin.

— Parfait. Continuez comme ça. »

Le costaud fit un geste avec son couteau vers les tunnels qui menaient dans la roche.

« On y va ou quoi ? » demanda-t-il.

Tefervoir lui courut après avant de s’arrêter un bref instant pour se retourner.

« Faites attention, dit-il. On a besoin de ce que vous avez dans la tête ! »

Frangin les regarda partir.

« Moi aussi », murmura-t-il.

Et il se retrouva une fois de plus tout seul.

Puis il songea : Doucement. Je ne suis pas obligé de rester ici. Je suis évêque. Je peux au moins regarder. Om est parti et le monde touche à sa fin, alors je peux au moins y assister.

Dans un claquement de sandales, Frangin se mit en marche vers le palais.

Les évêques, comme les fous, se déplacent en diagonale. Voilà pourquoi ils surgissent souvent là où le roi ne les attend pas.

« Espèce de pauvre crétin ! Ne va pas par là ! »

Le soleil culminait désormais au firmament. En fait, il devait même se coucher, si les théories d’Honorbrachios sur la vitesse de la lumière ne se fourvoyaient pas, mais en matière de relativité, le point de vue de l’observateur revêt une grande importance, et, du point de vue d’Om, l’astre du jour était une boule dorée dans un ciel d’un orange flamboyant.

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