Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— C’est peut-être pour le mieux, dit-il sans y croire.

— Je prendrai soin d’elle pour toi, BZ.

Il rit timidement, l’écho d’une caresse.

— Je sais, commandant. Mais quelle force dans la galaxie est plus forte qu’elle ?

— L’indifférence, répondit Jerusha en se surprenant elle-même. L’indifférence, Gundhalinu, est la force la plus puissante de l’univers. Elle dépouille de sa signification tout ce qu’elle touche. L’amour ni la haine ne peuvent rien contre elle. Elle laisse la négligence, la déchéance et la monstrueuse injustice faire des ravages. Elle n’agit pas, elle permet. Et c’est cela qui la rend si puissante.

Il hocha la tête lentement.

— Et c’est pourquoi, peut-être, les gens veulent faire confiance à Moon. Parce que les choses ont de l’importance pour elle et les gens aussi. Et quand elle les touche, ils savent qu’ils ont de l’importance pour eux-mêmes.

Il leva les mains devant lui, regarda les cicatrices attendant toujours d’être effacées.

— Elle rend mes cicatrices invisibles…

— Tu pourrais rester, BZ.

Il laissa retomber ses mains.

— Non… Il fut un temps… Mais plus maintenant. Ce n’est pas seulement ma vie qui a changé. Ma place n’est plus ici, à présent. Non, soupira-t-il, il y a deux mondes que je n’espère plus jamais revoir. Celui-ci, et le mien.

— Kharemough ?

Il s’assit, en déséquilibre, sur une caisse.

— Mon peuple verra à jamais mes cicatrices, même quand elles auront disparu. Mais quoi, il m’en reste six à choisir. Et qui sait ce que je trouverai, là où je vais ?

Mais son regard restait fixé sur l’issue déserte, cherchant ce qu’il ne retrouverait plus jamais.

— Une carrière distinguée…

Elle pressa un bouton à sa gorge quand son communicateur émit un nouveau signal.

Gundhalinu resta assis, observant patiemment le chargement de la dernière cargaison, le dernier rapport transmis à Jerusha, la confirmation relayée au cœur du grand vaisseau. Ils attendirent ensemble que les derniers des policiers aient salué Jerusha pour la dernière fois, en lui souhaitant bonne chance d’un air emprunté avant de retourner vers le monte-charge. Gundhalinu le désigna de la tête.

— Vous n’allez pas monter à bord pour remettre votre dernier rapport ?

Elle secoua la tête, le cœur soudain serré par une main impitoyable au moment de la coupure.

— Non. Je n’en ai pas le courage. Si je monte à bord maintenant, je ne sais pas si je pourrai redescendre, malgré ma certitude d’avoir pris la bonne décision. (Elle lui tendit la télécommande.) Tu pourras leur donner le signal « paré » à ma place, inspecteur Gundhalinu. Et, tiens…

Elle dégrafa de son col ses insignes de commandant et les lui donna.

— Ne les perds pas. Tu en auras besoin un jour.

— Merci, commandant. (Les taches de rousseur de Gundhalinu devinrent écarlates et elle sourit. Il serra dans sa bonne main les petites plaques de métal comme si c’était un trésor rare.) J’espère les porter aussi honorablement que vous.

Il leva sa main déformée pour un salut kharemoughi machinal ; elle y appuya la sienne en signe d’adieu.

— Adieu, BZ. Que les dieux te sourient, où que tu ailles.

— Et à vous, commandant. Puissent vos arrière-arrière-petits-enfants et les leurs vénérer votre mémoire.

Elle se tourna vers les lointaines fenêtres obscures où Ngenet attendait et sourit secrètement. Elle se demanda ce que ses arrière-arrière-petits-enfants diraient à la sienne, le jour de leur retour.

Gundhalinu souleva de la caisse avec effort son corps de convalescent et fit un salut parfait. Elle le rendit… le dernier salut réglementaire de sa carrière, l’adieu à une vie et à une galaxie.

— N’oubliez pas d’éteindre les lumières.

Il s’éloigna vers les autres policiers qui attendaient, déjà dans le monte-charge et le retenant pour lui. Elle tourna le dos à ses hommes, à ce monte-charge béant comme une bouche ouverte pour l’appeler, la traiter de folle… Aussi rapidement qu’elle le put sans courir, elle quitta le terrain.

Jerusha trouva Ngenet qui la guettait, à la porte de l’auditorium abandonné. Elle le rejoignit devant le mur de verre blindé donnant sur le terrain et la masse inerte du vaisseau solitaire, seul dans la vaste fosse rougeoyante comme eux-mêmes étaient seuls. Miroe parla rapidement, la félicita sur sa compétence, posa des questions anodines, à voix basse comme s’il assistait à une cérémonie religieuse. Elle lui répondit distraitement, entendant à peine ce qu’ils se disaient.

Le vaisseau resta longtemps à son ancrage – un temps que l’attente rendait plus long – et elle laissa Ngenet écouter avec son casque les dernières manœuvres de chargement, les officiers de bord effectuer leurs dernières vérifications et psalmodier la check-list.

— Parée, citoyenne Pala-Thion ?

Jerusha sursauta en entendant la voix du capitaine s’adresser directement à elle.

— Oui, oui, je suis parée.

Citoyenne. Une déception irrationnelle lui pinça le cœur.

— Tout est paré, capitaine.

— Vous êtes sûre de vouloir rester ici ?

Miroe la regardait, attendait. Elle respira profondément, hocha la tête… répondit :

— Oui, j’en suis sûre, capitaine. Mais merci de poser la question.

Pendant quelques secondes encore, la vie et le bruit continuèrent, dehors, et puis le communicateur se tut. Elle resta longtemps parfaitement immobile, comme si elle s’écoutait mourir, avant de détacher la délicate petite toile d’araignée de son casque.

Ils virent au-dessous d’eux les lumières hologrammiques de la séquence d’allumage passer sur la coque du vaisseau et s’éteindre : un avertissement muet. Elle regarda jusqu’à ce qu’elle ait mal aux yeux, guettant le mouvement.

— Regardez. Ils décollent.

Elle vit alors le mouvement, elle aussi, elle vit tout le vaisseau trembler quand le quadrillage de répulseurs de l’astroport entra en action, et il commença à s’élever lentement, dans une vague déformation de l’air. Il monta, monta vers la partie de la coupole protectrice de l’astroport qui s’ouvrait comme une fleur sur le champ d’étoiles d’un rouge plus profond. Le vaisseau passa dans l’obscurité extérieure où, très loin dans l’espace, il rejoindrait le convoi d’une douzaine d’autres, une partie d’une vaste flotte formée de dizaines et de dizaines d’autres. De là, leurs fusées propulseuses les emporteraient par la Porte Noire et ils la franchiraient, pour ne plus jamais revenir du vivant de Jerusha dans ce monde.

La coupole se referma, cachant les étoiles.

Jerusha regarda en bas l’étincelant quadrillage du terrain, baissa les yeux sur elle-même, debout dans l’immense salle obscure, seule, comme un vieux meuble laissé pour compte. Ah, mes dieux… Elle vacilla et laissa tomber sa tête dans ses mains.

Miroe la soutint, en hésitant.

— Jerusha… Je vous promets… Vous ne le regretterez pas.

Elle hocha la tête, pinça les lèvres.

— Ça va bien. Ou plutôt, ça va aller, quand j’aurai repris haleine… Comme un nouveau-né.

Elle lui sourit, timidement ; et il soutint ce sourire, lui donna plus de force.

— Votre place est ici, à Tiamat. Je l’ai su dès le premier instant où je vous ai vue. Mais j’ai dû attendre que vous le sachiez aussi… J’ai cru que vous n’y arriveriez jamais.

Il parut soudain embarrassé.

— Pourquoi n’avez-vous pas dit quelque chose, n’importe quoi, pour m’aider à comprendre ? s’exclama-t-elle, presque exaspérée.

— J’ai essayé ! Dieux, comme j’ai essayé !… Mais j’avais peur de vous entendre dire non.

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