George Effinger - Gravité à la manque

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Gravité à la manque: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans le monde exotique et décadent du Boudayin, il faut être prêt aux rencontres les plus inattendues. On y croise aussi bien des avatars de James Bond (sourcil arqué, gin et Walther PPK) que des Levantins adipeux, des disciples enturbannés de Jack l’Éventreur des Sœurs Veuves noires (cuir et couteau) ou un « parrain » bicentenaire.
Il faut dire que dans ce Moyen-Orient du XXIIesiècle, il suffit de s’enficher dans le crâne un module mimétique pour changer de personnalité. Mais pour Marîd Audran, synthèse islamique de Philip Marlowe et Nero Wolfe, comme pour tous les autres protagonistes de cet additif aux Mille et Une Nuits, le monde a beau se déglinguer le rite du café à la cardamome ou le ramadân, ça reste sacré. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.

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Quand Okking arriva, il marchait sur des nuages. Il n’y a pas d’autre mot. Je ne l’avais jamais vu si ravi. Il se montra gracieux et prévenant à mon égard, s’inquiétant pour mes blessures et ma douleur. Il était si gentil que je crus que les gars des holojournaux étaient là, à nous enregistrer, mais je me trompais. « Je suppose qu’à présent c’est moi qui vous dois la tournée, Audran. »

M’est avis qu’il me devait bien plus que ça. « Je vous ai mâché votre putain de travail, Okking. »

Même cela ne dégonfla pas sa belle humeur. « Peut-être, peut-être. En tout cas, maintenant, je vais enfin pouvoir dormir un peu. Je ne pouvais même pas manger sans m’imaginer Sélima, Seipolt et les autres. »

Khan reprit conscience ; sans mamie dans sa broche, toutefois, il se mit à hurler. Je me rappelai l’horrible sensation que j’avais éprouvée lorsque j’avais retiré les papies rien qu’au bout de quelques heures. Qui sait combien de temps Khan – quel que pût être sa véritable identité – avait tenu, se dissimulant derrière un premier mamie, puis derrière un autre. Peut-être que sans l’apport d’une fausse personnalité électronique, il était incapable d’affronter les actes inhumains qu’il commettait. Allongé sur le pavé, les mains liées dans le dos et les chevilles enchaînées, il se débattait en nous lançant des injures. Okking le contempla durant quelques secondes. « Emmenez-le », dit-il à un couple de flics en uniforme.

Ils le traitèrent sans douceur mais je n’avais aucune compassion pour lui. « Et maintenant ? » demandai-je à Okking.

Il se dégrisa quelque peu. « Je pense qu’il est temps pour moi de présenter ma démission.

— Quand la nouvelle se sera répandue que vous avez accepté de l’argent d’un gouvernement étranger, ça ne va pas vous rendre très populaire. Ça fait un sérieux accroc à votre crédibilité…»

Il acquiesça. « Le bruit s’est déjà répandu, tout du moins dans les milieux qui comptent. On m’a laissé le choix entre trouver un emploi hors de la ville ou passer le reste de ma vie derrière les barreaux de l’une de vos geôles à métèques si typiques. Je ne vois pas comment on peut flanquer des gens dans des prisons pareilles, elles sortent tout droit du Moyen Âge.

— Vous y avez flanqué votre part de population, Okking. Vous allez avoir droit à un super comité d’accueil. »

Il frissonna. « Je crois que dès que j’aurai récupéré mes affaires personnelles, je vais faire mes valises et m’éclipser dans la nuit. J’aurais quand même bien aimé qu’ils me filent un bon certificat. Je veux dire, agent étranger ou pas, j’ai quand même fait du bon boulot pour cette ville. Je n’ai jamais compromis mon intégrité, sauf peut-être deux ou trois fois.

— Combien d’autres peuvent honnêtement en dire autant ? Des comme vous, Okking, y en a pas deux. » C’était le genre de type à se sortir de cette affaire en la transformant en recommandation dans son curriculum. Il aurait vite fait de retrouver un boulot.

« Ça vous plaît bien de me voir dans la merde, pas vrai, Audran ? »

Pour tout dire, oui. Mais, plutôt que lui répondre, je me retournai, récupérai mon sac de sport et remis dedans mes affaires ; la leçon avait porté : je glissai le paralysant sous ma robe. De la conversation d’Okking, je déduisis que l’interrogatoire officiel était terminé, que je pouvais à présent disposer. « Comptez-vous rester en ville jusqu’à ce que l’assassin de Nikki soit capturé ? lui demandai-je. Vous ferez au moins ça ? » Je fis demi-tour pour le regarder dans les yeux.

Il était surpris. « Nikki ? Qu’est-ce que vous racontez ? Nous avons eu l’assassin, il est en route pour le billot. Vous êtes obsédé, Audran. Vous n’avez aucune preuve de l’existence de ce second tueur. Écrasez un peu ou vous n’allez pas tarder à apprendre à quelle vitesse les héros peuvent devenir des ex-héros. Vous devenez lassant. »

Si ce n’était pas un raisonnement de flic ! J’avais capturé Khan et l’avais remis à Okking ; et maintenant, ce dernier allait clamer sur les toits que Khan les avait tous rectifiés, de Bogatyrev à Seipolt. Bien sûr, Khan avait effectivement tué Bogatyrev et Seipolt ; mais j’étais certain qu’il n’avait pas tué Nikki, Abdoulaye ou Tami. En avais-je une preuve quelconque ? Non, rien de tangible ; mais autrement, rien dans cette histoire ne tenait debout. C’était un panier de crabes international ; un camp essayait d’enlever Nikki pour la ramener vivante dans son pays natal, tandis que le camp adverse voulait la tuer pour éviter le scandale. Si Khan avait assassiné des agents des deux parties, cela n’avait de sens que s’il était un simple psychotique qui découpait les gens de manière stupide, insensée, sans schéma préétabli. Ce qui n’était absolument pas le cas. Khan était un assassin dont les victimes avaient été éliminées pour accomplir les desseins de ses employeurs et protéger son propre anonymat. L’homme qui avait poignardé Seipolt n’était pas un fou, il n’était pas vraiment Khan : il portait simplement un mamie de Khan.

Et cet homme-là n’avait rien à voir dans la mort de Nikki. Il y avait un autre tueur en liberté dans la ville, même si Okking trouvait plus pratique de l’ignorer.

À peu près dix minutes après que nous nous fûmes séparés, Okking, ses hommes et moi, mon téléphone se mit à sonner. C’était Hassan qui rappelait pour m’informer de ce qu’avait dit Papa. « Moi aussi, j’ai des nouvelles, Hassan.

— Friedlander bey veut te voir au plus tôt. Il t’envoie une voiture d’ici un quart d’heure. Je suppose que tu es chez toi ?

— Non, mais j’attendrai au pied de l’immeuble. J’étais en intéressante compagnie mais tout le monde est reparti maintenant.

— Bien, mon neveu. Tu méritais un peu de détente avec tes amis…»

Je lorgnai le ciel couvert, songeant à ma confrontation avec Khan et me demandant si je devais rire de la remarque d’Hassan. « Je ne me suis pas détendu des masses. » Et je lui narrai ce qui était arrivé depuis notre dernière conversation jusqu’au moment où les flics avaient embarqué le tueur à gages d’Okking.

Hassan en bégayait d’ahurissement. « Audran…, dit-il quand il eut enfin repris ses esprits, il plaît à Allah que tu sois sauf, que ce dément ait été capturé et que la sagesse de Friedlander bey ait triomphé.

— C’est ça, t’as raison. Donnes-en tout le crédit à Papa. D’accord, il m’a fait profiter de sa sagesse. Maintenant que j’y réfléchis, je n’ai pas reçu beaucoup plus d’aide de sa part que de celle d’Okking… Évidemment, il m’a acculé dans un coin et m’a forcé à me faire triturer le crâne ; mais après ça, il s’est contenté de rester en retrait en me jetant des pièces. Papa est au courant de tout ce qui se passe dans le Boudayin, Hassan. Et tu veux me faire croire que lui et Okking sont restés plantés là, les doigts enfoncés dans les oreilles, complètement en dehors du coup ? Je ne marche pas. J’ai découvert quel rôle Okking avait joué dans toute cette histoire ; j’aimerais encore plus savoir ce qu’a fait Papa, en coulisse.

— Silence, fils de chienne malade ! » Hassan avait laissé tomber ses manières doucereuses et son vrai moi repointait le nez, un truc qui ne lui arrivait pas trop souvent. « Tu as encore beaucoup à apprendre en ce qui concerne le respect envers tes aînés et tes supérieurs. » Puis, tout aussi soudainement, le vieil Hassan, Hassan le presque bouffon mensonger, fut de retour. « Tu es encore sous le coup des tensions du conflit. Pardonne-moi d’avoir perdu patience à ton égard, c’est à moi d’être plus compréhensif. Tout doit être selon la volonté d’Allah, ni plus ni moins. Je disais donc, mon neveu, que la voiture viendrait te prendre sous peu. Friedlander bey sera extrêmement ravi.

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