Terry Pratchett - Les petits dieux

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Or il advint qu’en ce temps-là le grand dieu Om s’adressa à Frangin, l’Elu : “Psst !” Frangin s’arrêta au milieu d’un coup de binette et fit du regard le tour du jardin du temple. “Pardon ?” lança-t-il. C’était une belle journée de printemps prime. Les moulins à prière tournaient joyeusement dans le vent qui tombait des montagnes. En altitude, un aigle solitaire décrivait des cercles. Frangin haussa les épaules et retourna à ses melons. Le grand dieu Om s’adressa derechef à Frangin l’Elu : “T’es sourd, mon gars ?” Une lourde responsabilité attend le jeune novice : prévenir une guerre sainte. Car il est des hérétiques, voyez-vous, pour prétendre, contrairement au dogme de l’Eglise, que le monde est plat et qu’il traverse l’univers sur le dos d’une immense tortue…

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« … ma femme, malade de…

— D’accord ! »

Vlan…

« … nettoyez le puits de notre village, pollué par…

— Ça marche ! »

Vlan…

« … tous les ans, les sauterelles s’amènent…

— Promis ! Seulement… »

Vlan…

« … perdu en mer depuis cinq mois…

— … arrêtez de me donner des coups de pied ! »

La tortue atterrit, à l’endroit, dans un espace momentanément dégagé.

Offerte à la vue…

Une grande partie de la vie animale repose sur la reconnaissance des formes, en particulier celles du chasseur et du chassé. Pour l’œil non averti, la forêt n’est… disons, que de la forêt ; pour l’œil de la colombe, ce n’est qu’un décor verdâtre sans intérêt autour du faucon qu’on n’a pas repéré sur la branche d’un arbre. Pour le tout petit point de la buse en chasse en altitude, le panorama général du monde n’est qu’une brume autour de la proie qui détale dans l’herbe.

De son perchoir sur les Cornes, l’aigle bondit dans les airs.

Heureusement, la même conscience des formes qui rendait la tortue si évidente sur une place grouillante d’humains fit pivoter l’œil unique rempli d’appréhension du petit reptile vers les cieux.

L’aigle est un animal déterminé. Une fois son menu en tête, il s’y tient jusqu’à ce qu’il ait obtenu satisfaction.

Deux légionnaires divins se tenaient de faction devant la porte de Vorbis. Lorsque Frangin frappa craintivement au battant, ils lui jetèrent un regard en coin comme s’ils cherchaient une raison de le passer à tabac.

Un petit prêtre gris ouvrit la porte et introduisit le novice dans une antichambre à peine meublée. Il lui désigna d’un doigt éloquent un tabouret.

Frangin s’assit. Le prêtre disparut derrière un rideau. Frangin fit d’un coup d’œil le tour des lieux et…

Les ténèbres l’engloutirent. Avant qu’il puisse bouger – et dans le meilleur des cas les réflexes de Frangin manquaient déjà de coordination –, une voix près de son oreille lui dit : « Écoute, frère, ne panique pas. Je t’ordonne de ne pas paniquer. »

Un tissu masquait la figure du novice.

« Hoche la tête, mon garçon. »

Frangin hocha la tête. Ils te mettent un capuchon sur la figure. Tous les novices savaient ça. Des histoires circulaient dans les dortoirs. Ils te mettent un capuchon sur la figure, comme ça les inquisiteurs ignorent sur qui ils travaillent…

« Bien. Maintenant nous allons passer dans la pièce d’à côté. Fais attention où tu poses les pieds. »

Des mains l’aidèrent à se relever et à traverser l’antichambre. Dans son brouillard d’incompréhension, il sentit la caresse du rideau, après quoi on le fit descendre en cahotant quelques marches puis entrer dans une salle au sol sablonneux. Les mains le firent pivoter plusieurs fois sur lui-même, fermement mais sans malveillance, et le conduisirent ensuite dans un couloir. Il entendit le bruissement d’un autre rideau puis eut l’impression indéfinissable d’un espace plus vaste.

Plus tard, bien plus tard, Frangin se rendit compte d’une chose : il n’éprouvait aucune terreur. On lui avait enfilé un capuchon sur la tête chez le chef de la Quisition, et il n’avait même pas eu l’idée d’éprouver de la terreur. Parce qu’il avait la foi.

« Il y a un tabouret derrière toi. Assieds-toi. »

Frangin s’assit.

« Tu peux ôter le capuchon. »

Frangin ôta le capuchon.

Il cligna des yeux.

Assises sur des tabourets à l’autre bout de la salle, chacune flanquée de deux saints légionnaires, siégeaient trois silhouettes. Il reconnut le visage aquilin du diacre Vorbis ; les deux autres étaient un petit râblé et un obèse. Non pas fortement charpenté comme Frangin, mais un vrai gras-double. Tous trois portaient des robes grises toutes simples.

Aucune trace de fers rouges ni même de scalpels.

Les trois hommes avaient le regard fixe.

« Novice Frangin ? » fit Vorbis.

Frangin opina.

Vorbis lâcha un petit rire, du genre qu’émettent les gens très intelligents quand ils songent à quelque chose de sans doute pas très amusant. « Et, bien entendu, un jour il faudra t’appeler frère Frangin, dit-il. Voire père Frangin. Une source de confusion, je trouve. Il vaut mieux éviter ça. Je crois qu’il va falloir veiller à ce que tu deviennes le sous-diacre Frangin au plus tôt ; qu’en penses-tu ? »

Frangin n’en pensait rien. Il avait vaguement conscience qu’on lui parlait d’avancement, mais son cerveau connaissait un passage à vide.

« Bon, passons à autre chose, fit Vorbis du ton légèrement exaspéré de qui comprend les efforts que va coûter la conversation. Est-ce que tu reconnais ces pères érudits à ma droite et à ma gauche ? »

Frangin fit non de la tête.

« Bien. Ils ont des questions à te poser. »

Frangin fit oui de la tête.

L’obèse se pencha en avant.

« Tu as une langue, mon garçon ? »

Frangin opina. Puis il se dit que ça ne suffisait peut-être pas, aussi la tira-t-il pour l’offrir à l’examen.

Vorbis posa une main apaisante sur le bras de l’obèse.

« Je crois que notre jeune ami est un peu impressionné », dit-il d’une voix douce. Il sourit.

« Bon, Frangin – rentre-la, s’il te plaît –, je vais te poser quelques questions. Tu comprends ? »

Frangin opina.

« Quand tu es venu dans mes appartements, tu es resté quelques secondes dans l’antichambre. Décris-la-moi, je te prie. »

Frangin le fixa avec des yeux de grenouille. Mais les turbines de la mémoire se mirent en branle malgré lui et propulsèrent les renseignements au premier plan de son esprit.

« C’est une pièce d’environ trois mètres carrés. Avec des murs blancs. Il y a du sable par terre sauf dans le coin près de la porte où les dalles sont visibles. Une fenêtre dans le mur d’en face, deux mètres de haut environ. Trois barreaux à la fenêtre. Un tabouret à trois pieds. Une icône sainte du prophète Ossaire, gravée dans du bois d’aphacia et incrustée de feuilles d’argent. Une éraflure dans le coin en bas à gauche du cadre. Une étagère sous la fenêtre. Il n’y a rien sur l’étagère à part un plateau. »

Vorbis dressa ses longs doigts effilés en clocher devant son nez.

« Sur le plateau ? fit-il.

— Je vous demande pardon, monseigneur ?

— Qu’y avait-il sur le plateau, mon fils ? »

Des images tourbillonnèrent devant les yeux de Frangin.

« Sur le plateau, il y avait un dé à coudre. Un dé à coudre en bronze. Et deux aiguilles. Il y avait aussi un bout de corde. Des nœuds dans la corde. Trois nœuds. Et neuf pièces de monnaie. Sur le plateau il y avait une tasse d’argent décorée de motifs de feuilles d’aphacia. Il y avait une grande dague, en acier je crois, au manche noir avec sept arêtes dessus. Sur le plateau il y avait un petit morceau de tissu noir. Et aussi une ardoise et un style…

— Parle-moi des pièces, murmura Vorbis.

— Trois étaient des centimes de la Citadelle, dit aussitôt Frangin. Deux se présentaient du côté des Cornes, et une du côté de la couronne septuple. Quatre pièces étaient toutes petites et en or. Il y avait des lettres dessus que… que je n’ai pas su lire, mais si vous me donnez un style, je crois que j’arriverai à les…

— C’est une espèce de numéro ? demanda l’obèse.

— Je vous assure, fit Vorbis, que ce jeune homme a vu toute l’antichambre en moins d’une seconde. Frangin… parle-nous des autres pièces.

— Les autres pièces étaient grosses. En bronze. Des derechmi d’Éphèbe.

— Comment le sais-tu ? On n’en voit pas beaucoup à la Citadelle.

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