Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— M-M-Miroe ?

— Oui, dit-il avec un soulagement infini. Elle nous revient, Silky. Elle me reconnaît.

Elle distingua Silky derrière lui, patiemment accroupi, et l’œil rond d’un hublot.

— Où ? bégaya-t-elle.

Elle avala convulsivement le sirop doux et poivré quand Ngenet pressa de nouveau la tasse contre ses lèvres. Son corps frissonnant, engourdi, était dépouillé de sa combinaison trempée et envelopé dans des couvertures chauffées.

— Sur mon bateau. Repêchée enfin saine et sauve, grâce aux dieux. Nous rentrons à la maison.

Il replaça une compresse chaude sur son nez et ses joues.

— La m-maison… ?

Les vies passée et présente se confondaient.

— À ma plantation, à bon port. Vous avez passé assez de temps à courir les étoiles, et bien assez dans les bras de la Mère de la Mer, enfant des eaux… presque une vie entière. (D’une main calleuse mais tendre, il repoussa sur son front ses cheveux trempés.) Il est temps d’être reconnaissante d’être enfin sur terre.

— El… Elsie…

Le nom lui déchira la gorge. Ngenet se leva du bord de la couchette.

— Je sais. Je sais. Vous ne pouvez rien pour elle, maintenant, que vous reposer et guérir.

Sa voix, la cabine, disparurent dans un lointain inaccessible.

Moon se blottit plus profondément dans le nid de couvertures, se replia sur elle-même, se réduisit à la sensation d’aiguilles brûlantes pénétrant sa chair engourdie par le froid, qui faisaient de nouveau couler le sang dans ses veines remplies de glace, déliaient ses muscles, la libéraient…

28

Jerusha quitta son appartement désert, laissa le pain et les fruits de son repas du soir sur la table, sortit et descendit dans le Dédale. Le crépuscule au-delà des murs, à l’extrémité des ruelles, marquait la fin d’une nouvelle journée insupportable et la promesse d’une autre à subir demain, et après-demain et encore ensuite. Son travail avait été sa vie et, maintenant, cette vie était un enfer. Le sommeil était sa seule évasion, mais le sommeil ne faisait que hâter la venue du nouveau matin. Alors elle marchait sans but, anonymement, dans la foule clairsemée, devant les boutiques, presque toutes vides à présent, qui se cramponnaient encore obstinément à la vie et au profit, qui tenaient jusqu’à la fin.

La fin… Pourquoi ? Pourquoi se donner cette peine ? À quoi bon ? Elle tira sur son front le capuchon de son cafetan de laine rayé, plongeant sa figure dans l’ombre, et tourna dans la ruelle des Citronniers. À mi-chemin, il y avait une herboristerie qu’elle fréquentait, où l’on vendait des plantes médicinales et des épices, où les étagères étaient encombrées de saints du foyer et de charmes contre le mauvais sort, tout cela importé de chez elle, de Newhaven. Elle était allée jusqu’à acheter l’amulette la plus puissante qu’elle avait pu trouver et elle la portait au cou, elle qui s’était toujours moquée des vieux, dans son pays, qui gaspillaient leur argent et leur foi aveugle dans de ridicules objets de superstition. Voilà où l’avait poussée son travail. Mais le satané charme ne lui avait pas fait plus de bien que le reste, et elle avait tout essayé. Rien ne lui faisait de bien, n’avait de sens, n’avait d’effets.

Et, maintenant, le seul qui l’avait soutenue, empêchée de croire qu’elle n’était qu’une lamentable ratée, avait disparu. BZ… Salaud ! Comment peux-tu m’avoir fait ça ? Comment peux-tu être… mort ? Elle revenait donc là, en se disant qu’elle ne savait pas pourquoi.

Mais, en arrivant près de la boutique, elle aperçut une tête de connaissance – un flamboiement de cheveux roux – et vit s’approcher Sparks Marchalaube, vêtu comme un holo sexy. Elle l’avait rarement vu, depuis les dernières années, lors de ses visites officielles espacées au palais. Elle s’étonna, en le revoyant, de voir qu’il ne semblait pas avoir vieilli d’un seul jour depuis la première fois, quand elle l’avait trouvé gisant dans cette ruelle il y avait cinq ans. Il faut dire qu’elle s’étonnait aussi qu’Arienrhod le garde (et l’entretienne probablement) chez elle. Lui aurait-elle aussi conservé sa jeunesse ?

Son intérêt devint plus personnel à mesure qu’il se rapprochait ; avec un souci coupable elle supposa qu’il la verrait, la reconnaîtrait même sous son déguisement, lirait dans ses yeux ses mobiles cachés. Elle ralentit, cherchant à dissimuler sa destination jusqu’à ce qu’il soit passé. Dieux, voilà que je rase les murs comme une criminelle !

— Bonjour, Marchalaube.

Par défi, elle le salua la première ; elle le vit sursauter et comprit que, si elle n’avait pas parlé, il l’aurait croisée sans la voir. Mais l’expression qui suivit la surprise ne fut pas du tout ce qu’elle attendait, encore moins ce qu’elle méritait : un sourire qui brandissait son insolente jeunesse comme un miroir pour lui montrer, douloureusement, qu’elle vieillissait à chaque jour qui semblait long d’un an. Ses yeux étaient un inquiétant reflet de ceux de la reine, trop sagaces, trop cyniques pour son visage. Ils se tournèrent vers les figurines de dieux et les amulettes dans la vitrine de l’herboriste, et revinrent au porte-bonheur qu’elle avait au cou. Il tirailla avec gêne les multiples cols de sa chemise moulante et ce geste trahit son hostilité.

— Commandant Pala-Thion. Vos dieux ne peuvent vous atteindre ici. Tous les dieux de l’Hégémonie ne pourraient arrêter ce qui vous arrive, même s’ils le voulaient.

Un jet de bile. Jerusha recula d’un pas, frappée par ces mots comme par une vipère, empoisonnée par le venin de ses frayeurs les plus profondes. Le voudrait-il ? Même lui ? Pourquoi ?

— Pourquoi, Marchalaube ? Pourquoi vous ? chuchota-t-elle.

— Je l’aimais ; et elle est partie.

La haine flambait. Il baissa les yeux, la repoussa et s’éloigna sans se retourner.

Jerusha resta un long moment pétrifiée, avant de se rendre compte qu’il venait de lui donner la raison. Elle entra alors dans l’herboristerie, égarée, comme une femme envoûtée.

Elle s’arrêta dans la travée étroite entre les étagères poussiéreuses contenant ce qu’elle venait chercher, indifférente à la nostalgie douce-amère de la boutique, au refus têtu de la tradition de Newhaven de se conformer aux normes d’une nouvelle ère ou d’un autre monde. Elle se désintéressa des bouquets de pied-de-dragon, des guirlandes d’herbes aromatiques, de toutes les odeurs caressant ses sens, elle resta sourde à…

— Vous m’avez parlé ?

Elle s’aperçut brusquement, avec agacement, qu’elle n’était plus seule.

— Oui. On dirait qu’ils ont déplacé le louge en poudre. Sauriez-vous où… ?

Une femme brune d’un certain âge, à la peau claire, probablement indigène. Aveugle. Jerusha reconnut la bande sensorielle qu’elle portait autour du front. Elle regarda autour d’elle, vit l’herboriste en grande conversation avec un autre expatrié de Newhaven, probablement, se tourna de nouveau vers l’aveugle.

— Ce doit être contre le mur du fond, je crois.

Elle recula contre le comptoir pour laisser passer l’aveugle, mais la femme ne bougea pas. Elle penchait un peu la tête, comme si elle écoutait.

— Inspecteur… Pala-Thion, n’est-ce pas ?

— Commandant Pala-Thion, riposta-t-elle, rendant le mépris par un mépris non dissimulé.

— Bien sûr. Pardonnez-moi. La dernière fois que j’ai entendu votre voix, vous étiez encore inspecteur. Je n’oublie jamais une voix, mais il m’arrive d’oublier mes bonnes manières.

L’aveugle souriait avec bonne humeur, s’excusait, et, malgré elle, Jerusha sentit s’aplanir son front généralement froncé.

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