Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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Moon se réveilla avec un sursaut de terreur et regarda les murs insolites qui la cernaient. Des murs de rocher, et non la désolation infinie d’un ciel vide au-dessus d’une plage sans vie, où un exécuteur en noir portait une médaille aussi familière que le visage de son unique amour… Elle se cacha du fantôme derrière le rempart de ses mains, en appuyant sur l’enflure douloureuse de sa figure. Non, ce n’est pas vrai !

Un léger chant perlé lui parvint, fit intrusion dans ses pensées, la ramena dans la salle souterraine. Elle laissa tomber les mains, vit les cages et sentit la marée du temps la projeter dans le présent. Quelqu’un l’avait transportée sur un lit de couvertures. La puanteur animale s’était dissipée, on avait dû nettoyer toutes les cages, et l’air sentait fortement les aromates. Il n’y avait pas le moindre bruit au-delà de la barrière ; elle devina qu’on devait être en pleine nuit. Les animaux s’agitaient un peu en dormant et ne la regardaient plus que d’un œil.

— Vous savez que je fais simplement partie de la ménagerie, moi aussi.

Elle se leva, vacilla un moment en voyant trente-six chandelles avant de pouvoir traverser la salle.

L’extramondien était protégé par une demi-tente et emmitouflé dans des couvertures comme un nouveau-né. Un pot de tisane fumait sur un réchaud à son chevet. Moon s’accroupit et lui posa une main contre la joue. Plus fraîche, mais elle n’en était pas vraiment sûre.

— Je vous en prie, revenez…

Prouvez que j’ai le droit de vivre, d’être une sibylle. Elle courba la tête et appuya son front contre le cadre dur du lit de camp.

— Vous êtes… vous êtes donc revenue pour moi ?

Elle se redressa et vit l’extramondien qui faisait un effort pour ouvrir les yeux.

— Je… je ne vous ai jamais quitté.

Il fronça les sourcils, comme s’il ne comprenait pas, et elle répéta en sandhi :

— Je ne suis pas partie du tout.

— Ah !… alors je n’ai pas peur. Quand… quand partirons-nous ?

— Quand ? Bientôt… répondit-elle sans savoir ce qu’il demandait. Quand tu auras la force.

Elle employait sans y penser le tu familier.

— Je ne pensais pas que vous seriez si blonde. Restez près de moi… jusqu’à ce moment ?

— Je le promets.

Elle baissa les yeux, vit à côté d’elle, par terre, un bol d’épais bouillon médicinal auquel il n’avait pas touché.

— Il faut boire ça.

Elle lui glissa un bras sous les épaules, le souleva un peu et il dégagea docilement une main de ses couvertures mais ne put tenir le bol. Elle frémit en revoyant les cicatrices à son poignet. Elle lui tint le bol, l’aida à boire mais, quand il eut fini, une quinte de toux le secoua, résonna sèchement dans sa poitrine. Le bol de plastique échappa à Moon et roula sous le lit. Elle tint le malade par les bras, pour lui communiquer sa force, jusqu’à ce que la crise passe et puis encore un peu plus longtemps.

— Tu as l’air… si vraie… si bonne…

Il soupira. Elle le laissa retomber, déjà endormi et resta un long moment près de lui, pour l’observer, avant d’allonger un bras sur le bord du lit, d’y poser sa tête et de fermer les yeux.

— Vous êtes bien réelle.

Les mots accueillirent Moon comme de vieux amis quand elle se réveilla et releva lentement la tête de son bras engourdi. Déconcertée, elle cligna des yeux. L’extramondien était adossé contre le mur, soutenu par des couvertures roulées en boule.

— Est-ce que j’ai rêvé ou bien m’avez-vous parlé en sandhi ?

— Vous n’avez pas rêvé, répondit-elle en sandhi, en remuant ses doigts pleins de fourmis. Je… je n’arrive pas à y croire ! Vous étiez si malade !

Une douce chaleur l’envahit. Mais le pouvoir est venu par moi et je vous ai guéri.

— J’ai cru que vous étiez la Voleuse d’Enfants. Quand j’étais petit, ma nourrice me disait qu’elle était pâle comme une aurore boréale… mais vous n’êtes pas un fantôme. Êtes-vous… ?

Comme s’il doutait encore un peu de ses sens.

— Non. Si je l’étais, je n’aurais pas si mal, dit-elle en massant les muscles ankylosés de son cou.

— Vous êtes prisonnière aussi, alors… Votre figure… Ils ne vous ont pas… molestée ?

— Non. Ils ne m’ont pas fait de mal. Ils me craignent… jusqu’à présent.

— Ils vous craignent ?

Il jeta un coup d’œil vers la barrière, et ce qu’il y avait au-delà. On entendait les sons lointains d’une nouvelle journée dans le camp, comme l’écho d’un autre monde.

Moon releva le menton ; elle le vit grimacer en découvrant la blessure à sa gorge avant que ses traits s’affaissent.

— Sibylle ?

Elle baissa la tête.

— Dieux, cela va trop vite.

Il se rallongea sur le côté et fut pris d’une nouvelle quinte. Quelque chose de déplacé attira l’attention de Moon. Elle tourna la tête et vit une pile d’étoffe bleu-noir garnie de soutaches, un pichet et un plat de viande séchée.

— Quelqu’un nous a apporté à manger ! s’écria-t-elle, les mains déjà tendues, sans même savoir depuis combien de temps elle n’avait rien pris.

— Bloodwed. Il y a des heures. J’ai fait semblant de dormir.

Moon but longuement au pichet, contenant un liquide blanc-bleu crémeux qui coula dans sa gorge sèche et son estomac contracté comme de l’ambroisie.

— Aaaah… fit-elle et, soudain honteuse, elle se redressa, ramassa le bol en plastique, le remplit et le tendit à l’extramondien.

— Non, je n’en veux pas, protesta-t-il en mettant un bras devant ses yeux.

— Il le faut. Pour guérir, vous devez reprendre des forces.

— Non, je ne…

Le bras retomba, il souleva la tête pour la regarder.

— Et puis oui, après tout…

Il prit le bol avec son autre main et elle y vit aussi des cicatrices. Il surprit son regard mais ne dit rien et porta le bol à ses lèvres. Moon croqua un morceau de viande séchée avant de demander :

— Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous arrivé ici ?

— Qui je suis… (Il baissa les yeux sur sa capote d’uniforme, la toucha avec une sorte d’étonnement, comme s’il sortait d’un coma.) Gundhalinu, sibylle. Inspecteur de police BZ Gundhalinu, de Kharemough. Ils ont abattu mon patrouilleur et m’ont fait prisonnier.

— Depuis combien de temps êtes-vous ici ?

— Depuis toujours ! Et vous ? Est-ce qu’ils vous ont enlevée à l’astroport ? D’où êtes-vous ? De Grande Bleue… de Samanthe ?

— Non, de Tiamat.

— D’ici ? Mais vous êtes une sibylle ! Les Hiverniens ne…

— Je suis étésienne. Moon Marchalaube Étésienne.

— Où avez-vous appris le sandhi ?

Il y avait dans cette question une nuance plus inquiétante que la curiosité. Moon fronça les sourcils et hésita.

— À Kharemough.

— Vous êtes proscrite, alors ! Comment êtes-vous revenue ?

La voix de l’extramondien se brisa, trop faible pour conserver le ton autoritaire.

— Comme j’étais partie, avec les techleggers, répondit-elle dans sa propre langue, sans s’en apercevoir tant elle était déconcertée et indignée par l’indignation de cet homme. Et qu’est-ce que vous allez faire, Bleu ? M’arrêter ? Me déporter ?

Elle planta ses poings sur ses hanches, les mains crispées par le ressentiment.

— Je ferais les deux… si j’étais en mesure de le faire.

Il suivit avec obstination, d’une langue à l’autre. Mais bientôt la vertu outragée disparut de sa figure et il rit, d’un rire dur, méchant.

— Mais ne vous inquiétez pas. Écrasé… à plat ventre parmi l’ordure cosmique, vivant dans un chenil… je ne suis en mesure de rien.

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