Joan Vinge - La reine des neiges

Здесь есть возможность читать онлайн «Joan Vinge - La reine des neiges» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1992, ISBN: 1992, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La reine des neiges»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

La reine des neiges — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La reine des neiges», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Avec un effort de volonté, elle retourna au téléphone. Gundhalinu… Devrait-elle encore demander de ses nouvelles ? Elle avait déjà téléphoné deux fois au centre médical et on lui avait répondu la même chose à chaque fois : il délirait, elle ne pouvait pas lui parler. On ne savait pas comment il avait réussi à rester debout, dans son état, malade comme il l’était, mais on ne jugeait pas ses jours en danger. C’était rassurant ! Elle grimaça, s’adossa au mur, se dit que peut-être, quand elle reviendrait de la conférence avec le Juge… Oui, elle devait tout lui dire. Et, en attendant, elle devait faire sa toilette et retourner au siège avant l’heure de son audience.

Elle tira de sa poche un paquet d’iestas et alla à la salle de bains. Moon dormait d’un sommeil agité ; l’épuisement la délivrait de sa peur que Sirus ne puisse faire sortir Sparks du palais. Jerusha n’arrivait toujours pas à croire réellement que le Premier secrétaire de l’Assemblée hégémonique avait accepté de faire une telle tentative, même si Sparks Marchalaube était son fils… un fils qu’il n’avait jamais vu, dont il ne pouvait même pas être sûr qu’il était le sien. Mais il était venu de bon cœur voir Moon et il était parti en promettant d’essayer.

Jerusha trouvait plus inexplicable encore que Moon ait réussi à convaincre le barman kharemoughi infirme de chez Persiponë de prendre la place de Sparks. Dieux, pensa-t-elle, cette petite n’était en ville que depuis deux jours ! Si elle avait vraiment cru que le magnétisme personnel de Moon suffisait à rendre les hommes prêts à mourir pour elle, elle l’aurait enfermée si vite qu’elle n’aurait pas su ce qui lui arrivait. Mais il y avait eu des nuances, des courants profonds dans la conversation de Moon avec les deux hommes, révélant que Herne avait d’autres raisons que de lui plaire simplement… et il suffisait de regarder ses jambes pour en deviner une bonne. Jerusha jugeait, à part elle, que Herne était le genre d’homme dont l’Hégémonie pouvait fort bien se passer ; d’ailleurs, elle n’avait posé aucune question, de peur d’apprendre des choses sur lesquelles elle ne pourrait fermer les yeux.

Jerusha entendit bouger dans la pièce voisine ; elle jeta un coup d’œil par la porte et vit Moon sortir dans le couloir, l’air ensommeillé.

— Vous pouvez rester au lit, sibylle. Le temps passe plus vite quand on ne regarde pas l’heure. Pour le meilleur ou pour le pire. Sirus ne reviendra pas avant un bon moment.

Moon se frotta les yeux, les joues, secoua la tête.

— Je sais… Mais il faut que je me prépare, si je veux participer à la course.

Elle se redressa et ses yeux étaient bien vifs. Jerusha s’étonna.

— La course pour la Reine d’Été ? Vous ?

— Oui. Je le dois. Je suis venue ici pour gagner la course.

Jerusha frissonna.

— Je croyais que vous étiez venue pour votre cousin Sparks.

— Moi aussi, murmura Moon en baissant les yeux. Ça m’a menti. Ça n’a jamais voulu que je le sauve ; ça n’a fait que se servir de lui, pour s’assurer que j’exécuterais le plan. Mais je ne peux pas m’empêcher d’essayer de le sauver quand même… Et je ne peux pas empêcher la chose de me faire reine.

Dieux des dieux, pensa Jerusha avec un soupir de soulagement et aussi de compassion. C’est vrai, les sibylles sont un peu folles. Pas étonnant qu’Arienrhod n’ait pas voulu d’elle après tout.

— J’apprécie votre franchise, dit-elle avant d’enfiler une tunique sur sa peau humide. Je ne vous retiendrai pas si vous voulez essayer.

Mais si vous gagnez, ne me le dites pas ; je ne veux pas le savoir.

48

Moon n’aurait pas cru possible de dégager un espace de la longueur de son bras et de le garder dégagé ne fût-ce qu’un instant dans les sables mouvants de la foule du Festival. Mais, on ne sait comment, de l’ordre avait été mis dans le chaos ; quelque part dans l’apparente surentité informe qu’était le Festival, il existait une structure. Une voie avait été ouverte le long de la Rue, sur un kilomètre et demi en descendant du palais, et elle était bordée de spectateurs impatients, pressés devant les façades des élégants hôtels particuliers. Les mieux placés étaient là depuis des heures et des Bleus qui patrouillaient nonchalamment du haut en bas de la Rue n’avaient aucun mal à maintenir les badauds. Ils venaient tous assister au commencement de la fin, à la première des cérémonies millénaires du Changement : la course à pied destinée à réduire le nombre de femmes venues rivaliser pour le masque de Reine d’Été.

Moon était descendue dans la Rue dès que le noyau d’Étésiennes avait commencé à se former autour d’une ancienne de la famille Bonaventure, portant dans ses veines le sang de la dernière lignée de Reines d’Été de Tiamat. Il était interdit aux femmes de cette famille de devenir reine au Changement mais elles avaient l’honneur et la responsabilité de veiller à ce que tous les rites soient fidèlement respectés. Moon avait tiré un ruban de couleur d’un de leurs sacs, pour nouer autour de son front, le ruban qui lui attribuerait au départ une place en avant, au milieu ou à l’arrière du gros peloton. Le bandeau qu’elle tira était vert : la mer, la couleur qui la plaçait devant, devant les marron, la terre, et les bleus, le ciel. Indifférente à l’animation qui l’entourait, elle le noua autour de sa tête. Naturellement, il devait être vert… comment ne le serait-il pas ? Mais une tension née de la certitude la tenaillait, la serrait comme des tentacules ; afin d’y échapper, elle joua des coudes pour gagner sa place dans les premiers rangs.

Elle regarda autour d’elle, tout en s’efforçant de garder son équilibre parmi cette masse trépignante de rubans vifs et de figures étésiennes avides… dans cette foule d’inconnus. La plupart des femmes venues au Festival dans l’intention de disputer la course pour le choix de la Reine d’Été avaient revêtu le costume traditionnel des fêtes : une chemise de lainage souple et un pantalon teint aux couleurs de la mer verte, de l’été vert, pour plaire à la Dame. Ils étaient somptueusement brodés de coquillages, de perles et de babioles de négociants, décorés de rubans et de fétiches familiaux. Mais Moon portait la tunique de nomade qu’elle avait rapportée de chez Persiponë, le seul vêtement qu’elle possédât, ses couleurs vives aussi étrangères qu’elle se sentait elle-même parmi ce peuple qui aurait dû être le sien. Elle avait recouvert ses cheveux d’un foulard, pour cacher sa ressemblance avec la reine. Quelques Étésiennes avaient contesté son droit de courir parce qu’elle n’avait pas de totem ni même la preuve qu’elle était vraiment étésienne. Mais alors elle leur avait montré sa gorge et elles avaient reculé. Elle sentait l’ironie de porter ce jour-là un costume hivernien au lieu de celui qui lui revenait de droit mais c’était bien ainsi.

Elle n’avait vu personne de connaissance, ni parmi les coureuses ni dans la foule des spectateurs. Tout en sachant qu’elle ne pouvait guère espérer trouver quelqu’un de Neith ou des îles voisines, elle cherchait quand même et elle était déçue. Le spectacle, les odeurs, les bruits de chez elle l’environnaient ; mais sa grand-mère était trop vieille pour faire le voyage et sa mère… « Les Festivals, c’est pour les jeunes, lui avait-elle dit une fois, avec fierté et nostalgie. Les jeunes qui n’ont pas de bateau à entretenir ni de bouches à nourrir. J’ai eu mon Festival et je garde ce précieux souvenir en moi tous les jours de ma vie. » Et elle avait mis un bras autour de sa fille pour rétablir son équilibre sur le pont mouvant…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La reine des neiges»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La reine des neiges» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La reine des neiges»

Обсуждение, отзывы о книге «La reine des neiges» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x