Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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Un piège, c’est un piège…

— Ce n’est pas à vous d’en décider, commandant Pala-Thion… à moins, naturellement, que vous ne souhaitiez démissionner, dit le juge. Mais je veillerai à ce que vos doutes concernant votre aptitude à ce poste de commandant soient inscrits au procès-verbal.

Elle ne dit rien, incapable de trouver une réponse appropriée.

Mantagnes porta une main à son col et décrocha les insignes qu’il espérait manifestement porter éternellement. Il les jeta sur le bureau et elle dut avancer vivement la main pour empêcher l’un d’eux de tomber.

— Félicitations, grinça-t-il en faisant un salut réglementaire.

Elle répondit d’un petit signe de tête.

— Vous pouvez disposer… inspecteur Mantagnes.

Les deux hommes quittèrent la pièce sans un mot.

Jerusha se laissa tomber sur sa chaise. Ses mains se refermèrent sur les insignes ailés de commandant, dont les pointes la piquèrent. C’était un coup d’Arienrhod. La vengeance d’Arienrhod. Commandant Pala-Thion… La reine l’accrochait pour qu’elle tourne au vent, lui lançait un défi qui, espérait-elle, ruinerait à jamais sa carrière.

Mais, par le Batelier Bâtard, elle n’était pas devenue une Bleue en étant timorée ou en jetant l’éponge. Elle était le commandant Pala-Thion, maintenant ? Eh bien, elle en profiterait ! Avec grand soin, elle épingla les insignes à son col.

— Si tu te figures que tu vas me ruiner, si tu crois que je vais échouer, dit-elle tout haut à la Reine de l’Air, ce sera ta deuxième erreur.

Ses mains tremblaient. Je n’échouerai pas ! Je vaux n’importe quel homme ! Mais la douleur de vieilles blessures profondes sapait son assurance.

Elle ouvrit le tiroir du milieu et prit machinalement son paquet d’iestas. Soudain la vision de la souffrance de Lioux-Sked passa dans son esprit et elle serra le poing. Elle ferma le tiroir. Depuis l’overdose de Lioux-Sked, elle n’avait pas touché à ses iestas.

Le mystérieux paquet attira de nouveau son attention ; elle le tira vers elle, pour occuper ses mains et son esprit. Elle dénoua la ficelle, retira l’étoffe brune grossière enveloppant un carton. Cela ressemblait à un colis arrivé de l’intérieur, à bord d’un navire marchand ; mais elle ne voyait vraiment personne, là-bas, qui enverrait des paquets à un inspecteur de police.

Elle ouvrit la boîte et souleva avec précaution son contenu, un coquillage de la taille de ses deux mains, avec une des fines pointes de sa crête cassée. Il était de la couleur du lever de soleil et avait été patiemment poli, si bien qu’il resplendissait comme un ciel d’aurore. Elle l’avait vu, et admiré, sur la cheminée, dans le salon de la plantation de Ngenet ran Ahase Miroe… alors qu’elle écoutait crépiter les flammes dans le silence confortable, en buvant le thé fort qu’il lui avait servi, avant qu’elle reparte pour Escarboucle. Cet instant étonnamment paisible lui revint avec vivacité et la calma. C’était ironique de penser que la seule visite agréable dont elle se souvînt, depuis son arrivée sur cette planète il y avait dix ans, c’était ce quart d’heure passé en compagnie d’un homme qui avait probablement transgressé la loi…

Elle insinua les doigts dans le coquillage, sortit de la boîte le rembourrage mais il n’y avait aucun message. Elle soupira, sans trop savoir à quoi elle s’attendait, simplement déçue qu’il n’y ait rien.

— Félicitations pour votre promotion, Geia Jerusha, dit-elle avec lassitude.

Elle reprit le coquillage, ferma les yeux et le tint contre son oreille, comme le lui avait appris Ngenet, pour écouter la voix de la Mer.

18

HÉ ! SPARKS, N’ABANDONNE PAS QUAND T’ES CHAUD. DONNE-NOUS UNE CHANCE DE NOUS REFAIRE.

Le torse hologrammique, au-dessus de la ville ravagée sur la table de jeu, lui lança cette protestation alors qu’il enlevait son casque fragile. Mais il le raccrocha sur le terminal, en se retirant officiellement.

— Navré. Ça devient ennuyeux.

Il sourit, avec une satisfaction nonchalante, en répondant plus aux regards hostiles des autres joueurs qu’à l’ordinateur contrôlant le croupier fantôme. Il glissa sa carte de crédit dans la fente et elle ressortit aussitôt avec la nouvelle somme indiquée, plus d’argent qu’il aurait cru qu’il en existait dans le monde, quelques mois plus tôt. L’idée que tout cela lui appartenait avait presque cessé de l’impressionner, maintenant qu’il savait combien de richesses circulaient le long de la Rue en spirale d’Escarboucle. Il se doutait même de la fortune qui passait par les Portes Noires vers les autres mondes de l’Hégémonie… Il apprenait vite. Mais pas assez vite.

Il quitta la table en titubant, ivre du vin rosé de Samantha, encore assez lucide cependant pour savoir abandonner alors qu’il gagnait. Il connaissait au moins les chances et ses propres limites et c’était pour cela qu’il gagnait de plus en plus souvent. Arienrhod ne le laissait pas manquer d’argent et il passait ses loisirs de Starbuck officiel à le gaspiller dans les saloons et les tripots, du haut en bas de la Rue, à se mettre dans les bonnes grâces de tous les autres amateurs de plaisirs qu’il pouvait supporter. Il écoutait, il posait des questions, il observait toutes les fluctuations, cherchant sans cesse à découvrir d’où venait l’information et où elle allait.

Il luttait pour s’extraire d’un abîme de profonde ignorance et quand le vin et l’odeur de drogue de ces trop nombreuses salles commençaient à lui engourdir les sens, la frustration montait en lui à lui faire mal. Cette ville n’avait plus de plaisirs à lui offrir. Tout ce qui avait enchanté un jeune Étésien existait sans doute encore dans les ruelles du Dédale, mais il ne le voyait plus. Plus il vivait à Escarboucle, plus il méprisait la population qui l’animait.

Il en venait à détester tout et tout le monde, sans savoir pourquoi ; une noirceur assombrissait le passé et l’avenir et même la vue de sa propre figure. Tout… à l’exception d’Arienrhod. Elle comprenait, elle, les ténèbres amassées comme des mares empoisonnées au plus profond de son esprit, elle savait comment le drainer de son hostilité, elle le rassurait en lui montrant que toute âme avait un cœur aussi noir. Arienrhod le consolait, lui apportait la paix. Elle accédait à tous ses désirs… Arienrhod l’aimait. Et la crainte de perdre son amour, de lui faire regretter d’avoir fait de lui le Starbuck, la peur qu’elle se débarrasse de lui comme de son rival, étaient un sombre nuage planant perpétuellement à l’horizon de la mer paisible.

Elle se servait de son vaste système d’espions électroniques et des révélations des courtisans pour compléter la somme de renseignements qu’il lui apportait ; mais les extramondiens ayant réellement quelque chose à cacher avaient des contre-mesures efficaces et il savait qu’elle regrettait les connaissances et la perspicacité d’un vrai Starbuck qui aurait passé toute sa vie parmi eux. Le jour viendrait où elle s’irriterait de son ignorance d’Étésien. Peut-être, ivre de l’instant présent, avait-il perdu de vue, ne fût-ce qu’une fois, ses propres limites…

Sparks repoussa sa carte de crédit dans la doublure de sa ceinture et sa joie se ternit quand il s’éloigna de la table. Il se demanda brièvement, avec mauvaise humeur, s’il était réellement bon au jeu ou si Arienrhod ne veillait pas secrètement sur lui et s’arrangeait pour le faire gagner.

Il chassa cette pensée. Les mains serrées sur sa ceinture, il regarda la masse de têtes enturbannées, de têtes nues, de bonnets, de casques, de coiffures couvertes de pierreries, courbées en adoration maléfique sur les panoramas changeants de leurs divers jeux de hasard. C’était un des tripots les plus élégants, plus luxueux, moins vulgaire et flagrant que les boîtes populaires du bas du Dédale, où se massait une foule d’ouvriers hiverniens. Mais même là, il n’y avait pas de franche joie. Les joueurs riaient et juraient avec la même violence, indifférents à la musique qui brouillait les conversations et assourdissait les sons de la salle voisine. À côté, il y avait les machines à rêver, où l’on pouvait vivre de terrifiantes aventures dans d’autres mondes, commettre n’importe quel crime, connaître n’importe quoi jusqu’au moment de la mort que l’on avait le courage de supporter. Il s’en servait de plus en plus, et elles lui offraient de moins en moins.

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