Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— Merci. (Elle comprenait la précision et en était reconnaissante.) Ça fait plaisir d’être considérée comme une personne humaine, pour changer, et non comme une Bleue.

Elle tirailla sa capote, soudain gênée par l’uniforme. Mon bouclier, mon armure. Que ferai-je quand on me l’enlèvera ?

— Je… j’ai essayé de vous appeler, il y a une quinzaine de jours. Mais vous étiez absent.

Elle se demanda soudain pourquoi il ne l’avait pas rappelée. Dieux, qui pourrait lui en vouloir, alors que je ne l’ai jamais fait pour lui ? Il parut se poser la même question, sans trouver de réponse non plus.

— Je regrette, je ne pouvais… mais je suppose que vous avez été… très occupée.

— Occupée ! Ah, mes dieux ! C’était… le diable et son train !

Elle s’appuya contre le patrouilleur, rabattit la porte et la claqua.

— BZ est mort, Miroe. Mort. Tué par des bandits en dehors de la ville. Et je n’arrive pas à… Je ne peux plus le supporter ! gémit-elle, baissant la tête. Je ne sais pas comment je pourrai retourner à Escarboucle, alors que je ne cesse de me dire que cela vaudrait mieux pour tout le monde, que tout le monde serait heureux si je ne reparaissais jamais. Comme il vaudrait mieux que ce soit moi, qui me sois perdue…

— Par tous les dieux, Jerusha… Pourquoi ne me l’avez-vous pas dit ?

Elle se détourna de la main tendue, et contempla désespérément la mer.

— Je ne suis pas venue ici pour… pour me servir de vous comme d’une poubelle !

— Bien sûr que si. À quoi servent les amis ?

Elle perçut le sourire dans sa voix.

— Non, pas question !

— Bon. Mais pourquoi pas ? Pourquoi ?

Il la prit par le bras.

— Ne me touchez pas, je vous en prie, Miroe.

Il la lâcha et elle sentit son bras picoter encore, du léger contact.

— Je peux me débrouiller. Ça ira mieux. Je peux me débrouiller seule.

Son contrôle ne tenait qu’à un fil.

— Et avec votre façon de vous débrouiller, vous avez envie de mourir.

— Non ! cria-t-elle en abattant son poing sur le métal glacé. Non. C’est pourquoi j’avais besoin de m’évader… Je devais trouver un autre moyen.

Lentement, elle se tourna vers lui, mais les yeux fermés. Il attendit un moment en silence.

— Jerusha… Je connais le genre de pressions que vous avez eu à subir. Vous ne pouvez pas vivre avec cela en gardant tout pour vous. Vous ne pouvez pas y arriver seule. Pourquoi avez-vous cessé de m’appeler ? Pourquoi avez-vous cessé de répondre, même ? Vous n’avez pas confiance en moi ?

Il était presque en colère. Elle pinça les lèvres, réprimant un rire absurde.

— Trop ! Ah, dieux, j’ai trop confiance en vous ! Regardez-moi, je ne suis ici que depuis cinq minutes et déjà je vous ai déballé mes malheurs ! Rien qu’en vous voyant, je craque… Vous voyez. Je ne peux pas m’appuyer sur vous, sans devenir une infirme.

— Nous sommes tous des infirmes, Jerusha. Nous sommes nés infirmes.

Elle rouvrit lentement les yeux.

— Vraiment ?

Il croisait ses mains dans le dos, tourné vers la mer. Le vent fraîchissait, soulevait ses cheveux noirs. Jerusha se voûta sous son épais manteau.

— Vous le savez bien, sinon vous ne seriez pas venue. Montons à la maison.

Elle le suivit sur la pente, en bredouillant de vagues réflexions sur les récoltes et le temps qu’il faisait, laissant toute sa résistance la quitter et rouler vers la mer. Ils passèrent près de l’éolienne grinçante dressée comme une sentinelle solitaire au-dessus des communs. Il s’en servait pour pomper l’eau de son puits ; elle se dit, une fois de plus, que c’était un anachronisme ridicule sur une plantation qui fonctionnait avec des unités d’énergie importées.

— Miroe, je me suis toujours demandé pourquoi vous utilisez ça pour actionner votre pompe.

Il lui jeta un coup d’œil et répondit avec bonne humeur :

— Ma foi, Jerusha, vous avez confisqué mon aéroglisseur. On ne sait jamais, je pourrais perdre mes génératrices.

Ce n’était pas la réponse qu’elle attendait mais elle secoua simplement la tête. Ils arrivèrent à la maison, traversèrent la véranda aux volets-tempête, et pénétrèrent dans la pièce dont elle se souvenait si bien, telle qu’elle l’avait vue la première fois et à chacune des rares soirées volées, depuis, qu’elle avait passées assise en tailleur devant le feu, enveloppée de chaleur et de lumière dorée, absorbée par une partie de chama à la tridi ou racontant des souvenirs d’un autre monde à Miroe, fasciné.

Elle ôta son casque, secoua ses boucles brunes. Ses yeux errèrent sur le confortable bric-à-brac, où des vestiges d’ancêtres d’extramonde, héritage par défaut, voisinaient avec le mobilier indigène grossièrement taillé. Elle s’approcha de la grande cheminée de pierre et se retourna pour se chauffer le dos et faire face à Ngenet.

— Vous savez, après tout ce temps, il me semble que je ne suis jamais partie d’ici. C’est drôle, n’est-ce pas, que certains endroits produisent cet effet ?

Il ne répondit pas mais lui sourit.

— Vous ne voulez pas porter vos affaires en haut ? Je vais vous chercher quelque chose à manger.

Elle reprit le sac à bandoulière à moitié plein de linge de rechange et monta par le vieil escalier. La maison était grande, pleine d’échos d’enfants et de rires, pleine de souvenirs. Sous ses doigts, la rampe avait été usée et polie par d’innombrables mains ; mais les couloirs, les chambres étaient vides et silencieux, maintenant. Il ne restait que Miroe, le dernier de sa lignée, seul. Seul même parmi les Hiverniens qui travaillaient pour lui à demeure. Elle devinait le lien de confiance et de respect existant entre eux et lui, un lien plus solide qu’elle ne l’aurait cru, entre patron et employés, extramondien et indigènes. Cependant, il était toujours entouré d’une espèce de champ intangible de réserve qui le maintenait à part, se suffisant à lui-même. Elle sentait parfois que cela déclenchait des étincelles, contre le sien.

Elle entra dans la chambre qu’elle avait toujours occupée, jeta son sac et son casque sur le lit et les regarda s’enfoncer dans les édredons froissés. Le lit était dur comme du bois – c’était du bois, d’ailleurs – mais elle n’y avait jamais souffert d’insomnies, à chercher le sommeil alors que ses yeux brûlaient sous ses paupières, dans le noir…

Elle ôta son manteau et alla ouvrir l’armoire massive pour l’accrocher. Et s’arrêta, l’attention attirée par la surprenante combinaison de vol chartreuse laissée en tas dans le fond. Elle accrocha machinalement son manteau, ramassa la combinaison et la tint contre elle, puis à bout de bras pour en examiner le contour. Enfin, lentement, elle reprit son manteau et accrocha la combinaison à sa place.

Elle retourna au lit défait, regarda de nouveau les couvertures froissées, ramassa la brosse, sur un tabouret, tira sur quelques longs cheveux blonds. Elle la reposa. Figée, silencieuse, elle revoyait une enfant solitaire aux cheveux bouclés, en caleçon et sandales élimés, accroupie pour observer des wogs argentés nageant dans une petite mare. Le soleil ruisselait sur elle comme du miel chaud, étouffant tous les sons, et le lit du ruisseau desséché, jonché de cailloux blanchis, s’étirait à l’infini…

Elle reprit son casque et son sac sur le lit et descendit rapidement.

— Jerusha ?

Miroe se retourna, de la table basse devant le feu, l’air étonné.

— Je croyais que vous étiez…

— Vous ne m’avez pas dit que vous aviez… d’autres invités, dit-elle, et les mots sonnèrent autrement qu’elle aurait voulu. Je ne resterai pas.

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