Joan Vinge - La reine des neiges

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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Si la reine ne se vengeait pas sur elle avant ! Elle ravala la boule familière formée dans sa gorge par la tension. C’était elle la responsable ; si Arienrhod voulait punir quelqu’un, ce devrait être elle. Depuis une semaine, elle pouvait à peine boire et manger tant elle craignait de subir ce qui était arrivé à Lioux-Sked. Peut-être était-ce une partie du châtiment : l’attente. Dieux, non, finir ainsi…

— Inspecteur.

Elle sursauta en retombant dans le présent, dans le couloir menant à son bureau, cligna des yeux et vit la figure inquiète de Gundhalinu.

— Ah… BZ. Qu'est-ce que tu fais là ?

— Je vous attendais. (Il se retourna, regarda sur son épaule, puis de nouveau Jerusha, l’air de plus en plus soucieux.) Inspecteur, le commandant est là dans votre bureau… et aussi le Juge Suprême. Je ne sais pas ce qu’ils veulent, mais j’ai préféré vous avertir.

— Le Juge Suprême, répéta-t-elle à mi-voix. Merde… On dirait que l’attente est finie.

Gundhalinu haussa les sourcils.

— Vous savez de quoi il s’agit.

— Pas précisément.

Elle secoua la tête, avec un désespoir glacé au creux de l’estomac. Le Juge Suprême était le magistrat principal du système juridique extramondien, sur Tiamat, le seul ayant le droit de donner des ordres au commandant de la police. Elle ne voyait aucune raison expliquant sa présence dans son bureau… aucune bonne raison. C’était donc la vengeance d’Arienrhod. Allait-on la révoquer, l’arrêter, la déporter ? L’inculper de corruption, de coercition, de perversion sexuelle ? Mille cauchemars de persécutions injustes peuplèrent le couloir silencieux, comme une farandole de démons guettant son passage. J’aurais peut-être dû monter à bord de ce vaisseau ce matin…

— Merci de m’avoir prévenue, BZ, dit-elle d’une voix ténue, lointaine.

— Inspecteur…

Il hésita, ses yeux posant la question qu’il n’avait pas le courage de formuler. Elle respira profondément.

— Tout à l’heure. Tu me demanderas ça plus tard.

Elle continua de suivre le couloir, en sachant à chaque pas que c’était la chose la plus courageuse qu’elle avait jamais faite.

Elle les vit, à travers le panneau vitré de sa porte, avant qu’ils la remarquent. Mantagnes, ancien inspecteur-chef et maintenant commandant en exercice, était assis et tapait sur le terminal du bureau avec un embarras mal dissimulé ; le vieux Juge Suprême était assis dans un fauteuil, digne et maigre dans sa toge officielle à col haut. La main de Jerusha glissa quand elle tourna le bouton de cuivre de la porte.

Les deux hommes se levèrent brusquement. C’était tellement inattendu qu’elle resta bouche bée ; elle se ressaisit à temps pour saluer, une fraction de seconde avant Mantagnes.

— Commandant… Votre Honneur…

Le juge s’inclina légèrement ; tous deux restèrent debout. Elle se demanda s’ils attendaient qu’elle s’asseye la première, par un sentiment déplacé de chevalerie. Elle jeta un coup d’œil au vide derrière elle ; si c’était ce qu’ils attendaient, alors ils devaient penser qu’elle s’assiérait par terre.

— Je vous en prie… ne restez pas debout à cause de moi, dit-elle et le ton courtois sonna faux.

Mantagnes contourna le bureau et lui offrit sa propre chaise. La colère qu’elle vit dans ses yeux la hérissa. C’était un Kharemoughi, comme le juge. Les Kharemoughis, en service à l’étranger, s’élevaient généralement jusqu’au sommet ; ce n’était pas étonnant puisque leur monde natal dominait tout. Elle savait qu’à Kharemough les femmes jouissaient d’une égalité relative, car leur société attachait plus de prix à la classe et au talent qu’à la force physique. Mais le service étranger, comprenant une grande diversité de recrues venant de mondes moins éclairés, attirait aussi les Kharemoughis les plus rétrogrades et les plus autocrates. Mantagnes était de ceux-là. Elle ne savait rien d’Hovanesse, le juge, mais ne voyait rien d’encourageant dans son expression. Elle alla s’asseoir à son bureau, sa peur un peu calmée par le territoire familier. Ses yeux allèrent d’un mur à l’autre et elle regretta plus encore que d’habitude de ne pas avoir de fenêtre. Les deux hommes étaient toujours debout.

— Vous devez vous demander pourquoi nous sommes ici, inspecteur Pala-Thion, dit enfin Hovanesse avec une impitoyable banalité.

Elle réprima un brusque et monstrueux fou rire. Ça, c’est sûrement la litote du millénaire !

— Oui, en effet, Votre Honneur.

Elle croisa les mains sur le clavier aux lettres grises de son terminal et vit ses phalanges pâlir quand elle les serra dans un geste de prière sans espoir. Elle remarqua un paquet endommagé, sur le coin du bureau, lut son nom et se dit distraitement qu’elle ne connaissait pas cette écriture. Son nom était mal orthographié. J’espère que c’est une bombe.

— C’est compréhensible. L’ancien commandant Lioux-Sked et sa famille ont quitté Tiamat aujourd’hui. Vous avez assisté à leur départ ?

— Oui, Votre Honneur. Ils sont partis à l’heure.

— Que les dieux les accompagnent, marmonna le juge en baissant sombrement les yeux sur les vieux carreaux de céramique du sol. Comment a-t-il pu faire une chose pareille à sa famille… et à sa réputation !

— Votre Honneur, je ne peux pas croire…

Elle sentit peser sur elle le regard hostile de Mantagnes et s’interrompit.

Ils veulent le croire ; il n’était pas un Kharemoughi.

Le juge tira d’un coup sec sur son élégant pourpoint. Jerusha lissa subrepticement sa tunique. Elle s’étonnait de le voir si mal à l’aise. Les Kharemoughis étaient faits pour porter l’uniforme ; c’étaient les Newhavenais qui souffraient avec n’importe quelle tenue officielle.

— Comme vous le savez, inspecteur, le commandant Lioux-Sked… Son départ nous laisse sans chef officiel de la police sur Tiamat. Naturellement, nous avons besoin de nommer quelqu’un à ce poste le plus tôt possible, c’est une question de moral de la population. Cette responsabilité m’incombe. Mais, bien entendu, la politique de l’Hégémonie a toujours été de permettre aux souverains locaux de donner leur avis, dans le choix des fonctionnaires qui travailleront le plus étroitement avec eux.

Jerusha s’adossa tandis que l’expression de Mantagnes s’assombrissait encore.

— La Reine des Neiges a demandé – a exigé – que je vous nomme commandant en remplacement…

— Moi ? s’écria-t-elle en se cramponnant aux coins de son bureau. Est-ce… Est-ce une plaisanterie ?

— Une plaisanterie monumentale, dit aigrement Mantagnes. Et nous en faisons les frais.

— Vous voulez dire… vous allez vous incliner ? Et vous voulez que j’accepte le poste ?

— Naturellement, vous l’accepterez, dit Hovanesse d’une voix sans timbre. Si c’est ce qu’elle réclame de la police qui protège son peuple, c’est ce qu’elle aura.

Le ton suggérait qu’à son avis, Arienrhod avait choisi elle-même sa punition. Jerusha se leva lentement, s’appuya sur son bureau et se pencha.

— Vous m’ordonnez de devenir commandant. Je n’ai donc pas le choix.

Mantagnes croisa ses mains dans le dos.

— Vous ne vous êtes pas opposée à être nommée inspecteur, de préférence à des hommes qui le méritaient, pour plaire à la reine, riposta-t-il et c’était la première fois que quelqu’un le reconnaissait ouvertement. J’aurais cru que vous sauteriez sur l’occasion d’être commandant de police, simplement parce que vous êtes une femme.

— Cela vaut mieux que de n’être jamais promue parce que je suis une femme, dit-elle en sentant la pression monter dans son torse jusqu’à ce qu’elle eût l’impression que son cœur s’arrêtait. Mais je ne veux pas de ça ! Bons dieux, je n’aime pas la reine, pas plus que vous ! Je ne veux pas être commandant… pas si je dois être un fantoche !

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