Joan Vinge - La reine des neiges

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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Elsevier secoua la tête vers Aspoudh.

— Non. C’est pour ça que je vous l’ai amenée.

Moon regarda par la fenêtre, chercha l’espace.

— La Dame choisit…

— Ah ! Ainsi, sur votre monde, la déesse gouverne, ou du moins vous l’avez toujours cru. Que diriez-vous si je vous apprenais que vos visions ne sont pas un don des dieux mais un héritage du Vieil Empire ?

Moon s’aperçut qu’elle retenait sa respiration puis elle soupira.

— Oui ! Je veux dire… je m’en doutais. Tout le monde ici sait que je suis une sibylle ; comment peuvent-ils savoir ? Vous êtes un devin, et vous n’avez jamais entendu parler de la Dame.

Il y avait longtemps qu’elle n’imaginait plus la Mère de la Mer littéralement, comme une belle femme aux cheveux d’algues, vêtue d’écume, s’élevant des vagues dans une conque tirée par des ondins. Mais, même la force informe, élémentaire qui entrait parfois en contact avec son âme n’aurait pu quitter son élément ni voyager aussi loin. Si, en fait, elle avait jamais ressenti ce contact, en dehors de son propre désir de le sentir…

— Vous avez tant de dieux, vous les extramondiens… Pourquoi en avez-vous tant ?

— Parce qu’il y a tant de mondes ! Chaque monde en a au moins un, et le plus souvent plusieurs. « Mes dieux ou vos dieux, dit-on, qui sait quels sont les vrais ? » Alors nous les adorons tous, par prudence.

— Mais comment le Vieil Empire a-t-il pu mettre des sibylles et des devins partout, si aucun dieu ne l’a fait ? N’étaient-ils pas de simples humains ?

Il tendit la main vers le bol de fruits confits au centre de la table.

— Si. Mais, par certains côtés, ils avaient le pouvoir des dieux. Ils pouvaient voyager directement entre les mondes, en quelques semaines ou quelques mois, et non des années, ils avaient des moyens de transport et de communication d’hyperlumière. Et, pourtant, leur Empire a fini par s’écrouler… ils se sont trop étendus. Du moins, nous le pensons.

Mais, alors même que l’Empire s’écroulait, un remarquable groupe mû par l’abnégation créait un entrepôt, une banque de données du savoir de l’Empire, dans tous les domaines des connaissances humaines. Ces gens pensaient qu’en emmagasinant toutes les découvertes de l’humanité en un lieu unique, central, inviolable, ils atténueraient la chute imminente de leur civilisation et permettraient une reconstruction plus rapide. Et, comme ils devinaient que l’effondrement technique serait quasi total sur bien des mondes, ils avaient imaginé pour leur banque de données les terminaux les plus simples qu’ils pouvaient concevoir : des êtres humains. Des sibylles, des devins capables de transmettre directement leur réceptivité à leurs successeurs choisis, de sang en sang.

Moon caressa la cicatrice à son poignet.

— Mais… comment est-ce que votre sang peut vous montrer ce qu’il y a dans… dans un appareil sur un autre monde ? Je n’y crois pas !

— Appelons cela de la contagion divine. Vous savez ce qu’est la contagion ?

— Oui. Quand quelqu’un est malade, on ne s’en approche pas.

— Précisément. L’état « contagieux » des devins est une maladie créée par l’homme, une réaction biochimique si sophistiquée que nous commençons à peine à démêler ses subtilités. Il crée, ou peut-être implante, certaines restructurations des tissus cérébraux, qui rendent le devin réceptif à un moyen de communication plus rapide que la lumière. Vous devenez un émetteur-récepteur. Vous communiquez directement avec la source initiale des données. C’est là que vous êtes quand vous plongez dans le néant, à l’intérieur des circuits de l’ordinateur et non perdu dans l’espace, ou avec d’autres devins vivant sur d’autres mondes, qui ont des réponses à des questions que le Vieil Empire n’a jamais eu l’idée de poser.

Il leva son verre, dans la direction de Moon, avec un sourire encourageant.

— Tout ce verbiage donne soif.

Elle regarda le trèfle se balancer sur le riche tissu brun tissé d’or de sa toge, elle vit en pensée le sien, exilé, suspendu à un crochet dans une chambre climatisée, tout là-bas dans l’espace.

— Est-ce la maladie qui rend fou, alors ? C’est la mort de tuer une sibylle… la mort d’aimer une sibylle…

Elle s’interrompit et passa la main sur les pierres froides, au bord de la table. Il haussa les sourcils.

— C’est cela qu’on dit à Tiamat ? Nous avons aussi ce dicton mais nous ne le prenons plus littéralement. Oui, chez certains, la « maladie » provoque la folie. Les sibylles et les devins sont choisis pour certains traits de caractère, dont fait partie la stabilité émotionnelle… et naturellement, leur sang peut transmettre la maladie. La salive aussi, mais en général, l’autre personne doit avoir une blessure ouverte pour subir la contagion. De toute évidence, ce n’est pas la mort d’aimer une sibylle, ou un devin, en prenant des précautions sinon vous n’auriez pas vu ma fille tout à l’heure. Je suppose que cette superstition a été imaginée pour protéger les devins du mal, dans des sociétés moins civilisées. Le symbole même que nous portons, le trèfle barbelé, est celui de la contamination biochimique, c’est un des plus vieux symboles connus de l’humanité.

Mais Moon n’avait plus rien entendu après « ce n’est pas la mort d’aimer une sibylle ».

— Alors, Sparks… Nous n’avons pas besoin d’être séparés ! Nous pouvons vivre ensemble ! Elsevier !

Moon serra la vieille femme dans ses bras, à l’étouffer.

— Ah, merci ! Merci de m’avoir amenée ici ! Tu m’as sauvé la vie. Entre la mer et le ciel, il n’y a rien que je ne ferais pour toi !

— Que signifie ? demanda Aspoudh, stupéfait. Qui est ce Sparks ? Un amoureux ?

Elsevier repoussa Moon et la tint à bout de bras.

— Ah, Moon, mon enfant chérie, murmura-t-elle avec une immense tristesse. Je veux te tenir quitte de cette promesse.

Moon secoua la tête, sans comprendre.

— Nous étions voués l’un à l’autre, et il est parti quand je suis devenue sibylle. Mais, maintenant, quand je retournerai, je pourrai lui dire…

— Retourner ? À Tiamat ?

Aspoudh se redressa.

— Moon, souffla Elsevier, nous ne pouvons pas te ramener.

Les mots se précipitèrent, comme un vol d’oiseaux effrayés.

— Je sais. Je sais que je dois attendre…

— Moon, écoute-la !

Cress rompait son silence et ce fut pour elle un choc.

— Quoi ? Mais… tu… Vous disiez que…

— Nous ne retournerons jamais sur Tiamat, Moon. Nous n’en avons jamais eu l’intention, nous ne pouvons pas. Et toi non plus. Je t’ai menti…

Les lèvres d’Elsevier tremblaient, elle se détournait, cherchant en vain un moyen facile d’avouer.

— C’était un monstrueux mensonge… Je suis… navrée.

Elle lâcha le bras de Moon.

— Mais pourquoi ? Pourquoi ? gémit Moon, en repoussant d’un geste las les mèches légères qui effleuraient son visage. Pourquoi ?

— Parce qu’il est trop tard. La Porte de Tiamat se ferme, devient trop instable pour un petit vaisseau comme le nôtre. Et… Il n’y a pas des mois que nous avons quitté Tiamat, Moon. Il y a plus de deux ans. Le retour sera tout aussi long.

— Ce n’est pas vrai ! Nous n’avons pas passé des années à bord ! cria Moon et elle tomba à genoux alors que la compréhension la privait de ses forces. Pourquoi me fais-tu cela ?

— J’aurais dû le faire tout de suite.

Elsevier avait mis une main sur ses yeux. Cress dit quelque chose à Aspoudh, en sandhi rapide.

— Elle ne vous ment pas, Moon, expliqua KR en reculant un peu comme s’il se dissociait d’eux inconsciemment.

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