Joan Vinge - La reine des neiges

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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Joan D. Vinge

La reine des neiges

Prologue

La porte se referma silencieusement sur eux, étouffant la musique légère, la musique, la folle gaieté de la salle de bal. La perte soudaine de la vue et de l’ouïe fit naître en lui une sensation de claustrophobie. Il crispa la main sur la trousse d’instruments qu’il portait sous son manteau.

Il entendit le rire amusé de la femme à côté de lui, dans l’obscurité, et brusquement la lumière jaillit de nouveau, illuminant la petite pièce où ils se trouvaient. Ils n’étaient pas seuls. Il sursauta, nerveux bien qu’il s’y fût attendu, bien que cela lui fût déjà arrivé cinq fois en cette remarquable nuit et se reproduirait encore. Cette fois, cela se passait dans un salon, sur le divan mou qui semblait incongru dans une forêt de sombres pieds de meubles saupoudrés d’or. L’idée insolite lui vint qu’il avait vu en une seule nuit une plus grande diversité de styles et de goût qu’en quarante ans, chez lui à Kharemough.

Mais il n’était pas à Kharemough ; il était à Escarboucle et cette nuit du Festival était la plus étrange qu’il avait jamais vécue et qu’il vivrait jamais. Vautrés sur le divan dans des poses inconsciemment abandonnées, un homme et une femme dormaient profondément, ivres du vin drogué de la bouteille à moitié vide tombée par terre. Il regarda la tache violacée qui s’étendait sur l’épais tapis façonné, en essayant de respecter autant qu’il le pouvait leur intimité.

— Vous êtes certaine que ce couple a également été… intime ?

— Tout à fait certaine. Absolument.

Sa compagne souleva de ses épaules le masque de plumes blanches, révélant une masse de cheveux presque aussi blancs, enroulés comme un nœud de vipères autour de sa tête, au-dessus de son visage jeune et animé. Le masque grotesque contrastait bizarrement avec la douceur de ses traits : le nez crochu, aiguisé, d’un prédateur, les énormes yeux aux pupilles noires d’un chasseur nocturne qui le foudroyaient comme pour une promesse de vie et de mort dans la balance… Non. Quand il regarda les yeux de la jeune femme, il n’y eut aucun contraste, aucune différence. Elle rejeta sa cape de plumes blanches.

— Vous autres, les Kharemoughis, vous êtes si vertueux ! Et quels hypocrites !

Elle rit encore, d’un rire à la fois clair et noir.

Il ôta à contrecœur son propre masque moins compliqué : une absurde créature de rêve, moitié poisson, moitié fantaisie pure. Il n’aimait pas avoir à dévoiler son expression. Elle l’examina dans la lumière impitoyable et feignit l’innocence.

— Ne me dites pas, docteur, que vous n’aimez vraiment pas regarder ?

— Je suis un biochimiste, Majesté, pas un voyeur.

— Allons donc ! répliqua-t-elle avec un sourire bien trop âgé pour sa figure. Tous les médecins sont des voyeurs. Sinon, pourquoi choisiraient-ils de l’être ? À part les sadiques, naturellement, qui adorent simplement le sang et la douleur.

Craignant de répondre, il passa devant elle, se dirigea vers le divan et posa sa trousse par terre. Au-delà de ces murs, la liesse était à son comble, dans la ville d’Escarboucle, célébrant la visite cyclique du Premier ministre dans ce monde, durant toute une nuit de joie débordante. Il ne s’était jamais attendu à la passer avec la reine de ce monde… et certainement pas en faisant ce qu’il s’apprêtait à faire.

La dormeuse était tournée vers lui. Il vit qu’elle était jeune, de taille moyenne, forte et en belle santé. Son visage souriant était tanné par le soleil et les intempéries, sous des cheveux blond cendré. Son corps était pâle ; elle devait bien le protéger du froid aigre qui sévissait hors de la ville. À ses côtés, le jeune homme avait un peu moins de trente ans, des cheveux noirs et un teint clair et pouvait être un autochtone ou un extramondien ; mais il ne comptait pas. Leurs masques de Festival aux yeux creux, posés sur le dossier du canapé, semblaient réprobateurs comme des dieux protecteurs impuissants. Il badigeonna l’épaule de la jeune femme avec un antiseptique, pratiqua la minuscule incision pour insérer le traceur sous la peau, des gestes de routine qui le rassuraient. La reine l’observait attentivement, muette à présent qu’il avait besoin de silence.

Un tumulte s’éleva derrière la porte verrouillée ; il entendit des voix légèrement avinées protester bruyamment. Il sursauta et eut un mouvement de recul, comme un animal pris au piège.

— Ne vous inquiétez pas, docteur, dit la reine en lui posant la main sur le bras. Mes gens veilleront à ce qu’on ne nous dérange pas.

— Pourquoi diable me suis-je laissé entraîner là-dedans ? marmonna-t-il davantage pour lui seul que pour elle.

Il retourna à son travail mais ses mains tremblaient.

— Vingt-cinq ans supplémentaires de jeunesse, c’est alléchant, non ?

— Cela me fera une belle jambe si je dois les passer dans une colonie pénitentiaire !

— Maîtrisez-vous, docteur. Si vous n’achevez pas ce que vous avez commencé ce soir, vous n’aurez pas gagné vos vingt-cinq ans. L’accord ne vaut que si j’ai au moins un enfant-clone parfaitement normal parmi les Étésiens de cette planète.

— Je connais les conditions, marmonna-t-il en refermant la courte incision. Mais j’espère que vous comprenez bien qu’un implant de clone, dans ces circonstances, n’est pas seulement illégal mais extrêmement imprévisible. C’est une opération délicate. Les chances de produire un clone qui soit ne fût-ce qu’une réplique approximative de la personne originale ne sont pas particulièrement bonnes dans les conditions les mieux contrôlées, alors moins encore…

— Donc, plus vous pratiquerez d’implants cette nuit, mieux cela vaudra pour vous et moi, n’est-ce pas ?

— Oui, Majesté, dit-il en se dégoûtant lui-même. Sans doute.

Il retourna doucement la dormeuse sur le dos et replongea la main dans sa trousse.

1

Là, à Tiamat, où il y a plus d’eau que de terre, la ligne aiguë entre l’océan et le ciel est floue ; tous deux se confondent. L’eau est aspirée de la surface brillante de la mer et retombe en averses capricieuses. Des nuages passent sur les faces rouges flamboyantes des Jumeaux et s’épanouissent en arcs-en-ciel, par dizaines chaque jour au point que l’on cesse de s’en étonner. Au point que plus personne ne s’en émerveille, ne lève les yeux…

— C’est malheureux, dit soudain Moon en tirant fortement sur la barre.

— Quoi donc ? demanda Sparks. (Et il se baissa vivement tandis que la voile faseyante se gonflait et que le gui passait au-dessus de sa tête ; la pirogue à balancier plongea comme un poisson volant.) Ce qui est malheureux, c’est que tu ne fasses pas attention ! Qu’est-ce que tu cherches, à nous couler ?

Moon fronça les sourcils, troublée dans sa rêverie.

— Ah, va te noyer…

— Je le suis déjà à moitié, c’est ça l’ennui.

Sparks fit une grimace à l’eau qui clapotait autour de leurs bottes de kleeskine imperméable et reprit l’écope. Le dernier grain lui avait fait perdre sa bonne humeur naturelle, pensa Moon, ainsi que les paniers de provisions trempés. À moins que ce ne soit la fatigue. Il y avait près d’un mois qu’ils étaient en mer et faisaient des sauts de puce d’île en île, le long de l’archipel du Vent. Et, depuis la veille, ils avaient dépassé les Vents, poussés au-delà des cartes qu’ils connaissaient, lancés à travers l’océan vers trois îles isolées, un sanctuaire de la Mère de la Mer. Leur embarcation était bien petite pour une telle expédition et ils n’avaient que les étoiles et une vague carte des courants pour les guider. Mais ils étaient des enfants de la Mer tout autant que ceux de leur mère de naissance ; et comme ils accomplissaient une mission sacrée, Moon savait qu’Elle serait bonne.

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