Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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De lourdes odeurs de cuisine planaient ; l’étroit boyau était bordé de petites gargotes désertes. À la vue d’un phare rouge et d’un uniforme bleu, les rares passants rasaient les murs et s’efforçaient de disparaître. À mi-chemin, elle était certaine que c’était à mi-chemin… Elle ralentit le pas, alluma la torche électrique de son casque et la dirigea vers les crevasses noires criblant l’immeuble délabré sur sa gauche. Sa lumière ne révéla rien dans la première, à part une pile de barils de fer, rien du tout dans la suivante. Elle entendait les pas de Gundhalinu qui se rapprochait, derrière elle… Des voix.

Son phare inonda la troisième alcôve, plus profonde que les autres et y surprit trois silhouettes – non, quatre… cinq – dont une penchée sur une victime étendue, quelqu’un de vivant – avec une lumière à la main.

— Que personne ne bouge !

Elle avait le paralyseur au poing et le braquait.

— Bleu !

Une confusion de mouvement, comme des insectes éblouis ; un mouvement qui parut faux. Elle tira, vit une arme valser et un homme tomber.

— J’ai dit que personne ne bouge ! Lève-toi, toi à la lampe ; éteins-la et lance-la ici. Tout de suite !

Gundhalinu s’arrêta à côté d’elle, armé de son paralyseur, mais elle garda les yeux fixés sur le quatrième homme qui lui obéissait. Le crayon lumineux glissa sur les pavés et vint heurter la botte de Jerusha.

— À plat ventre, maintenant, ordure, les bras en croix. Arrache leurs dents, BZ, je te couvre.

Gundhalinu s’avança vivement, elle l’observa pendant qu’il se penchait sur chaque voyou à tour de rôle et lui tâtait les vêtements. Puis son regard se porta sur leur victime, couchée sur le côté, inerte ; elle fronça les sourcils et s’approcha pour voir la figure de près.

— MMM-mmm…

Elle distingua dans la lumière crue un visage juvénile et des cheveux roux, elle vit la terreur dans les yeux exorbités, perçut le râle d’une respiration pénible. Elle s’accroupit. Gundhalinu fouillait le dernier des trafiquants d’esclaves.

— BZ, trouve-moi la clef des menottes qu’ils ont collées à ce garçon. Il a encaissé un sacré choc, je crois qu’il a besoin d’antigel. (Elle ouvrit la petite trousse de secours à son ceinturon, y prit une seringue déjà remplie d’un stimulant.) Je ne sais pas si tu vois ma tête, petit, mais imagine un grand sourire. Tu vas aller.

En souriant, elle ouvrit la chemise et injecta le remède dans les muscles de la poitrine. Il poussa un petit grognement de douleur ou de protestation. Elle lui souleva la tête et la posa sur ses genoux. Gundhalinu se pencha, un trousseau de clefs à la main, pour lui enlever les menottes. Les mains du garçon retombèrent mollement à ses côtés.

— Je sais comment je peux bien me servir de ça, dit le sergent en riant.

— Très bien. Fais ça, approuva-t-elle en décrochant ses propres fers pour les lui donner. Tiens. Traitement égal conformément à la loi.

Gundhalinu se releva et alla passer les menottes aux trois pourvoyeurs de marchands d’esclaves. Un frisson parcourut le corps du jeune homme ; il se mit à aspirer de l’air à grands coups, avec un soulagement évident. Les paupières retombèrent sur les yeux fous, couleur d’océan. Jerusha remonta sur son front les mèches cuivrées plaquées de sueur.

— Il vaut mieux faire un appel radio, BZ. Nous n’arriverons jamais à entasser toute la compagnie à l’arrière. Je crois que notre jeune ami se ranime.

Gundhalinu acquiesça.

— Tout de suite, inspecteur.

Le trafiquant qu’il enjambait releva la tête et cracha.

— Une bonne femme ! Une foutue bonne femme bleue ! Merde, qu’est-ce que vous dites de ça ! Refaits par une femme !

Gundhalinu lui donna un coup de pied, au passage ; l’homme grommela. Jerusha s’adossa contre le mur, son paralyseur sur son genou.

— Et ne l’oublie jamais, bougre de salaud ! Nous ne pouvons peut-être pas arriver au cœur de tout ce qui est pourri dans cette ville, mais nous pouvons facilement couper quelques doigts !

Gundhalinu retourna vers leur engin. Si un passant se demandait ce qui s’était passé, il ne s’arrêtait pas pour poser la question. Jerusha était certaine que les gens intéressés le savaient déjà. Le garçon gémit faiblement et porta les mains à sa poitrine. Il ouvrit les yeux et les cligna dans la lumière vive.

— Tu crois que tu peux t’asseoir ?

Il hocha la tête, posa les mains par terre et se hissa, le dos au mur. Il saignait du nez et avait une écorchure au menton ; sa figure et sa chemise étaient tachées d’huile. Il tâtonna, parmi les colliers cassés à son cou.

— Zut. Ah zut ! Je viens de les acheter ! marmonna-t-il, les yeux encore un peu vagues.

— Peu importe l’emballage, du moment que la marchandise est inta…

Elle s’interrompit brusquement en voyant la médaille d’honneur ternie parmi les perles multicolores.

— Où as-tu trouvé ça ? demanda-t-elle avec une brusquerie involontaire et il referma vivement les doigts autour de l’emblème.

— C’est à moi !

— Personne ne te dit le contraire… Bouge pas !

Du coin de l’œil, elle avait surpris un mouvement ; elle leva son arme. Le trafiquant d’esclaves qui était près de l’entrée de la ruelle vacilla, à moitié levé avec les mains liées derrière lui.

— À plat ventre, ordure ! Sinon gare à toi !

Il retomba, les yeux fulgurant de haine.

— Il… bafouilla le garçon et il pressa une main sur sa bouche. Il allait me couper… Ils allaient me vendre. Ils disaient qu’ils… que je…

Il frémit et fit un effort pour se maîtriser.

— Les muets ne parlent pas… encore que là où tu allais, on n’aurait pas compris un mot de ce que tu disais. Et d’ailleurs, ils s’en seraient foutus… Non, ce n’est pas joli, joli, hein ? Mais ça arrive tout le temps. Seulement ceux-là ne recommenceront pas. Tu es d’extramonde ?

— Ouais… Je veux dire non. Pas ma mère. Mon père, oui.

Il resserra les doigts autour de sa médaille, le regard farouche perdu dans la nuit. Elle s’efforça de ne pas trahir sa surprise.

— Et la médaille était à lui, dit-elle comme si c’était un fait avéré, sans se soucier vraiment d’où lui venait cette médaille et plus intéressée à présent par la possibilité de crimes plus graves. Mais tu as été élevé ici ? Tu te considères comme un citoyen de Tiamat ?

Il se frotta la bouche, en clignant des yeux. Il hésita, l’air un peu méfiant.

— Probablement.

Gundhalinu reparut ; le faisceau de sa lampe s’allia à la torche de Jerusha pour faire reculer les ténèbres.

— Ils vont arriver d’un moment à l’autre, inspecteur, annonça-t-il, puis il se tourna vers le garçon. Ça va, maintenant ?

Le jeune homme regarda le visage brun du sergent, ses taches de rousseur, et faillit rester bouche bée avant de se rappeler les bonnes manières.

— Pas trop mal, oui. Merci… Merci… Je ne sais pas comment… Enfin, merci.

— Tu veux nous repayer ça ? demanda-t-elle en souriant et il acquiesça. Fais attention où tu mets les pieds. Et prépare-toi à déclarer sous serment que tu es un citoyen de Tiamat. (Elle sourit à Gundhalinu.) Pas seulement attaque à main armée et tentative d’enlèvement mais tentative de s’emparer d’un citoyen d’une planète interdite pour l’emmener dans l’extramonde, dit-elle en se relevant. Je me sens de mieux en mieux.

— Et quelqu’un d’autre se sent de plus en plus mal, répliqua Gundhalinu en riant, parlant des prisonniers.

Le garçon se releva en s’appuyant lourdement contre le mur.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? Je ne peux même pas aller dans un autre monde, même si je le veux ?

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