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Robert Silverberg: Les montagnes de Majipoor

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Robert Silverberg Les montagnes de Majipoor

Les montagnes de Majipoor: краткое содержание, описание и аннотация

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Majipoor est l’une des plus belles créations de Robert Silverberg. Il a exploré l’histoire et la géographie de cette planète géante dans trois de ses oeouvres les plus fameuses, , et . Dans le quatrième volet de cette immense fresque, indépendant des précédents, il s’attache à suivre le destin du prince Harpirias. Ce jeune homme brillant et plein d’avenir a offensé par mégarde l’un des hommes les plus influents de Majipoor, et le voilà relégué dans une lointaine province à un obscur poste administratif qui le fait périr d’ennui. Son seul espoir de regagner un jour le Mont du Château passe par une mission dangereuse. Il lui faudrait, au péril de sa vie, s’aventurer chez des barbares mythiques qui peupleraient une vallée perdue tout près du pôle glacé pour négocier la libération de quelques savants. Flanqué de rudes Skandars à quatre bras et d’un interprète Métamorphe à la loyauté incertaine, il se risque sans enthousiasme loin du monde, loin de ce qu’il croit être la vie. Pour y apprendre le courage et y trouver, peut-être, l’amour.

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— Pas question. Je refuse de me rendre coupable d’une imposture.

— Ce n’est qu’un tout petit péché. J’attire encore une fois votre attention sur le fait que notre principal objectif…

— Est la libération des otages. D’accord. Mais que se passera-t-il quand le texte signé du traité parviendra au Mont du Château ? Que dira le Coronal, en voyant que j’ai falsifié sa signature ? Non, non, Korinaam. Je signerai de mon nom, Harpirias de Muldemar. De toute façon, comme vous l’avez fait remarquer, le roi Toikella ne sait pas lire. Laissons-le donc interpréter cette signature comme bon lui semble.

La discussion s’acheva là ; sur ces entrefaites, un messager vint annoncer de la part du roi que la grande fête au cours de laquelle le traité serait officiellement signé, en présence des otages libérés, allait commencer dans la salle de banquet royale.

Harpirias avait l’impression qu’il s’était écoulé de nombreux mois depuis l’autre banquet, donné le soir de son arrivée, pour lui souhaiter la bienvenue au pays des Othinor. Mais il savait que cela ne pouvait faire aussi longtemps : un certain nombre de semaines, oui, mais sûrement pas des mois. Le ciel restait encore clair bien avant dans la soirée et les grosses chutes de neige hivernales n’avaient pas commencé. Mais il comprenait maintenant pourquoi les otages avaient perdu la notion du temps, au point de ne plus savoir en quelle année ils étaient. Dans cette vallée, chaque journée se fondait insensiblement dans la suivante. Secondi, Terdi, Merdi, Steldi, qui pouvait dire quel jour on était ? Il n’y avait pas de calendrier. La seule horloge était celle du firmament : le soleil, les étoiles, les lunes.

Dans la vaste salle du palais royal, tout était exactement comme la première fois. Les lourdes peaux de steetmoy blanc avaient été déroulées et étendues sur le sol ; les grandes tables faites de pièces de bois dégrossies, posées sur les tréteaux en os d’hajbarak, avaient été assemblées ; les innombrables récipients débordaient de victuailles. Le roi était juché sur son trône, au pied duquel se prélassait un groupe de ses épouses et de ses filles. Tout était pareil, exactement. Pendant les semaines qui s’étaient écoulées, seul Harpirias avait changé ; l’air dense et enfumé de la grande salle lui semblait maintenant parfaitement normal et les odeurs s’élevant des plats fumants, au lieu de lui retourner l’estomac, le mettaient en appétit, car il s’était habitué aux viandes séchées et filandreuses, et à leurs sauces fortement épicées, aux racines grillées, à la bière amère, aux potages et ragoûts âcres et gluants. Les sonorités grinçantes et discordantes des instruments des musiciens du roi lui étaient devenues familières et quand, de temps en temps, il surprenait quelque paillardise lâchée par un des guerriers rassemblés contre le mur du fond, il esquissait un sourire de connivence, car, au fil des nuits passées avec Ivla Yevikenik, il avait fait de gros progrès dans la langue des Othinor.

La danse précédant le repas ressembla beaucoup, elle aussi, à celle de la fois précédente ; d’abord les épouses du roi, puis Toikella, seul, ensuite avec Harpirias, quand il l’invita à se joindre à lui. Mais, cette fois, Harpirias fit sortir Ivla Yevikenik du groupe des princesses pour l’accompagner. Les yeux de la jeune fille brillaient de plaisir quand elle s’avança sur la piste ; Toikella aussi, à sa manière sombre et renfrognée, parut ravi de l’honneur que l’on faisait à sa fille.

Après la danse, vint le moment de passer à table pour manger, mais aussi pour boire ; une suite interminable de toasts cérémonieux portés avec l’éloquence fleurie des Othinor. Harpirias était assez versé dans les usages des repas de cérémonie sur le Mont du Château pour maintenir sa consommation de la capiteuse bière Othinor aussi bas que le permettait la diplomatie : une petite gorgée quand les autres convives prenaient une goulée, tout en faisant semblant de descendre la boisson fermentée avec la même ardeur que ses voisins. La sagesse de cette tactique fut récompensée quand les chopes furent retirées et que deux coupes de pierre finement polie furent cérémonieusement disposées sur une longue et étroite table dressée au pied du trône. Un dignitaire de la cour fit son entrée, portant un haut récipient d’albâtre. Il versa soigneusement dans chacune des coupes un liquide clair et limpide : une eau-de-vie ou une liqueur, à l’évidence.

Des murmures étonnés et respectueux s’élevèrent dans la salle. Harpirias imagina qu’il s’agissait d’une boisson tout à fait particulière, consommée uniquement à l’occasion des cérémonies les plus marquantes : le couronnement d’un nouveau souverain, par exemple, ou la naissance d’un héritier royal. Ou encore la conclusion d’un traité avec un autre monarque.

Lentement, majestueusement, Toikella descendit de son trône, s’avança vers la table où étaient posées les deux coupes et en prit une à deux mains. Le roi paraissait étrangement tendu et maussade. Toute la soirée, il s’était montré chagrin, crispé, renfermé, même pendant la danse, même pendant les moments de ripaille les plus animés ; mais, là, son expression était véritablement lugubre. Ce qui était en grand désaccord avec un climat de réjouissances officielles.

Qu’est-ce qui le tracassait à ce point ? Qu’étaient devenues son exubérance naturelle, sa colossale vitalité de libertin ?

Il posa successivement les yeux sur Harpirias, puis sur la coupe qui restait sur la table. La signification était claire : Harpirias se leva, se dirigea vers la table et saisit la coupe à deux mains, comme l’avait fait Toikella. Il attendit. Le roi le dominait de sa taille imposante. Harpirias se sentit tout rapetissé, complètement écrasé. Mais le regard noir du roi l’inquiétait plus que tout. Y avait-il du poison dans cette coupe ? Était-ce pour cette raison que Toikella était devenu si hostile, en attendant qu’Harpirias prenne le récipient contenant le breuvage empoisonné ?

Mais Harpirias savait que cela ne tenait pas debout. Les deux coupes avaient été remplies avec le même récipient. Toikella n’avait certainement pas projeté un double suicide en point d’orgue des festivités.

Le roi porta la coupe à ses lèvres. Harpirias l’imita. L’espace d’un instant, les yeux du roi croisèrent ceux d’Harpirias par-dessus le bord des coupes : des yeux torves, où se lisait une colère difficilement contenue. Il se passe quelque chose de très grave, se dit Harpirias. Il lança un regard hésitant en direction d’Ivla Yevikenik. Elle hocha la tête en souriant ; elle fit le geste de lever la coupe et de boire. Serait-elle capable de le trahir ? Non. Non. La boisson devait être sans danger. Il prit timidement une petite gorgée. Harpirias eut l’impression de boire du feu liquide. Il en sentit la brûlure jusqu’au fond de son estomac. Cherchant sa respiration, il s’arma de courage et but prudemment une autre gorgée. Toikella avait déjà vidé sa coupe ; on attendait certainement de lui qu’il fit la même chose. La seconde secousse fut plus facile à surmonter. Harpirias sentait déjà que la tête commençait à lui tourner. Il en restait encore beaucoup dans la coupe. Perdrait-il la face, s’il ne parvenait pas à la vider ? Il ne devait pas oublier qu’il était le représentant personnel du Coronal. C’est le Coronal que Toikella voyait en lui. Il ne pouvait se permettre de porter atteinte à l’honneur de Majipoor devant ces barbares.

Il avala une grande lampée, une deuxième et la troisième lui permit de finir l’eau-de-vie. L’effet fut terrifiant. Ses épaules furent agitées de tremblements violents, presque convulsifs. La tête lui élançait et tournait à toute vitesse. Il vacilla un instant et crut qu’il allait tomber, mais il parvint à garder l’équilibre et se planta fermement devant Toikella.

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