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Robert Silverberg: Les ailes de la nuit

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Robert Silverberg Les ailes de la nuit

Les ailes de la nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Le vieux Guetteur, Avluela la Volante, et Gordon, un Elfon, revenaient vers Roum, la ville aux sept collines. Le Guetteur était las d'avoir usé ses yeux et ses sens à détecter l'invasion extraterrestre dont la Terre se croyait menacée. Il avait fini par perdre la foi dans le principe fondamental de sa Guilde. Tout son univers allait pourtant basculer quelques heures plus tard. Sa jeune protégée Avluela était remarquée par le Prince de Roum qui abusait d'elle. Gordon, l'Elfon sans Guilde, reconnaissait soudain être un émissaire déguisé des envahisseurs qui apparaissaient bientôt au Guetteur au cours de sa veille. La Terre allait être conquise. Désorienté, ses veilles de guet devenues vaines, le Guetteur gagna d'abord Perris où il ne rencontra qu'intrigues et luxure, puis tenta le pèlerinage de Jorslem. C'est là qu'il retrouva Avluela la Volante et que, de la Terre vaincue, naquit un nouvel espoir.

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C’était la douzième des vingt heures de la journée et le moment était venu de me mettre en Vigile. Je grimpai dans la voiture, ouvris mes caisses et préparai les instruments. Certains cadrans étaient jaunis et en partie effacés. Les aiguilles indicatrices avaient perdu leur revêtement lumineux. L’eau de mer avait taché les étuis à accessoires, souvenir du jour où les pirates m’avaient attaqué sur l’océan Terre. Les leviers et les curseurs, usés et fendillés, répondirent sans difficulté aux sollicitations de mes doigts quand j’entamai les préliminaires. D’abord, prier pour avoir l’esprit pur et réceptif. Puis se mettre en affinité avec les instruments. Alors commence la Vigile proprement dite : fouiller les cieux constellés pour y débusquer les ennemis de l’homme. J’étreignis manettes et boutons, fis le vide dans mon esprit et me préparai à ne plus être que le prolongement de mon appareillage.

J’étais juste en train de franchir le seuil et d’entrer dans la première phase de Vigile quand une voix sonore retentit derrière moi :

— Alors, Guetteur, comment ça marche ?

Je m’affaissai contre la paroi de la voiture. Être arraché aussi brusquement à sa tâche est physiquement douloureux. Pendant quelques instants, mon cœur fut comme pris dans un étau. Mes joues devinrent brûlantes, mes yeux n’accommodaient plus, ma gorge était sèche. Dès que je le pus, je fis ce qu’il fallait pour endiguer l’hémorragie métabolique et me dissociai de mes instruments. Dissimulant autant que je le pouvais le tremblement de mes mains, je me retournai.

C’était Gormon, le troisième côté de notre petit triangle. Désinvolte, il me regardait en souriant. Mon désarroi l’amusait. Mais je ne pouvais éprouver de hargne. On ne se met pas en colère contre un hors-confrérie, quelle que soit la provocation dont on est l’objet.

— Es-tu satisfait de ta reconnaissance ? lui demandai-je avec effort, d’une voix crispée.

— Tout à fait satisfait. Où est Avluela ?

Je tendis le doigt vers le ciel. Il hocha la tête.

— Qu’as-tu découvert, Gormon ?

— Que cette cité est incontestablement Roum.

— Personne n’en avait jamais douté.

— Moi, j’avais des doutes. Maintenant, j’ai des preuves.

— Ah bon ?

— Regarde.

Il sortit son ultrapoche de dessous sa tunique, la posa devant moi, l’ouvrit de façon à pouvoir y glisser la main et, tout en ahanant, entreprit d’en extraire quelque chose de long et de lourd. Cela ressemblait à une pierre blanche. J’identifiai l’objet : c’était une colonne de marbre cannelée, grêlée par le temps.

— Cela provient d’un temple de la Roum impériale.

Il était triomphant.

— Tu n’aurais pas dû prendre ça.

— Attends ! s’écria-t-il en extirpant cette fois de son ultrapoche une poignée de disques de métal qui tintèrent quand il les lança à mes pieds. Des pièces ! Des monnaies ! Vois, Guetteur ! Les têtes des Césars !

— De qui ?

— C’étaient les anciens chefs. Ne connais-tu pas l’histoire des cycles passés ?

Je le dévisageai avec curiosité :

— Tu prétends n’appartenir à aucune confrérie, Gormon. Serais-tu par hasard un Souvenant et me l’aurais-tu caché ?

— Regarde-moi, Guetteur. Pourrais-je être membre d’une confrérie ? Laquelle admettrait-elle un Elfon ?

— C’est vrai, reconnus-je en contemplant l’or de ses cheveux, sa peau épaisse et cireuse, ses yeux aux pupilles rouges, sa bouche ébréchée.

Dès son sevrage, on lui avait administré des drogues tératogènes. Gormon était un monstre, beau à sa manière, mais quand même un monstre, un Elfon, en dehors des lois et des coutumes humaines en vigueur en ce troisième cycle de civilisation. Et il n’existe pas de confrérie d’Elfons.

— Ce n’est pas tout, enchaîna-t-il.

La capacité de l’ultrapoche était illimitée. On aurait pu enfourner le contenu d’un monde entier, si nécessaire, dans cette sacoche grise et ratatinée, pas plus grande qu’une main d’homme. Gormon en retira des pièces de machines, des rouleaux de lecture, un objet angulaire fait d’un métal rougeâtre qui était peut-être un ancien outil, trois carrés de verre scintillants, cinq feuilles de papier — du papier ! — et une multitude d’autres vénérables reliques.

— Tu vois, Guetteur ? Ma promenade a été fructueuse. Et je n’ai pas fait du pillage au hasard. Tout est enregistré, étiqueté avec l’indication des strates d’origine, de l’âge estimé du spécimen, de sa position in situ . Ce sont plusieurs millénaires de Roum qui sont rassemblés sous nos yeux.

— Tu ne crois pas que tu as eu tort de faire main basse sur ces choses ? lui demandai-je, dubitatif.

— Pourquoi ? A qui feront-elles défaut ? Qui se soucie du passé au cycle où nous sommes ?

— Les Souvenants.

— Ils n’ont pas besoin d’objets matériels pour faire leur travail.

— Mais pourquoi veux-tu les avoir ?

— Le passé m’intéresse, Guetteur. A ma façon de hors-confrérie, je cherche à m’instruire. Est-ce mal ? Même si l’on est un monstre, n’a-t-on pas le droit à la culture ?

— Bien sûr que si. Cherche ce que tu désires, accomplis-toi à ta guise. Cette cité est Roum. Nous y entrerons à l’aube. J’espère y trouver emploi.

— Ce ne sera peut-être pas facile.

— Pourquoi donc ?

— Il y a certainement déjà de nombreux Guetteurs à Roum. On n’aura guère besoin de tes services.

— Je gagnerai la faveur du prince de Roum.

— Le prince de Roum est un homme dur, insensible et cruel.

— Tu as entendu parler de lui ?

Gormon haussa les épaules.

— Plus ou moins. (Il se mit en devoir de remettre les objets qu’il avait glanés dans l’ultrapoche.) C’est une chance à courir, Guetteur. Quel autre choix as-tu ?

— Aucun.

Il éclata de rire. Moi pas.

Il n’avait plus d’yeux que pour son butin. Ses paroles m’avaient profondément déprimé. Comme il paraissait sûr de lui dans ce monde incertain, ce hors-confrérie, ce monstre mutant, cet homme au physique abhumain ! Comment pouvait-il être aussi à son aise, aussi insouciant ? Il ne s’inquiétait pas des calamités et se gaussait de ceux qui avouaient avoir peur. Cela faisait maintenant neuf jours qu’il nous accompagnait puisque nous l’avions rencontré dans l’ancienne cité littorale au pied du volcan, au sud. Je ne lui avais pas proposé de se joindre à nous : il s’était invité de son propre chef et, devant l’insistance d’Avluela, je n’avais pas soulevé d’objections. A cette époque de l’année, il fait sombre et froid sur les routes, des animaux dangereux de toutes sortes abondent et il était judicieux pour un vieil homme voyageant en compagnie d’une jeune fille de prendre en renfort un costaud comme Gormon. Il y avait pourtant des moments — comme maintenant — où je regrettais ma décision.

Alors que je me dirigeais d’un pas lent vers mon matériel, il me demanda comme si cela lui venait brusquement à l’esprit :

— Est-ce que j’ai interrompu ta Vigile, Guetteur ?

— Oui, lui répondis-je de mon ton le plus amène.

— Pardonne-moi. Retourne à ta tâche. Je te laisserai en paix.

Et il me décocha un sourire bancal, un sourire éblouissant dont le sortilège effaçait l’arrogante désinvolture des mots.

J’effleurai les boutons, me mis en contact avec les nodales, ajustai les tabulateurs. Mais je n’entrai pas en vigilance car je demeurais conscient de la présence de Gormon et je redoutais que, malgré sa promesse, il ne recommence à interrompre ma concentration à un moment douloureux. Finalement, j’abandonnai. Il était posté de l’autre côté de la route, la tête levée pour tenter d’apercevoir Avluela. Il se rendit compte que je le regardais.

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