Joan Vinge - La reine des neiges

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— Et, Miroe, j’ai fini par avoir la vraie coupable, Arienrhod. C’est elle qui le lui a ordonné. Et elle a tenté de s’emparer de la ville en déclenchant une peste chez les Étésiens. Mais elle n’a pas réussi et, à l’aube, tout à l’heure, son règne anormalement prolongé connaîtra sa fin anormale.

Ngenet releva la tête.

— Elle a essayé de faire cela ? La Reine d’Hiver ?

— Je vous ai dit ce qu’elle était. Et je vous ai dit que je ferais payer les vrais coupables. J’ai tenu ma promesse.

Mais pas celles que je me suis faites.

— Alors, je vous dois encore des remerciements, pour avoir veillé à ce que justice s’accomplisse. La vraie justice, pas la justice aveugle… Lors de notre dernière rencontre, comme à la première… Qu’allez-vous faire maintenant, Jerusha ? Quelle est votre prochaine affectation ?

Elle s’éloigna brusquement du bureau.

— Je suis envoyée sur Grande Bleue.

Elle se mit à marcher en rond, à petits pas, en tirant sur les manches de sa tunique. Ngenet haussa les sourcils.

— Mais où ? Pas dans les camps de scories, j’espère ? plaisanta-t-il et elle pivota, piquée au vif.

— Si ! C’est là que je suis envoyée. Je suis chargée de la colonie pénitentiaire.

— Quoi !

Il rit, mal à l’aise, incapable de croire que ce n’était pas aussi une plaisanterie.

— Je ne ris pas.

Ngenet reprit son sérieux.

— Vous… À la tête d’un endroit pareil ? Est-ce qu’on a une si mauvaise opinion de Tiamat qu’une colonie pénitentiaire soit considérée comme une promotion ?

Il regardait fixement le bureau, comme s’il en attendait une explication. Elle couvrit d’une main l’insigne de commandant à son col, en se disant que c’était d’elle que l’on avait si mauvaise opinion.

— Non, Miroe. Disons simplement que c’est un exemple de justice aveugle.

— Vous voulez ce poste ?

— Non. C’est une impasse, une insul…

Elle se retint, ravala le mot. Il se caressait la moustache, butant contre l’incompréhensible.

— Vous ne pouvez pas vous plaindre ? Après tout, vous êtes commandant de police…

Ce fut au tour de Jerusha de rire malgré elle.

— Je ne suis qu’une blague, voilà ce que je suis. Je vais où l’on m’envoie, ou je démissionne.

— Eh bien, démissionnez.

— Ah, la barbe, à la fin, c’est tout ce que j’entends des hommes ! Renoncez… renoncez… vous n’êtes pas à la hauteur ! Eh bien si, j’y suis ! J’attendais mieux, de vous, mais j’aurais bien dû savoir…

— Jerusha, je vous en supplie ! Ne me transformez pas en chose !

— Alors ne me traitez pas comme un objet.

— C’est justement ce que je ne veux pas ! Et c’est ce que vous deviendrez en commandant dans un endroit comme ça… où l’on traite les êtres humains comme des animaux, où l’on finit par devenir soi-même un animal. Ça détruira votre humanité ou votre raison. Et je ne veux pas garder le souvenir de votre départ vers cet enfer, ni vous imaginer…

Il écarta ses grosses mains, dans un geste d’impuissance.

— Alors que voulez-vous que je fasse ? Toute ma vie, j’ai voulu devenir quelqu’un, faire quelque chose qui en vaille la peine, quelque chose d’important. Et d’être officier de police, j’en avais la possibilité. Ce n’était peut-être pas exactement ce que j’espérais, mais qu’est-ce qui l’est, d’abord ? Rien…

— Vous estimez que ce que vous allez faire là-bas en vaut la peine ? ironisa-t-il, les mains enfoncées dans ses poches.

— J’ai déjà répondu à cela. Avec le temps, je pourrai peut-être me faire transférer. Et d’ailleurs, que puis-je faire d’autre ? Il n’y a rien d’autre.

— Vous pourriez rester ici.

Une invitation incertaine… Elle secoua la tête, sans le regarder.

— Pour faire quoi ? Je n’ai pas l’étoffe d’une poissonnière, Miroe.

Dites-moi qu’il y a autre chose. Mais s’il y avait une réponse, il ne put la donner, retenu par l’arrivée de deux des hommes qu’elle avait rappelés. Ils avaient des confettis du Festival dans leurs cheveux et une expression quelque peu martyrisée mais ils la saluèrent avec assez de respect. Elle rendit le salut, tira sur sa tunique et remit de l’ordre dans ses idées.

— Mettez-vous en tenue officielle ; vous irez à la cérémonie du Changement avec moi, dès que Mantagnes arrivera.

Leur figure s’illumina à la pensée d’avoir des places au premier rang pour le sacrifice humain et ils s’en allèrent en jetant des regards curieux à Tor. Jerusha se souvint de sa présence, avec irritation, mais s’aperçut que Tor s’était rendormie. À côté d’elle, Miroe regardait le plancher, la mine sombre.

— Vous allez assister au… sacrifice ? À la mort de la Reine des Neiges ?

Elle hocha la tête, mal à l’aise bien qu’elle eût vécu depuis si longtemps avec cette pensée. La mort de la Reine des Neiges. Un sacrifice humain. Dieux ! Et, pourtant, elle se demandait pourquoi l’exécution publique, bien propre, d’une femme qui la méritait amplement paraissait plus terrible que la mort vivante dans l’endroit où on l’envoyait elle-même. Une société capable de subir une reconstruction totale avec seulement deux exécutions avait cependant bien de la chance, les dieux le savaient.

— C’est mon dernier acte officiel comme représentante de l’Hégémonie, nous remettons pour ainsi dire les clefs de son royaume à la nouvelle reine. ( Et nous regarderons Arienrhod se noyer, avec regret. Elle baissa les yeux, hésita.) Viendrez-vous, Miroe ? Je sais que ce n’est pas un spectacle auquel vous avez envie d’assister, alors je ne le demande pas à la légère.

— Oui, je viendrai. Vous avez raison, jamais je n’aurais pensé vouloir assister à une chose pareille. Mais, sachant ce que je sais d’elle, maintenant… Il paraît que ce doit être une catharsis, voir mourir le symbole vivant de l’ordre ancien, quelque chose dont tout le monde a besoin pour laver l’âme de toute laideur. Enfin… Je n’aurais jamais cru que j’en aurais besoin… mais je ne vaux pas plus cher que les autres, après tout.

— Bienvenue au club, dit Jerusha sans sourire tout à fait. Je reviens tout de suite.

Elle alla chercher dans son bureau sa cape et son casque. Quand elle revint, Mantagnes attendait, hautain, condescendant, répondant à son appel. Elle lui rendit froidement son salut et lui donna l’ordre de la remplacer à son poste. Avant de sortir, elle secoua Tor.

— Réveillez-vous, Hivernienne. Le jour va se lever.

Tor se redressa en frottant sa figure ensommeillée.

— Je descends à la cérémonie du Changement, lui dit Jerusha en radoucissant sa voix. Je ne sais pas si vous voulez y aller. Dans ce cas, venez avec nous.

Tor secoua la tête, s’étira ; ses yeux s’éclaircirent.

— Ouais… Je crois que oui, après tout. Je ne peux pas rester ici éternellement, n’est-ce pas ? (Elle se leva, se tourna vers Pollux qui n’avait pas bougé.) Autant que j’aille assister à la fin du monde, Polly ; il n’y en aura pas d’autre. Et si je ne vois pas ça, je risque de ne pas y croire.

— Adieu, Tor, dit-il d’une voix encore plus métallique et morne que d’habitude. Adieu.

— Adieu, Polly. Je ne t’oublierai pas. Fais-moi confiance.

— Je te fais confiance, Tor.

Le polrob leva une main, imitant un geste d’adieu.

— Adieu, répéta-t-elle en reculant lentement.

Jerusha, qui les observait, vit Tor s’essuyer furtivement les yeux avant de les suivre hors du siège de la police.

54

Arienrhod prit place sur la pile épaisse de fourrures blanches, dans le chariot de cérémonie en forme de nef, dans la cour du palais. Elle assumait calmement son rôle rituel, avec un contrôle parfait, avec cent cinquante ans de royauté derrière elle. Les acclamations railleuses de la foule des Étésiens retentirent autour d’elle, aussi inévitables que la mort et les lamentations des Hiverniens. Leurs cris rappelaient les gémissements de la fosse, où la mer attendait… comme la Mer l’attendait ce matin. Cette faim serait enfin assouvie.

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