Terry Pratchett - Les petits dieux

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Or il advint qu’en ce temps-là le grand dieu Om s’adressa à Frangin, l’Elu : “Psst !” Frangin s’arrêta au milieu d’un coup de binette et fit du regard le tour du jardin du temple. “Pardon ?” lança-t-il. C’était une belle journée de printemps prime. Les moulins à prière tournaient joyeusement dans le vent qui tombait des montagnes. En altitude, un aigle solitaire décrivait des cercles. Frangin haussa les épaules et retourna à ses melons. Le grand dieu Om s’adressa derechef à Frangin l’Elu : “T’es sourd, mon gars ?” Une lourde responsabilité attend le jeune novice : prévenir une guerre sainte. Car il est des hérétiques, voyez-vous, pour prétendre, contrairement au dogme de l’Eglise, que le monde est plat et qu’il traverse l’univers sur le dos d’une immense tortue…

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— Un jeune homme pétri de lectures dévotes, dit Vorbis.

— Euh… fit Nonroid, non. Il ne sait pas lire. Ni écrire.

— Ah. Un paresseux. »

Le diacre n’était pas partisan des zones de flou. La bouche de Nonroid s’ouvrit et se referma en silence tandis qu’il cherchait les mots appropriés. « Non, rectifia-t-il. Il essaye. On est sûrs qu’il essaye. Seulement, on le dirait incapable de faire le… de comprendre le lien entre les lettres et leur sonorité.

— Vous lui avez donné les verges pour ça, au moins ?

— Ça ne lui fait pas grand effet, semble-t-il, monseigneur.

— Comment, alors, est-il devenu un élève aussi excellent ?

— Il écoute », répondit Nonroid.

Personne n’écoutait comme Frangin, médita-t-il. Du coup, il rendait l’enseignement difficile. C’était comme… comme se trouver dans une immense caverne. Tout ce qu’on disait disparaissait dans les profondeurs insatiables de la tête de Frangin. Son taux d’absorption pouvait réduire des professeurs imprudents au bredouillis puis au silence tandis que chacune de leurs paroles s’engouffrait dans ses oreilles.

« Il écoute tout, dit Nonroid. Et il regarde tout. Rien ne lui échappe. »

Vorbis baissa à nouveau les yeux sur Frangin.

« Et je ne l’ai jamais entendu dire un mot méchant, reprit Nonroid. Les autres novices se moquent de temps en temps de lui. Ils l’appellent “le gros bœuf d’Omnia”. Vous savez comment ça se passe. »

Le regard de Vorbis embrassa les mains comme des jambons et les jambes comme des troncs d’arbre du novice.

Il avait l’air plongé dans de profondes réflexions.

« Ne sait ni lire ni écrire, fit-il. Mais extrêmement loyal, vous dites ?

— Loyal et dévot, renchérit Nonroid.

— Et une bonne mémoire, murmura le diacre.

— Mieux que ça. Rien à voir avec la mémoire. »

Vorbis prit une décision, sembla-t-il.

« Envoyez-le-moi quand il sera rétabli », dit-il.

Nonroid eut l’air paniqué.

« Je veux simplement lui parler, le rassura Vorbis. J’ai peut-être un emploi pour lui.

— Oui, monseigneur ?

— J’ai le sentiment que le grand dieu Om suit des voies impénétrables. »

La haute altitude. Nul autre bruit que le sifflement du vent dans les plumes.

L’aigle se laissait porter par les courants aériens, les yeux braqués sur les bâtiments miniatures de la Citadelle sous lui.

Il l’avait lâchée quelque part et maintenant il n’arrivait plus à la retrouver. Quelque part en dessous, dans ce petit carré de verdure.

Les abeilles bourdonnaient parmi les fleurs de haricot. Et le soleil cognait sur la carapace ventrale d’Om.

Il y a aussi un enfer pour les tortues.

Il était désormais trop fatigué pour gigoter des pattes. Il ne voyait rien d’autre à faire : gigoter des pattes. Ainsi que sortir la tête aussi loin que possible et l’agiter en tous sens dans l’espoir de faire contrepoids pour se redresser.

On meurt quand on n’a pas de fidèles, c’est le souci habituel d’un petit dieu. Mais on meurt aussi quand on meurt.

Dans un coin de son cerveau non obnubilé par l’idée de chaleur, il sentait la terreur et la confusion de Frangin. Il n’aurait pas dû agir ainsi envers le jeune gars. Bien sûr qu’il ne gardait pas les yeux braqués en permanence sur lui. Quel dieu s’amuse à ça ? Qui s’intéresse aux faits et gestes des hommes ? L’important, c’est la foi. Il avait seulement péché le souvenir dans la mémoire du novice, histoire de l’impressionner, comme un illusionniste qui sort un œuf de l’oreille d’un spectateur.

Je suis sur le dos, j’ai de plus en plus chaud et je vais mourir pour de bon…

Et pourtant… Et pourtant… cette saloperie d’aigle l’avait laissé tomber sur un tas de fumier. Un imbécile de première, cet aigle-là. Toute une ville de cailloux bâtie sur un caillou dans une région caillouteuse, et il avait atterri sur la seule surface capable de briser sa chute sans lui briser les reins. Tout près d’un croyant, par-dessus le marché.

Curieux, ça. À se demander s’il n’y avait pas de la divine providence là-dessous, sauf que c’était lui, la divine providence… qui gisait sur le dos, commençait à cuire, se préparait à mourir pour de bon…

Cet homme qui l’avait mis à l’envers… L’expression sur son visage tout de douceur… Il s’en souviendrait. Une expression, non pas de cruauté, mais d’un niveau d’existence différent… Une expression de paix horrible…

Une ombre passa devant le soleil. Om braqua son œil sur la figure de Lou-tsé au-dessus de lui, qui le contemplait d’un air aimable et compatissant. Et qui le retourna à l’endroit. Puis qui ramassa son balai et s’en repartit tranquillement sans un regard en arrière.

Om s’affaissa et reprit son souffle. Puis il retrouva le moral.

Il y a quelqu’un qui m’aime bien là-haut, songea-t-il. Et c’est Moi.

Le sergent Simonie attendit d’être revenu dans ses quartiers avant de déplier son bout de papier.

Il ne fut aucunement surpris d’y découvrir un petit dessin de tortue. C’était lui l’heureux veinard.

Il avait toujours vécu pour un tel instant. Quelqu’un devait ramener l’auteur de la Vérité qui serait le symbole du mouvement. Ce ne pouvait qu’être lui. Un seul regret : il ne devait pas tuer Vorbis.

Mais la chose se ferait, et au vu de tout le monde.

Un de ces jours. Devant le temple. Sinon, personne n’y croirait.

Om suivait clopin-clopant un couloir sableux.

Il avait traîné un moment après la disparition de Frangin. Traîner est une autre spécialité des tortues. Elles sont pour ainsi dire championnes du monde de la discipline.

Foutu gamin inutile, songeait-il. Ça m’apprendra à vouloir m’adresser à un novice à peine cohérent.

Évidemment, le vieux tout maigre n’avait pas réussi à l’entendre. Pas plus que le maître queux. Enfin, le vieux devait être sourd. Quant au cuisinier… Om prit mentalement note de prévoir, une fois qu’il aurait retrouvé ses pleins pouvoirs divins, un sort particulier pour le cuisinier. Il ne savait pas exactement en quoi consisterait le sort en question, mais il serait à base d’eau bouillante et des carottes interviendraient sûrement quelque part dans la recette.

Il goûta un moment cette idée. Mais elle le menait où ? Nulle part ailleurs que dans ce jardin minable, sous la forme d’une tortue. Il savait comment il était arrivé là – il lança un regard noir de terreur sourde au tout petit point dans le ciel en qui l’œil de la mémoire reconnaissait un aigle – et il ferait mieux de trouver un moyen plus terrestre d’en sortir à moins de vouloir passer le mois à venir caché sous une feuille de melon.

Une autre pensée lui vint. C’est bon à manger, ces trucs-là !

Quand il aurait recouvré ses pouvoirs, il passerait le temps qu’il faudrait à mettre au point de nouveaux enfers. Et aussi deux ou trois nouveaux préceptes. « Tu ne mangeras pas la chair de la tortue. » Pas mal, celui-là. Il s’étonnait de ne pas y avoir pensé plus tôt. Le contexte, tout était là.

Et s’il en avait imaginé un autre comme « Tu auras intérêt de ramasser toute tortue en détresse et de la transporter partout où elle le désire sauf (très important) si tu es un aigle », il ne serait pas dans un tel pétrin aujourd’hui.

Il n’y avait pas à tortiller. Il lui fallait trouver le cénobiarche en personne. Une personnalité comme un grand prêtre arriverait forcément à l’entendre.

Et il demeurait forcément quelque part dans cette ville. Les grands prêtres ne bougeaient guère, d’ordinaire. Il ne serait pas trop difficile à dénicher. Et Om avait beau habiter pour l’instant la carapace d’une tortue, il n’en restait pas moins un dieu. Alors comment lui serait-il difficile de dénicher le grand prêtre ?

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