Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— Doucement !

Elsevier l’attira vers le hublot et la fit regarder en bas. Très loin au-dessous d’eux, on voyait la courbe de la sphère de Tiamat, une bulle bleue mouchetée de blanc sur le fond des étoiles.

Au fond du cœur, elle avait su ce qu’elle découvrirait ; mais, tandis qu’elle flottait vers la vitre, la vue surpassait tout ce qu’elle avait imaginé et elle ne put que souffler :

— Que c’est beau… beau…

Elle pressa ses mains contre la froide transparence.

— Attends d’avoir franchi la Porte Noire, et de voir ce qu’il y a de l’autre côté.

— Ah, oui…

Une petite graine de sombre doute germa dans l’esprit de Moon. Elle détourna la tête.

— La Porte Noire ? Mais c’est par là que les extramondiens vont dans d’autres mondes…

De nouveau, elle regarda dehors, contempla le monde entier qui lui avait paru si immense et si varié, tout là-bas sous ses pieds comme un flotteur de pêche en verre bleu.

— Non… Non, je ne peux pas franchir la Porte avec vous. Je dois aller à Escarboucle. Je dois retrouver Sparks.

Fermement, elle se repoussa du hublot et se retint au dossier de Silky.

— Voulez-vous me ramener là-bas, maintenant ? Pouvez-vous… Voulez-vous me déposer à terre, à l’astroport ?

— Te ramener ? (Un pli creusa le front d’Elsevier entre les yeux violets et elle porta une main à sa bouche.) Ah ! Moon, ma petite fille… J’ai peur que tu n’aies pas compris. Nous ne pouvons pas te ramener, vois-tu. Ils nous traqueront et, d’ailleurs, nous sommes à court d’énergie et… Non, nous n’avons aucun moyen de retourner. Plus maintenant. Quand je t’ai parlé de la Porte, je ne te proposais pas un choix, hélas !

12

— C’est à vous, ce véhicule ?

Jerusha se tenait à côté de l’aéroglisseur, sur le quai, et son haleine se givrait dans l’air glacial de la nuit. Avec mauvaise humeur, elle fronçait les sourcils à l’homme grand et fort qui s’y appuyait, avec la même assurance factice que les techleggers du bar. Gundhalinu était à côté d’elle et se balançait sur ses talons en dissimulant mal son irritation et son dépit.

— Il est à moi, comme c’est mon droit le plus absolu.

L’homme avait une voix rocailleuse. Il fit brusquement un geste vers sa figure ; on y voyait mal mais il était manifestement extramondien, de D’doille, pensa-t-elle, ou de Numéro Quatre.

— Vous avez fait tout le chemin d’Escarboucle pour me coller simplement une contravention pour stationnement abusif, inspecteur ?

Jerusha grimaça, utilisant son énervement pour masquer son malaise. Elle gardait les bras croisés sur sa lourde capote, soutenant le bras que la fille du bar avait frappé avec une chope. Il brûlait intensément, brûlait jusqu’au centre de son corps grelottant ; la douleur lui donnait la nausée et seule sa fureur lui gardait les idées claires. Une vieille femme et une poignée de marginaux l’avaient ridiculisée, et ce qui la rongeait le plus c’était le soupçon que c’était arrivé parce qu’elle l’avait voulu. Elle jura à part elle. Son devoir était de faire respecter la loi, pas de l’arranger à sa convenance ! Au moins, celui-là ne lui avait pas échappé.

— Non, citoyen Ngenet, nous sommes venus vous accuser de tenter d’acheter des marchandises sous embargo.

La figure de Ngenet exprima la surprise peinée. Dieux, ce que je donnerais pour en voir un, seulement une fois, lever les mains et dire : « Je l’avoue » !

— Je serais curieux de savoir sur quelle preuve vous vous fondez pour porter cette accusation. Vous ne trouverez pas…

— Je le sais. Vous n’avez pas eu le temps de conclure le marché. Mais vous avez été vu en présence de l’un des extramondiens qui nous ont échappé.

— Qu’est-ce que vous racontez ?

Elle faillit croire qu’il ne le savait pas.

— Une femme, âgée d’environ dix-sept ans standard, des cheveux et le teint clairs.

Ngenet s’éloigna de son engin, l’air furieux.

— Elle ne fait pas partie de la bande !

— Elle était avec les contrebandiers quand nous sommes allés procéder à l’arrestation, intervint Gundhalinu. Elle a frappé l’inspecteur, elle s’est enfuie avec les autres.

— C’est une Étésienne des îles du Vent, elle s’appelle Moon Marchalaube. Je l’ai emmenée en stop et je l’ai laissée à l’auberge parce que… (Il se tut brusquement. Jerusha se demanda ce qu’il avait peur de dire.) Elle n’est au courant de rien.

— Alors pourquoi les a-t-elle aidés à s’enfuir ?

— Qu’est-ce que vous feriez, bons dieux, si vous débarquiez à peine d’Été et si deux extramondiens armés faisaient irruption sur vous ? Au nom de mille dieux, qu’auriez-vous pensé à sa place ? Vous ne lui avez pas fait de mal… ?

Jerusha fit une petite grimace, la changea en sourire.

— Ce serait plutôt le contraire.

Elle se demanda, avec plus d’intérêt, pourquoi il cherchait à protéger cette fille. Sa maîtresse ?

— Vous dites qu’ils se sont tous échappés ?

Gundhalinu rit amèrement.

— Pour un homme qui ne sait rien, t’as l’air de beaucoup t’inquiéter de ce qui s’est passé ce soir !

Ngenet ne lui répondit pas, attendant la réponse.

— Tous, dit Jerusha. Leur engin a quitté l’espace de Tiamat sans dégâts.

Elle vit son expression se modifier, mais ce n’était pas tellement du soulagement.

— Tous ? Vous voulez dire qu’elle est partie avec eux ?

Il parlait difficilement, comme si ces mots lui étaient étrangers. Elle hocha la tête, tout en serrant son coude droit pour tenter de supprimer la douleur.

— Parfaitement. Ils l’ont emmenée. Et vous voudriez me faire croire qu’elle n’était qu’un témoin innocent, une indigène ?

Ngenet se détourna et frappa de son poing ganté le pare-brise givré de son aéroglisseur.

— Ma faute…

— Et la mienne. Si nous les avions solidement maintenus, il ne lui serait rien arrivé.

Voilà ce qui arrive quand on essaie de changer les règles du jeu.

— Qu’est-ce qu’elle est pour vous, citoyen Ngenet ? demanda Gundhalinu plus poliment. Un peu plus qu’une inconnue de passage ?

— C’est une sibylle, déclara-t-il en se retournant vers eux. Peu importe que vous le sachiez maintenant.

Jerusha haussa les sourcils. Le vent soufflant de la baie la griffait de ses ongles glacés.

— Une sibylle ? Pourquoi est-ce que cela changerait quelque chose pour nous ?

— Voyons, inspecteur ! s’exclama-t-il sur un ton aussi aigre que le vent.

— Nous sommes des officiers de police, nous faisons respecter la loi… ( menteuse ) et la loi protège les sibylles, même sur Tiamat.

— Comme elle protège les ondins ? Comme elle protège ce monde du progrès ?

Elle vit Gundhalinu se figer comme un chasseur flairant sa proie.

— Depuis combien de temps vivez-vous dans l’intérieur, citoyen Ngenet ?

— Depuis toujours, répliqua-t-il non sans fierté. Et mon père avant moi. Et son père. C’est mon monde natal.

— Et vous n’aimez pas notre façon de le gouverner, accusa Gundhalinu.

— Et comment, que je ne l’aime pas ! Vous cherchez à étouffer l’avenir de cette planète, vous laissez une ordure comme Starbuck s’essuyer les pieds sur vous, pendant qu’il massacre des êtres innocents pour le plaisir de quelques salauds pourris de fric qui veulent vivre éternellement. Vous faites de la loi et de la justice des sujets de dérision, vous…

— Vous aussi, citoyen Ngenet ! gronda Gundhalinu en s’avançant et Jerusha vit nettement toutes les idées ancrées dans sa tête. Inspecteur, il me paraît probable que cet homme est impliqué dans des activités criminelles plus graves que la contrebande. Je crois que nous devrions le ramener en ville…

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