Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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Il vida le bol et le laissa pendre d’un doigt, au bord du lit. Moon le prit, le remplit et le lui rendit.

— Une sibylle contrebandière… Je croyais que vous deviez servir l’humanité, pas vous-même. Ou avez-vous fait faire ce tatouage uniquement pour des raisons commerciales ?

Moon rougit de fureur.

— Ce n’est pas permis !

— La contrebande non plus. Mais on en fait.

Il éternua violemment et renversa le breuvage sur lui, sur elle.

— Je ne fais pas de contrebande ! cria-t-elle en essuyant des gouttes de son parka. Mais pas parce que je trouve que c’est mal. C’est vous qui avez tort, Gundhalinu, vous les Bleus, de laisser vos gens venir ici et prendre ce qu’ils veulent, sans rien nous donner en échange.

Il sourit sans aucune joie.

— Ainsi, vous avez avalé toute crue cette propagande simpliste, hein ? Si vous vouliez… voir ce qu’est vraiment la cupidité et l’exploitation, essayez un monde qui n’a pas notre force de police pour maintenir la paix. Ou pour empêcher les gens comme vous de revenir semer le trouble, une fois que vous avez été en extramonde.

Moon brida sa voix et ne répondit pas. Gundhalinu imita son silence et elle écouta la respiration siffler dans sa gorge.

— C’est mon propre monde. J’ai le droit d’y être. Je suis une sibylle, Gundhalinu, et je servirai Tiamat par tous les moyens dont je dispose. Je peux prouver ce que je suis, quand vous voudrez. Demandez et je répondrai, dit-elle avec dans la voix quelque chose de plus dur que la fierté.

— Pas la peine, sibylle, murmura-t-il, contrit. Vous l’avez déjà fait. Je devrais vous détester, pour m’avoir guéri… Mais savoir que je suis vivant et pas tout seul, voir votre visage, vous entendre parler une langue civilisée, ma propre langue… Dieux, je croyais que je ne l’entendrais plus jamais ! Je vous remercie… Combien… Combien de temps êtes-vous restée à Kharemough ?

— Un mois.

Elle prit encore un morceau de viande séchée, la laissa un moment ramollir dans sa bouche, avant de la faire passer par sa gorge serrée de compassion.

— Mais j’aurais pu rester plus longtemps, toute ma vie, peut-être. Si les choses s’étaient passées autrement.

— Alors, vous vous y plaisiez ? demanda-t-il avidement. Où étiez-vous ? Qu’avez-vous vu ?

— Au Marché aux Voleurs, surtout. Et puis à la ville de l’astroport.

Elle était assise en tailleur et ne se permettait de revoir en pensée que les jours heureux, avec Elsevier, Silky et Cress, bien vivants, heureux de sa présence, le voyage dans la navette vers la surface de la planète, et les merveilleux jardins de KR Aspoudh…

— Et nous buvions du lith, nous mangions des fruits confits… Ah, et sur l’écran nous avons vu Singalu élevé au rang de Tech.

— Quoi !

Gundhalinu se redressa, s’adossa au mur et poussa un petit cri de joie. Elle remarqua qu’il lui manquait une dent.

— Dieux des dieux ! Je n’arrive pas à le croire ! Le vieux Singalu ! Allez, vous avez inventé ça, hein ?

Elle se dit que le rire était le meilleur médicament.

— Non, pas du tout, c’est vrai ! C’est arrivé accidentellement. Mais même KR était heureux.

Elle se rappelait les larmes aux yeux d’Elsevier, dans ses propres yeux… Et des larmes revinrent brusquement, cette fois de chagrin.

— Comme ça, vous êtes passée chez KR Aspoudh ! dit-il en secouant la tête, les yeux encore mouillés, riant encore. Même mon père ne passait pas à l’improviste chez KR Aspoudh ! Enfin, continuez, et après… ?

— Eh bien nous… Nous avons causé. Il m’a demandé de rester quelques jours. C’est un devin, vous savez…

— Et je sais qu’il y a un tas de choses que vous ne me dites pas, murmura Gundhalinu. Mais… Non, je ne veux pas le savoir. Je ne veux même pas savoir pourquoi KR Aspoudh avait des techleggers chez lui pour le thé. Mais vous auriez pu avoir tout ce que vous vouliez, là-bas… la vie, toutes les choses que vous ne pouvez pas avoir ici. Pourquoi ? Pourquoi avez-vous quitté tout ça et pris le risque de revenir ici ? Je vois dans vos yeux que vous le regrettez !

— Je croyais que je le devais, dit-elle et ses ongles cassés s’enfoncèrent dans la paume de ses mains. Je n’avais jamais voulu aller en extramonde, pour commencer. J’allais à Escarboucle pour retrouver, chercher mon cousin… Mais, quand je suis arrivée à Shotover Bay, j’ai rencontré Elsevier, et là les Bleus ont voulu nous arrêter…

— Shotover Bay ? interrompit Gundhalinu et une expression singulièrement chagrine apparut sur sa figure. L’univers est petit. Pas étonnant que j’ai l’impression… de vous avoir déjà vue quelque part !

Elle se pencha vers lui, avec un début de sourire, et l’examina de près.

— Non… je devais être trop occupée à courir.

Il réprima un sourire penaud.

— Personne ne m’a jamais trouvé inoubliable. Ainsi, vous alliez à Escarboucle. Mais au bout de cinq ans, vous ne voulez plus y aller ? Ce qui a pu arriver à votre cousin est de l’histoire ancienne, à présent.

— Pas du tout ! Quand j’étais à Kharemough, j’ai demandé et le Transfert m’a dit que je devais retourner, que ce n’était pas encore fini, répliqua-t-elle et le froid silence du vide s’enfla en elle et lui coupa le souffle. Mais, depuis mon arrivée, tout ce que j’aimais a été détruit ou blessé…

Elle se tassa sur elle-même, comme pour se cacher.

— Vous ? Je ne comprends pas.

— Parce que je suis revenue ! gémit-elle pour le forcer à la voir telle qu’elle était, comprendre tous les actes et tous les châtiments qui l’avaient impitoyablement amenée dans cet endroit. Je l’ai fait arriver ! Je les ai obligés, ils ont fait ça pour moi. Je suis une malédiction, rien de cela ne serait arrivé sans moi, rien du tout !

— Vous ne l’auriez pas vu arriver, c’est tout. Personne ne gouverne le destin des autres, nous ne contrôlons même pas le nôtre, dit-il en lui posant une main hésitante sur l’épaule. Nous ne serions pas prisonniers ici, je ne serais pas en vie maintenant pour dire… que vous avez tort de vous faire des reproches, si nous le sommes. Est-ce que je m’en ferais, moi ?

Elle releva la tête.

— Mais les ondins ! Même les ondins… Ils étaient en sécurité sur les terres de Ngenet, avant mon arrivée.

— Si Starbuck et ses Limiers braconnaient, vous n’y êtes pour rien. Personne d’autre que la reine n’est responsable. Je pense que vous devez être trois fois bénie, et non maudite, si tout ce que vous rapportez de votre rencontre avec Starbuck est un mal de gorge !

— Starbuck ?… Est-ce… Était-il… l’homme en noir ? Et qu’est-ce qu’il est ?

Sans demander : Qui est-il ?

Gundhalinu haussa les sourcils, retira sa main.

— Vous n’avez jamais entendu parler de Starbuck ? C’est le favori de la reine ! Son Chasseur, son homme de main, son principal conseiller quand elle traite avec nous… son amant.

— Il m’a sauvé la vie, murmura-t-elle en caressant la croûte de sa blessure et elle trouva la force de demander : Qui est-il, Gundhalinu ?

— Personne ne le sait. Son identité est gardée secrète.

Il t’a aimée mais c’est elle qu’il aime maintenant. Les mots du Transfert se répercutaient dans la tête de Moon.

— Maintenant je comprends, je comprends tout… C’est vrai…

Elle se détourna mais les yeux d’émeraude, sous le masque noir de bourreau, la suivirent… la suivirent…

— Quoi donc ?

— Starbuck est mon cousin, souffla-t-elle.

— Ce n’est pas possible, dit calmement Gundhalinu. Starbuck est un extramondien.

— Sparks aussi. Son père en était un. Il a toujours voulu être comme eux, comme les Hiverniens… et maintenant il l’est.

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