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Robert Silverberg: Les ailes de la nuit

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Robert Silverberg Les ailes de la nuit

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Le vieux Guetteur, Avluela la Volante, et Gordon, un Elfon, revenaient vers Roum, la ville aux sept collines. Le Guetteur était las d'avoir usé ses yeux et ses sens à détecter l'invasion extraterrestre dont la Terre se croyait menacée. Il avait fini par perdre la foi dans le principe fondamental de sa Guilde. Tout son univers allait pourtant basculer quelques heures plus tard. Sa jeune protégée Avluela était remarquée par le Prince de Roum qui abusait d'elle. Gordon, l'Elfon sans Guilde, reconnaissait soudain être un émissaire déguisé des envahisseurs qui apparaissaient bientôt au Guetteur au cours de sa veille. La Terre allait être conquise. Désorienté, ses veilles de guet devenues vaines, le Guetteur gagna d'abord Perris où il ne rencontra qu'intrigues et luxure, puis tenta le pèlerinage de Jorslem. C'est là qu'il retrouva Avluela la Volante et que, de la Terre vaincue, naquit un nouvel espoir.

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Robert Silverberg

Les ailes de la nuit

PREMIÈRE PARTIE

LES AILES DE NUIT

1

La cité de Roum est édifiée sur sept collines. On dit qu’elle fut une capitale de l’homme dans un cycle antérieur. Cela, je l’ignorais car c’était à la confrérie des Guetteurs, pas à celle des Souvenants, que j’appartenais ; mais en arrivant au crépuscule, venant du sud, quand la ville m’était apparue pour la première fois, j’avais immédiatement vu que son importance avait dû être grande. C’était encore une puissante cité peuplée de milliers d’âmes.

Ses tours anguleuses se découpaient à l’emporte-pièce sur le ciel assombri. Le flamboiement des lumières était somptueux. A ma gauche, le soleil à son déclin embrasait splendidement le firmament. Des oriflammes d’azur, de violet, d’écarlate se déployaient, s’enchevêtraient dans leur danse nocturne, annonciatrice des ténèbres. A droite, l’obscurité s’était déjà installée. Ce fut en vain que j’essayai de distinguer les sept collines. Pourtant, je savais que c’était bien là cette Roum en majesté où mènent toutes les routes et j’éprouvais un profond et respectueux émerveillement à la vue des œuvres de nos aïeux.

Nous nous reposions au bord de la longue route rectiligne et contemplions Roum.

— C’est une belle cité, dis-je. Nous y trouverons emploi.

Avluela, assise à côté de moi, fit palpiter la dentelle de ses ailes.

— Et de la nourriture ? demanda-t-elle de sa voix flûtée et haut perchée. Et un toit ? Et du vin ?

— Il y aura aussi tout cela.

— Depuis quand marchons-nous, Guetteur ?

— Depuis deux jours et trois nuits.

— Si j’avais volé, ç’aurait été plus rapide.

— Pour toi. Tu nous aurais vite distancés et tu ne nous aurais plus jamais revus. Est-ce cela que tu désires ?

Elle se rapprocha de moi, caressa l’étoffe rêche de ma manche et se pelotonna contre moi comme un chat en veine d’affection. Ses ailes s’ouvrirent. Par-delà leur surface arachnéenne, je distinguai le soleil couchant et les feux du soir brouillés et magiquement déformés. Je humai le parfum de ses cheveux de nuit. Je la pris dans mes bras et enlaçai son corps svelte d’adolescent.

— Tu sais que mon désir est de rester toujours avec toi, Guetteur. Toujours !

— Je le sais, Avluela.

— Serons-nous heureux à Roum ?

— Nous y serons heureux, répondis-je en la lâchant.

— Et si nous y entrions, maintenant ?

Je secouai la tête.

— Il vaut mieux attendre Gormon. Il ne va pas tarder à revenir de son exploration.

Je ne voulais pas lui avouer ma fatigue. Elle n’était qu’une enfant… dix-sept printemps. Que savait-elle de la fatigue ? Que savait-elle de la vieillesse ? Et j’étais vieux. Pas autant que Roum mais assez vieux quand même.

— Je peux voler pendant que nous l’attendons ?

— Oui, vole.

Je m’accroupis devant la carriole et me réchauffai les mains à son générateur qui bourdonnait tandis qu’Avluela se préparait. D’abord, elle ôta ses vêtements car ses ailes ont peu de force et il lui aurait été impossible de décoller avec ce supplément de bagage. D’un geste souple et adroit, elle se débarrassa des bulles transparentes qu’emprisonnaient ses pieds minuscules, se tortilla pour s’extraire de sa tunique écarlate et détacha ses moelleuses jambières de fourrure. Les dernières lueurs du couchant faisaient brasiller sa fine silhouette. Comme tous les Volants, aucun excédent de muscle ne la gênait. Ses seins n’étaient que de légères protubérances, elle avait les fesses plates et ses cuisses étaient si fuselées qu’elles étaient séparées par un hiatus de plusieurs centimètres lorsqu’elle se tenait debout. Pesait-elle plus de cinquante kilos ? J’en doute. Je la regardais et, comme toujours, j’avais le sentiment d’être un gros et répugnant paquet de viande attaché à la glèbe. Pourtant, je ne suis pas lourd.

Elle s’agenouilla au bord de la route, les phalanges appuyées au sol, la tête penchée, pour réciter les formules rituelles des Volants. Elle me tournait le dos. Ses ailes délicates, vibrantes de vie, frémissaient, flottaient autour d’elle comme une cape agitée par le vent. Je ne comprenais pas comment ces ailes pouvaient supporter le poids d’un corps même aussi frêle que celui d’Avluela. Ce n’étaient pas des ailes de faucon mais des ailes de papillon, veinées et transparentes, émaillées ici et là de ponctuations pigmentées — ébène, turquoise, vermillon. Un robuste ligament les rattachait à ses omoplates effilées mais elle ne possédait ni le sternum massif ni les faisceaux musculaires nécessaires aux créatures ailées. Je sais qu’il faut autre chose que des muscles aux Volants pour prendre leur essor, qu’ils pratiquent de mystérieuses disciplines mystiques. Il n’empêche que le Guetteur que j’étais demeurait sceptique à l’endroit des confréries plus insolites que la mienne.

Ses préliminaires achevés, Avluela se dressa. Elle écarta ses ailes face au vent et s’éleva de plusieurs pieds. Elle resta alors suspendue entre ciel et terre, brassant frénétiquement l’air. Il ne faisait pas encore nuit et les ailes d’Avluela n’étaient que des noctailes. Elle ne pouvait voler en plein jour : la force terrible du vent solaire l’aurait précipitée au sol. Et l’heure présente, le chien et loup, n’était pas non plus le moment le plus favorable. Grâce au peu de clarté qui subsistait, je la vis prendre son élan en direction de l’est. Ses bras ramaient dans l’air aussi bien que ses ailes. Son visage mince et étroit était tendu par l’effort qu’elle faisait pour se concentrer. Et ses lèvres fines murmuraient les formules de la confrérie. Elle se plia en deux et s’élança, la croupe dans l’alignement de la tête. Soudain, elle se mit à planer à l’horizontale, face au sol, barattant furieusement l’air. Monte, Avluela ! Monte !

Elle s’éleva comme si de par sa seule volonté elle avait vaincu les ultimes lueurs attardées du jour.

C’était un plaisir que d’observer son corps nu dans la nuit. Je la distinguais nettement car les yeux des Guetteurs sont perçants. Elle était maintenant à une altitude de cinq fois sa taille et ses ailes déployées au maximum cachaient en partie les tours de Roum. Elle agita le bras. Je lui envoyai un baiser accompagné de mots tendres. Les Guetteurs ne peuvent ni se marier ni avoir d’enfants. Néanmoins, Avluela était comme ma fille et j’étais fier de ses prouesses aériennes. Il y avait une année que nous voyagions ensemble — depuis que nous nous étions rencontrés en Ogypte —, et c’était comme si je l’avais connue depuis toujours. Elle régénérait mes forces. Je ne sais ce que je lui apportais, moi : la sécurité, un élément de continuité la reliant au passé, aux jours d’avant sa naissance. J’espérais seulement qu’elle m’aimait comme je l’aimais.

A présent, elle était très haut. Elle tournoyait, s’élevait en chandelle, plongeait, pirouettait, dansait. Son corps paraissait n’être qu’un appendice accessoire de ces deux grandes ailes qui scintillaient, palpitaient, miroitaient dans la nuit. Elle s’élevait de plus en plus haut dans l’ivresse de la liberté et je me sentais plus cul de plomb que jamais. Soudain, telle une mince fusée, elle s’élança dans la direction de Roum. Je voyais la plante de ses pieds, le bout de ses ailes. Et je ne vis plus rien.

J’exhalai un soupir et glissai mes mains sous mes aisselles pour les réchauffer. Pourquoi grelottais-je d’un frisson hivernal alors qu’Avluela filait, joyeuse et nue, à travers ciel ?

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