Joan Vinge - La reine des neiges

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— Pourquoi ai-je cru entendre « non » ?

Il serra le bord du plateau de perles, ses muscles se crispèrent mais elle ne le vit pas.

— Je devais être Starbuck. Je devais être le meilleur, sans ça je n’aurais pas été… digne d’elle. Il faut que je sois celui qui compte. Mais je croyais, après avoir gagné le défi, que le reste serait facile ; et ça ne l’est pas. Je croyais que ce serait tout ce que j’ai jamais rêvé.

— Et ça ne l’est pas.

Il secoua la tête.

— Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Tout va toujours de travers pour moi… tout ce que je fais.

— Peut-être parce que tu ne devais pas le faire. Tu peux encore retourner en Été, personne ne t’en empêche.

— Retourner à quoi ? Non. Je ne peux pas ! Personne ne revient en arrière, je le sais maintenant ; nous continuons d’avancer, toujours, et il n’y a jamais aucune raison… Je ne quitterai pas Arienrhod, je ne peux pas. Mais si je ne peux pas être ce qu’elle veut que je sois, je la perdrai quand même.

Herne le savait ; Herne sait tout…

— Tu trouveras un moyen de prendre le pouls des extramondiens. Si tu as été assez malin pour déjouer Starbuck, tu le seras pour prendre sa place. Tu t’habitueras à être lui ; tu commences déjà.

Une nuance, dans ces mots, une tristesse, le surprirent. Il serra le poing, le prit dans son autre main.

— Il le faut. Je dois le croire… avant que la Chasse reprenne.

— La Chasse qui rapporte l’eau de vie ? La chasse aux ondins ?

— Oui…

Il regarda dans le vague, à travers les pavés, à travers le cœur de la ville et le monde, vers les étendues maritimes contrôlées par la noblesse d’Hiver. Il revoyait la Chasse par la pensée : le collier de rochers dénudés disséminés sur le large, le rythme des rouleaux de l’océan murmurant dans le bois du navire, le chant du monde laissé derrière lui. Il se rappelait l’horizon qu’il avait fouillé avec nostalgie… Mais si la Dame le rappelait, il ne pourrait plus entendre Sa voix. Peut-être parce qu’il venait faire du mal aux ondins, ou parce que la Mer n’était que la mer, une étendue d’eau, une solution chimique.

Il avait observé la côte de l’île la plus proche, où la colonie d’ondins en voie de disparition se prélassait sur les galets noirs de la plage… jusqu’à ce que les Limiers les repoussent dans la mer, dans les filets qui se refermeraient sur eux et les noieraient. S’ils ne pouvaient pas refaire surface deux fois par heure, pour respirer, ils mouraient.

Jamais un Étésien ne tuerait un ondin ; ils étaient les enfants de la Dame, nés après que les étoiles étaient tombées dans la mer pour devenir les îles, ses compagnes, la Terre. On disait que le marin qui tuait un ondin par mégarde était frappé de malchance sa vie durant… que le marin qui en tuait un volontairement était noyé par le reste de l’équipage. Il avait entendu d’innombrables histoires d’ondins sauvant des marins tombés par-dessus bord, même des équipages entiers de bateaux naufragés ; il avait vu l’ondin qui vivait dans la rade de l’île de Gateway, son dos bringé traçant comme une couture sur la soie lisse de la surface tandis qu’il guidait les navires parmi les récifs dangereux. Il se rappela les ondins qui les avaient accueillis à l’île de la sibylle. Jamais il n’avait entendu parler d’un ondin qui avait fait du mal…

Mais à cause du bien qu’ils pouvaient faire aux humains – le bien suprême de la jeunesse éternelle – ils devaient mourir. Il avait toujours cru au mythe de l’immortalité des ondins, et que la transmission de leur immortalité aux humains n’était qu’une vieille fable… jusqu’à ce qu’il vienne à Escarboucle. Et là, il avait connu la reine, qui régnait depuis cent cinquante ans… et Arienrhod lui avait mis dans les mains le flacon de liquide argenté visqueux, et il avait laissé vaporiser sa gorge… et s’était rendu compte que, lui aussi, il pouvait rester éternellement jeune.

Il s’était donc laissé faire, payant son immortalité de sa présence, trahissant tout ce qu’il avait été, tout ce à quoi il avait cru, pendant que les Limiers attrapaient et noyaient leurs victimes impuissantes…

Et ils avaient hissé les carcasses à bord en le repoussant, comme l’objet inutile qu’il était, ils s’étaient accroupis, le couteau à la main, pour trancher les gorges mouchetées. Ils recueillaient le précieux sang d’ondin tandis que leurs tentacules rougissaient et que le pont devenait gluant sous les pieds.

Et le rouge retournait à la mer, les corps mutilés suivaient, leurs yeux noirs encore incrédules dans la mort. La perte… Le gaspillage ! Il s’était détourné, la nausée au cœur, longtemps avant la fin de la boucherie, avait tenté de se perdre dans l’infini de l’océan et du ciel. Mais il ne pouvait échapper au bruit des corps replongeant dans la mer, trop tard, trop tard, ni au furieux bouillonnement quand les charognards accouraient, profanaient la pureté bleu-vert avec l’extase de leur festin. La Mère de la Mer, dans son impitoyable sagesse, ne laissait rien perdre et maudissait les gaspilleurs…

— Sparks ?

La voix de Destinée le rappela ; la ville protectrice se referma autour de lui, l’abrita des malédictions de la Dame, nia même leur existence.

— C’était tellement horrible… tout ce gaspillage ! Je ne pouvais… Mais cette fois, je le ferai comme il faut. Je peux dépecer un ondin mort. Je ne suis plus un adorateur superstitieux de la Mère.

Et il se rappelait le dédain des Limiers, bien visible malgré l’absence de mots ; la condescendance apaisante d’Arienrhod quand elle le libéra des démons du doute et du mépris de soi qu’il ramenait à Escarboucle. Et puis elle lui avait tendu le flacon doré d’eau de vie, sans commentaire.

— Non, tu ne l’es plus, en effet. (Encore une fois, le regret.) La mort n’est jamais facile à affronter. C’est pourquoi nous rêvons tous de goûter à l’eau de vie. Et pourquoi nous en prenons parce que notre propre mort est la plus dure de toutes… Nous faisons ce que nous croyons devoir faire.

Elle tendit la main, chercha à tâtons le bras de Sparks.

— Euh… je ne voudrais pas interrompre… C’est une livraison.

Sparks et Destinée se tournèrent vers les deux silhouettes dans la ruelle, l’une miséreuse, l’autre inhumaine…

— Toi !

La tête sans visage du servo Pollux le regardait avec son impassibilité inchangée mais les yeux gris de Tor exprimèrent toute une gamme d’émotions, allant de l’incompréhension au vif chagrin.

— Marchalaube ? hasarda-t-elle en se dandinant d’un pied sur l’autre. Ah, dis donc… Alors, comment ça va, petit ? On dirait que tu ne t’es pas mal débrouillé, hein ? C’est tout juste si je t’ai reconnu.

— Ce n’est pas grâce à toi si j’ai réussi.

— Ouais, enfin… Euh… Salut, Destinée. J’ai finalement réuni ta nouvelle commande de fournitures. Tu veux que Pollux te les range ?

Destinée repoussa ses plateaux, pour dégager un passage vers la porte.

— Je vais lui montrer. Je ne savais pas que tu étais une amie de Sparks, Tor.

— Elle ne l’est pas !

Sparks se leva et s’écarta alors que Pollux se dirigeait automatiquement vers la marche en remorquant une plate-forme flottante chargée. Destinée disparut dans la boutique, en avançant aisément dans son environnement familier, et Pollux la suivit. Mais Sparks barra le chemin à Tor, un bras en travers de la porte.

— Non… Causons un peu. De ce que tu m’as fait au combat de starl. De ce que tu as fait de tout ce que je possédais, après me l’avoir volé.

Tor s’adossa contre la peinture écaillée, regardant tout sauf le visage de Sparks.

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