Joan Vinge - La reine des neiges

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— C’est possible, vous savez, lui dit Ngenet. Ils ont peut-être compris qu’ils ont sauvé une sibylle et pas simplement un pauvre marin malchanceux. Je ne les ai jamais vus danser ainsi pour un inconnu, ni s’attarder par ici comme ils le font. Ce sont des êtres remarquables.

— Des êtres… ?

Elle se rendait compte de l’ampleur de ce qu’il avait dit et nié en un seul mot. Depuis qu’il l’avait sauvée, elle avait appris bien des choses sur Ngenet, sur ses rapports avec les ondins, son souci de leur sécurité. Il existait même une communication rudimentaire, par signes et par sons, entre l’homme et l’ondin ; c’était ce qui les avait envoyés à la recherche de Moon pour guider à temps Ngenet vers le lieu du naufrage. Mais elle n’avait pas imaginé…

— Vous voulez dire… des êtres humains ? Non ! (Elle rougit, secoua la tête.) Non, je veux dire des êtres intelligents, comme Silky ?

— Serait-ce tellement difficile à croire ?

Une demi-question, un demi-défi. Elle fut surprise par la curieuse intensité de cette voix.

— Non. Mais je n’ai jamais pensé… jamais pensé…

Jamais pensé que je ferais la connaissance d’un étranger d’un autre monde ; jamais pensé qu’il pourrait ne pas être humain ; jamais pensé qu’une sibylle aurait à répondre à une question pareille.

— Vous… vous me demandez de… de répondre ?

Elle avait une voix aiguë, tendue, elle se sentait glisser…

— Moon ?

Elle glissait, s’éloignait… Input.

30

— Qu’est-ce que j’ai dit ? avait-elle demandé ensuite.

— Vous m’avez tout expliqué sur les ondins, avait répondu Ngenet en souriant.

Moon se répéta les mots, en plongeant dans le monde marin bleu-vert avec une grâce sinueuse. L’atmosphère liquide résistait, cédait, résistait encore, cédait à la pression de ses mains. C’était le cadeau de Ngenet, pour avoir répondu à sa question muette, pour avoir raffermi sa certitude. Elle savait enfin ce que c’était que d’appartenir totalement à la Mer, totalement, joyeusement, de ne pas être éternellement en équilibre sur la corde raide précaire entre la mer et le ciel, entre deux mondes.

Elle écoutait le murmure rythmé, rassurant, de l’air affluant à chaque inspiration, elle savourait sa chaleur fade passant par la soupape du régulateur. Au loin, le monde de la mer sans limites était voilé d’une brume de sable en suspension. Mais là dans la baie peu profonde, elle y voyait assez bien, elle distinguait la parfaite beauté des ondins et de Silky, ses compagnons, leur forme aérodynamique soutenue par des mains invisibles.

— C’est pour ça que vous chantez !

Sa voix jaillit vers eux dans un nuage de rire, à travers le micro de son embout, sans déformation bien que pour eux elle ne soit qu’une gerbe de bulles. Parce que vous ne pouvez réprimer votre joie. Entre ses respirations, les chants des ondins lui parvenaient, ce chant de sirène qu’elle n’avait entendu que dans les légendes et les rêves, un chœur de sifflements, de plaintes, de carillons, de soupirs et de cris, nostalgique, des sons tristes et perdus si on les entendait séparément mais qui s’unissaient pour un cantique de louanges à la Mère de la Mer. Parfois, leurs chants duraient des heures… et c’était réellement des chansons inlassablement entonnées depuis des siècles.

Moon le savait mais leur complexité était telle qu’elle ne pouvait séparer un chant d’un autre ; elle n’était même pas sûre qu’ils avaient une signification, dans le sens qu’en aurait une chanson humaine.

Quand elle avait émergé de son Transfert inattendu, elle avait découvert Ngenet qui lui tenait fortement les mains, sa figure bronzée bouleversée d’émotion. Quand elle le reconnut, il porta à ses lèvres ses mains gantées et les baisa.

— Je le croyais… je l’ai toujours cru, espéré, voulu… Mais jamais je n’aurais osé vous le demander. Et c’est bien vrai ! Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer.

— Que… qu’est-ce que c’est ? murmura-t-elle en se secouant, physiquement et mentalement.

— Les ondins, Moon ! Les ondins…

… sont des formes de vie intelligentes, des mammifères utilisant l’oxygène, artificiellement créés par une manipulation génétique, conçus pour servir de réceptacles à un facteur de longévité viral, de classe spéciale IV… Les spécifications biologiques du Vieil Empire étaient interminables, quasi incompréhensibles pour elle. Mais Ngenet lui fit écouter chaque détail qu’il avait gardé dans sa mémoire, gravé au fer rouge, Une forme de vie intelligente… intelligente…

Les bras de Moon furent saisis par les tentacules de Silky et il la souleva, lui fit faire une cabriole au cœur du ballet des ondins. Elle vit basculer très loin au-dessus d’elle le plafond bleu de la baie, et le fond sablonneux diffus avec sa tapisserie de crenolides, d’arabesques de petits crustacés. De tous côtés de sa lente spirale, il y avait la vie, des poissons solitaires ou en bancs, familiers et inconnus, chasseurs et chassés. Elle nageait librement parmi eux en compagnie des ondins dans leur territoire ancestral qu’elle venait visiter, les ondins qui en menaçaient peu et n’en craignaient aucun, là dans les profondeurs océanes… qui ne craignaient rien à part la Chasse.

Elle se souvenait d’avoir demandé à Miroe comment les extramondiens pouvaient justifier l’eau de vie, s’ils savaient que les ondins étaient plus que de simples animaux.

— Ils doivent le savoir, si les devins le savent !

— Depuis toujours, les êtres humains se traitent mutuellement comme des animaux. S’ils ne peuvent pas reconnaître un individu intelligent dans la glace, il n’est pas étonnant qu’ils traitent encore plus mal les non-humains, répondit Ngenet en jetant un coup d’œil à Silky, penché d’un air songeur sur la balustrade pour contempler le flux et le reflux de l’eau. Et même si les ondins n’étaient que des animaux, de quel droit les tuerions-nous pour satisfaire notre vanité ? Génétiquement, les ondins sont synthétiques. Ils n’ont dû être à l’origine qu’une expérience et puis le Vieil Empire se sera écroulé avant qu’on puisse généraliser leur « infection bénigne » pour donner la parfaite immortalité aux êtres humains. Mais massacrer les ondins pour l’eau de vie nous fait remonter dans le chaos de la fin de l’Empire, quand ceux qui accaparaient l’immortalité pour eux ne se souciaient pas de ce qu’elle coûtait en vies. La vérité a probablement été étouffée il y a un millénaire, quand l’Hégé a redécouvert ce monde-ci. Alors, maintenant, ils n’ont qu’à s’inquiéter de ce que cela coûte, un point c’est tout.

— Mais… mais pourquoi le Vieil Empire a-t-il rendu les ondins intelligents ?

— Je ne sais pas. Et vous non plus, dit-il en secouant la tête. Il devait y avoir une raison, mais laquelle ? Je sais seulement qu’ils n’ont pas reçu l’intelligence pour devenir victimes de la Chasse !

Ngenet expliqua alors pourquoi il avait eu besoin des services des contrebandiers, et son père avant lui. La tradition avait été transmise par son grand-père, le premier aïeul à naître à Tiamat, qui aimait les ondins comme il aimait ce monde et avait fait de ses terres une réserve. Mais les générations suivantes ne s’étaient pas contentées du rôle passif de protecteurs, ils avaient entamé des hostilités secrètes contre les exploiteurs – au moyen d’avertissements, d’interventions, de sabotages – jusqu’à…

— … ce jour où les Bleus ont surgi sur vous à l’auberge et ont bouleversé notre vie à tous.

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