Robert Silverberg - Les ailes de la nuit

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Le vieux Guetteur, Avluela la Volante, et Gordon, un Elfon, revenaient vers Roum, la ville aux sept collines.
Le Guetteur était las d'avoir usé ses yeux et ses sens à détecter l'invasion extraterrestre dont la Terre se croyait menacée. Il avait fini par perdre la foi dans le principe fondamental de sa Guilde.
Tout son univers allait pourtant basculer quelques heures plus tard. Sa jeune protégée Avluela était remarquée par le Prince de Roum qui abusait d'elle. Gordon, l'Elfon sans Guilde, reconnaissait soudain être un émissaire déguisé des envahisseurs qui apparaissaient bientôt au Guetteur au cours de sa veille. La Terre allait être conquise.
Désorienté, ses veilles de guet devenues vaines, le Guetteur gagna d'abord Perris où il ne rencontra qu'intrigues et luxure, puis tenta le pèlerinage de Jorslem. C'est là qu'il retrouva Avluela la Volante et que, de la Terre vaincue, naquit un nouvel espoir.

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« Tomis, disait la voix, nous rachèterons d’abord ceux qui ont le plus grand besoin de la Rédemption. Nous irons en Ogypte, dans le désert où d’infortunés Elfons se tapissent dans un antique édifice qu’ils adorent, nous les emmènerons avec nous et nous les purifierons. Nous nous rendrons dans un misérable village de l’Ouest frappé par la maladie de la cristallisation, nous attoucherons l’âme de ses habitants, nous les laverons de leurs souillures et la cristallisation cessera, leurs corps seront guéris. Et nous irons plus loin que l’Ogypte, nous nous rendrons dans toutes les contrées du monde à la recherche de ceux qui n’ont pas de confrérie, de ceux qui n’ont pas d’espoir, de ceux qui n’ont pas de lendemains et nous leur donnerons la vie et une nouvelle raison d’être. Et un jour viendra où la Terre entière sera rachetée. »

Ils m’évoquèrent une vision — vision d’une planète transformée, d’envahisseurs au masque dur qui se soumettaient pacifiquement, nous suppliaient de les intégrer à cette chose nouvelle qui avait germé au cœur de leur triomphe. Ils me montrèrent une Terre lavée de ses péchés anciens.

Et je compris que le moment était venu de retirer mes mains de la machine que j’étreignais. Et je la lâchai.

La vision s’estompa. La lumière pâlit. Mais ce n’était plus la solitude au fond de mon crâne car les vestiges d’un contact s’attardaient et la salle n’était plus obscure.

— Comment est-ce arrivé ? demandai-je. Quand cela a-t-il commencé ?

— Après la défaite, nous nous sommes posé la question : pourquoi avons-nous été vaincus si aisément ? Et comment dominer l’événement ? Il était clair que les confréries n’avaient pas donné à nos vies une ossature suffisante, que la Rédemption passait par une forme plus étroite d’union. Nous avions les pierres d’étoile et les appareils de Vigile. Il n’y avait plus qu’à les accoupler.

— Tu auras un rôle important à jouer, Tomis, dit le Chirurgien, parce que tu sais projeter ton esprit. Nous sommes à la recherche d’anciens Guetteurs. Ils sont le noyau de notre confrérie. Autrefois, ton âme sillonnait les astres pour dépister les ennemis de l’humanité. Dorénavant, elle sillonnera la Terre pour rassembler l’humanité.

— Tu m’aideras à voler, Tomis, même en plein jour, dit Avluela. Et tu voleras avec moi.

— Quand pars-tu ?

— Immédiatement. Je vais en Ogypte, au temple des Elfons leur offrir ce que nous avons à offrir. Et tous les autres seront avec moi pour me donner la force. Et c’est à travers toi que la force me sera dispensée.

Ses mains effleurèrent mes mains, ses lèvres touchèrent mes lèvres. « La vie de la Terre recommence. Cette année, en ce nouveau cycle. Nous sommes tous ressuscités, Tomis ! »

13

Je demeurai seul dans la salle. Les autres se dispersèrent. Dans la rue, Avluela prit son essor. Je posai les mains sur les pierres d’étoile serties et je la vis aussi clairement que si elle se tenait à mon côté. Elle se préparait au voyage. D’abord, elle se dévêtit. Son corps nu scintillait au soleil. Un corps gracile qui avait l’air extraordinairement fragile et je songeai qu’un coup de vent le réduirait en pièces. Elle s’agenouilla et se prosterna selon les rites. Elle parlait bas mais j’entendais les mots qu’elle prononçait, les formules que les Volants récitent pour prendre leur envol. Dans cette nouvelle confrérie, toutes les confréries n’en font qu’une. Nous n’avons pas de secrets les uns vis-à-vis des autres, il n’y a pas de mystères. Et tandis qu’Avluela sollicitait la faveur de la Volonté et l’aide de tous ses semblables, mes prières se mêlaient aux siennes.

Elle décolla et déploya ses ailes. Des passants la regardèrent avec curiosité, non point que la vue d’une Volante nue dans les rues de Jorslem fût inusitée mais parce que le soleil brillait d’un éclat intense et que ses ailes translucides, à peine pigmentées, étaient manifestement des ailes nocturnes incapables de résister à la pression du vent solaire.

Nous lui dîmes : « Je t’aime » et nos mains coururent légèrement sur sa peau satinée en une brève caresse.

Ses narines frémirent de ravissement. Ses petits seins de fillette se soulevèrent fébrilement. Ses ailes, maintenant largement déployées, chatoyaient au soleil et leur éclat était somptueux.

— En avant pour l’Ogypte, murmura-t-elle. Tomis, viendras-tu avec moi racheter les Elfons et les réunir à nous ?

— Je t’accompagnerai, répondîmes-nous.

Étreignant les pierres d’étoile, je me pliai en deux sur la machine dans la salle obscure au-dessus de laquelle elle planait.

— Nous volerons ensemble, Avluela.

— Alors, envole-toi, dit-elle. Monte !

Et nous dîmes :

— Monte !

Ses ailes battaient et s’incurvaient pour prendre le vent. Nous sentîmes instantanément qu’elle se débattait et nous lui apportâmes la force dont elle avait besoin, et notre force déferla en elle à travers moi, et nous nous élevâmes davantage. Les tours et les remparts de Jorslem la Dorée rapetissèrent, la cité ne fut plus qu’un point rose au milieu du vert des collines et les ailes frémissantes d’Avluela la poussèrent rapidement vers l’ouest, vers le soleil couchant, vers la terre d’Ogypte. Son extase nous baignait tous.

— Comme c’est merveilleux, Tomis, d’être là-haut, au-dessus de tout. Sens-tu comme c’est merveilleux ?

— Je le sens, murmurai-je. La fraîcheur de l’air sur la peau nue — le vent dans mes cheveux — nous dérivons au gré des courants, nous piquons, nous montons, Avluela, nous montons en chandelle !

Vers l’Ogypte. Vers le soleil couchant.

Au-dessous de nous scintillait le lac Médit. Le Pont de Terre était plus loin, quelque part. Au nord, Eyrope. Au sud, la Frique. Là-bas, au delà de l’océan Terre, c’était ma patrie. J’y retournerais plus tard avec Avluela pour apporter la bonne nouvelle de la transformation de la Terre.

A cette altitude, on ne pouvait pas savoir que notre monde avait été conquis. On ne voyait que les couleurs radieuses de la terre et de la mer, pas les points de contrôle de l’envahisseur.

Ils ne se maintiendraient pas longtemps. Bientôt, nous aurions conquis le conquérant mais pas les armes à la main : grâce à l’amour. Et quand la rédemption de la planète serait universelle, nous accueillerions dans notre nouvel être les créatures mêmes qui se sont emparées de notre planète.

— Je savais que tu volerais un jour à mes côtés, Tomis, dit Avluela.

Dans la salle enténébrée, je sentis de nouveaux flux d’énergie traverser ses ailes.

Elle survolait le désert. la vieille Clinique, sanctuaire des Elfons, n’allait pas tarder à apparaître. Il allait falloir descendre et j’en étais peiné. J’aurais voulu que nous puissions rester à jamais dans les airs, Avluela et moi.

— Nous y resterons, Tomis, me dit-elle. Nous y resterons. Rien ne peut plus nous séparer. Tu le crois, n’est-ce pas, Tomis ?

— Oui, je le crois.

Et nous la guidâmes vers le sol à travers le ciel assombri.

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