Joan Vinge - La reine des neiges

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— Voulez-vous me laisser aller le chercher et le ramener ici ? demanda Moon en se levant à demi, prévoyant la capitulation.

— Ce ne sera peut-être pas si facile.

Elle se rassit, toute raide.

— Pourquoi ?

— Dès que je l’ai su, j’ai fait savoir du haut en bas de la rue que Sparks était Starbuck. Les Étésiens doivent déjà le savoir. ( Et je serais une hypocrite si je prétendais que ce n’est pas ce que je voulais. ) Ils ne le laisseront pas sortir du palais, maintenant.

— Il ne devait rien risquer ! C’est uniquement pour cela que je l’ai laissé là-bas !

Moon criait à la trahison ; dans le fond de la salle, des têtes se tournèrent. Ses yeux se voilèrent, devinrent des fenêtres vides. Jerusha s’écarta d’elle, de la contagion.

— Non, non ! s’exclama Moon en serrant les poings. Vous ne pouvez pas vous servir de lui et le laisser mourir ! J’ai fait tout cela pour lui… Vous savez que c’est pour ça que je suis revenue ici ! Pas pour vous, pas pour le Changement si ça signifie qu’il doit mourir ! Sparks ne va pas mourir demain…

— Quelqu’un le doit, murmura Jerusha, mal à l’aise, indécise, en s’efforçant de ramener Moon à la réalité. Je sais qu’il est votre amant, sibylle, mais le Changement est plus important que les besoins et les désirs d’une personne. Le rite du Changement est sacré. Si la Mère de la Mer ne reçoit pas son conjoint, la foule qui accourt pour voir ça fera du vilain. Starbuck doit mourir.

— Starbuck doit mourir, répéta Moon en se levant lentement. Je sais. Je sais qu’il le doit. (Elle se passa une main sur le front, la figure convulsée de douleur, comme si elle luttait contre une contrainte ; puis elle se retourna, les traits tirés.) Mais pas Sparks ! Commandant, voulez-vous m’aider à trouver le Premier secrétaire Sirus ? Il m’a promis (elle sourit soudain, cyniquement) de faire tout ce qui serait en son pouvoir pour aider son fils. Et il le fera.

— Je peux le joindre, mais je veux savoir pourquoi.

— Je dois voir quelqu’un, avant, répliqua Moon, sentant vaciller sa résolution. Ensuite je vous le dirai et vous pourrez le lui répéter. Persiponë, où est Herne en ce moment ?

Tor haussa les sourcils.

— Toujours au casino, je suppose… Par tous les dieux ! Je crois que je finis par comprendre quelque chose à cette conversation, s’exclama-t-elle et elle sourit amicalement à Jerusha. Rongez-vous les sangs, Bleue !

47

Jerusha était vautrée sur le canapé bas, dans le salon de son hôtel particulier, un pied par terre pour l’ancrer au plancher, sinon je risquerais de flotter jusqu’au plafond. Elle sourit, regardant défiler en pensée tous les événements de la journée, écoutant d’une oreille la fête bruyante dans la ruelle, en s’imaginant que tout cela était pour elle. Eh bien quoi, la moitié au moins devrait l’être. Elle dégrafa à demi la fermeture de sa tunique d’uniforme. Pour une fois, elle ne l’avait pas ôtée dès qu’elle était rentrée chez elle, pour une fois elle était heureuse d’être une Bleue et de commander la police.

Elle entendait Moon Marchalaube gémir et soupirer en dormant, dans une des chambres d’amis assombrie. Malgré sa fatigue, cette petite ne trouvait pas non plus le repos dans cette maison. Jerusha n’avait pas dormi du tout et une nouvelle journée commençait déjà, le jour s’était levé au-delà des murs de la ville qui arrêtaient le temps. Mais cela n’avait pas d’importance ; dans quelques jours, elle aurait quitté cet endroit pour toujours. Et, pour une fois, il ne lui était pas désagréable de revivre inlassablement la journée passée, ni d’attendre la nouvelle : il y avait un message sur son enregistreur lui demandant – pas lui « ordonnant » – d’assister à une conférence avec le Juge Suprême et les membres de l’Assemblée. Après avoir déjoué le complot d’Arienrhod, après avoir capturé C’sunh et rendu la Source bien trop indésirable pour n’importe quel monde… après tout cela, sa carrière meurtrie était de nouveau bien vivante et elle aussi.

Alors que faisait-elle avec une criminelle endormie dans la chambre d’amis ? Elle soupira. Par le Batelier Bâtard, cette fille n’était pas plus criminelle qu’elle. Et elle n’était pas plus Arienrhod qu’elle ne l’était elle-même. Quelle importance que Moon ait des idées séditieuses sur l’Hégémonie ? Gundhalinu avait raison ; que pourrait-elle leur faire, une fois que tous les extramondiens seraient partis ? Jerusha avait beau s’en défendre, le souvenir des ondins et de ce que Moon avait dit du châtiment et de la culpabilité la rongeait encore comme un ulcère. Parce que c’était vrai, vrai, et jamais plus elle ne pourrait le nier, ni l’hypocrisie du gouvernement qu’elle servait. Enfin quoi, après tout, quel gouvernement était parfait ? Elle avait arrêté le bras d’Arienrhod, elle pourrait se dire que si elle fermait les yeux sur Moon ce serait le prix payé par sa conscience pour l’avenir de Tiamat. Elle pouvait même renoncer à poursuivre Sparks, le laisser devenir le chagrin de Moon, s’il donnait le témoignage qu’elle voulait. Et si elle le laissait aller, sa conscience devrait être pure à jamais… Mais elle savait qu’elle ne le serait pas. Elle avait vu dans ce monde trop de choses qu’elle n’aurait jamais dû voir, trop de gens qu’elle avait cherché à classer s’étaient dérobés à ses chaînes psychologiques et avaient vaincu sa résistance. Certains de mes meilleurs amis sont des fripouilles.

Elle sourit douloureusement, avec un regret soudain. Miroe… Adieu, Miroe. Elle n’avait plus eu de ses nouvelles depuis le jour maudit où ils s’étaient trouvés tous les deux sur cette plage ensanglantée… Mais ce n’était pas un adieu. Elle ne devait pas se rappeler cette scène. Elle se redressa sur le canapé en secouant les brumes de son esprit. Non… Je peux lui dire que j’ai retrouvé Moon, qu’elle va bien, qu’Arienrhod va payer. Oui, elle devait l’appeler tout de suite, pendant qu’elle avait le temps, avant que les communications soient coupées, avant qu’il soit trop tard. Appelle-le, Jerusha… et dis-lui adieu.

Elle se leva, se dirigea d’un pas raide vers le téléphone, avec une crispation d’estomac et des battements de cœur inattendus. Elle tapa le code, en pestant contre cette subite attaque de trac juvénile.

— Plantation Ngenet, allô ?

Pour la première fois, la voix était absolument claire. C’était une voix de femme, dont la froideur se communiqua à Jerusha.

— Ici le commandant Pala-Thion. Je désire parler à Ngenet.

— Je regrette, commandant, il est parti.

— Parti ? Où ?

Zut, zut, zut, ce n’est pas possible qu’il fasse de la contrebande maintenant !

— Il ne l’a pas dit, commandant, répondit la femme qui paraissait plus embarrassée qu’intrigante. Il a beaucoup de soucis en ce moment, nous nous préparons tous au Changement, ici. Il a pris son bateau et il est parti en mer il y a quelques jours, sans expliquer à personne pourquoi.

— Je comprends…

— Y a-t-il un message ?

— Oui. Trois choses. Moon est saine et sauve. Arienrhod paiera. Et dites-lui… dites-lui que j’ai dit adieu.

La femme répéta le message avec soin.

— Je le lui dirai. Et bon voyage, commandant.

Jerusha baissa les yeux, heureuse qu’on ne voie pas sa figure.

— Merci. Bonne chance à vous tous.

Elle coupa le haut-parleur et se détourna ; elle vit le coquillage sur la table-autel près de la porte, à sa place habituelle, ses pointes cassées témoignant de ce qui avait été, et ne devait pas être. C’est mieux ainsi… bien mieux qu’il ne soit pas là. Mais ses yeux brûlaient et débordaient soudain de larmes ; elle ne cligna pas des paupières avant que le réservoir de larmes se ferme, pour qu’aucune n’échappe à son contrôle.

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