Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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Oyarzabal se dandinait d’un pied sur l’autre, tête basse, comme s’il ne s’attendait pas à ce que tout se passe si vite, si irrévocablement. Tor l’assassinait des yeux.

— Dois-je pratiquer l’injection maintenant, maître ? demanda le biochimiste en revenant, une seringue à la main.

— Oui, occupez-vous de ça, C’sunh, répondit calmement la voix. Tu vois, Persiponë, tu ne gagnes jamais. C’est toujours la même chose.

Tor vit C’sunh s’approcher d’elle, elle vit tout ce qu’elle avait devant les yeux devenir doré ; les parasites dans sa tête l’assourdissaient. Oyarzabal regardait aussi, il observait Tor, les bras ballants, les yeux vitreux.

On tambourina lourdement à la porte. Le chimiste s’immobilisa en entendant une voix étouffée crier :

— Police ! Ouvrez au nom de la loi !

Tous les hommes bondirent de la table, en se regardant, en levant les yeux au plafond, d’un air affolé.

— Les Bleus !

— Maître, il y a des Bleus dans le casino ! Qu’est-ce qu’on fait ?

Mais aucune réponse ne leur parvint et une sensation bien trop aiguë pour être perçue comme un son vrilla le cerveau de Tor. Les autres plaquèrent leurs mains sur leurs oreilles.

— Ils annulent les verrous ! Faites quelque chose, bons dieux ! Achève-la, C’sunh !

Le chimiste se tourna vers Tor, la figure convulsée de douleur, le mince cylindre de plastique à la main. Brusquement, Oyarzabal lui courut après, lui empoigna le bras mais alors deux autres lui sautèrent dessus et C’sunh se pencha sur Tor. Elle eut enfin la force de prononcer un mot, un seul, le dernier…

— Non !

La porte s’ouvrit à la volée et un flot bleu se précipita ; la pièce fut aussitôt remplie d’une demi-douzaine de policiers en tenue.

— Les mains en l’air ! Et que personne ne bouge !

Des armes se braquaient sur eux, de tous côtés ; C’sunh se redressa lentement et se détourna de Tor.

— Lâchez ça !

Le chimiste baissa les yeux, laissa tomber la seringue et Tor frémit en la voyant tomber à quelques centimètres de sa jambe nue.

— Tiens, tiens, par exemple ! Le docteur C’sunh ! s’exclama le commandant de police en personne. Il me semble que vous êtes depuis toujours sur nos fiches. C’est un vrai plaisir de vous rencontrer enfin en chair et en os.

Elle sourit largement en lui claquant des menottes aux poignets. Ses hommes faisaient de même pour Oyarzabal et les autres. Elle vint se pencher sur Tor, l’examina, son regard tomba sur la seringue, par terre. Elle sourit de nouveau.

— Eh bien, Tor Marchétoile, on dirait que vous avez hâte de nous dire quelque chose. Et moi, j’ai hâte de l’entendre. Hé, Woldantuz ! Venez par ici et faites une piqûre à cette femme. De la bonne espèce.

Elle adressa à Tor un clin d’œil rassurant tandis qu’un des policiers s’approchait et s’agenouillait à côté d’elle. Tor ressentit à peine la brûlure de l’antidote alors qu’une tête encore plus inattendue remplaçait celle du commandant. « Pollux ! » Le mot ne se forma pas tout à fait mais elle reprenait le contrôle d’elle-même ; elle sentit les sensations remonter à travers toutes les couches de son esprit, comme une ruée de drogue.

— Tor. Tu vas bien ?

— Qu’… qu’est-ce… que tu dis ? haleta-t-elle.

— Tor. Tu vas bien ? répéta-t-il sur le même ton monocorde.

Il se baissa, lui offrit son bras quand elle essaya de se relever. Elle le prit avec reconnaissance et se hissa sur ses pieds.

— Ouf !

Ivre de soulagement, elle porta une main à sa tête, lourdement appuyée contre Pollux. Elle enfonça les doigts dans le duvet frisotté de sa perruque et la déplaça distraitement… en entendant de nouveau les derniers mots que lui avait adressés la Source. Elle referma sa main, arracha la perruque et la jeta par terre.

— Depuis quand est-ce que tu as un vocabulaire, espèce de boîte en fer-blanc ?

Elle recula, examina le non-visage impassible du robot, et un sourire de triomphe lui fendit la figure.

— Par les flammes d’enfer, je le savais ! Espèce de faux jeton ! Pourquoi est-ce que tu ne parlais jamais, avant ?

— Rien qu’une petite plaisanterie, Tor.

— Ha ! Voilà le genre de rigolade qu’on peut attendre d’une mécanique. Et il y a longtemps que tu peux parler comme ça ?

— Depuis que j’ai été programmé à l’académie de police, à Kharemough.

— La quoi ?

— Annule ça, Pollux, ordonna le commandant, les sourcils froncés. Tu as vraiment besoin d’une révision… Quant à vous, Marchétoile, vous pouvez remercier Pollux pour votre sauvetage in extremis. Et je crois que j’aurai à le remercier plus encore, quand vous me direz que je ne me trompe pas en imaginant ce qui se passe ici.

D’un geste, elle désignait le labo et le groupe de prisonniers.

— Merci, Pollux, murmura Tor en lui frottant affectueusement le torse et, sentant ses jambes faiblir de nouveau, elle expliqua : Ils allaient déclencher une peste et tuer tous les Étésiens.

Jerusha hocha la tête ; ainsi c’était bien ce qu’elle pensait.

— Qui l’a commandé ?

Tor baissa les yeux.

— La reine ?

Surprise, Tor acquiesça, inexplicablement honteuse d’avouer cela à des extramondiens.

— C’est ce qu’ils ont dit.

— Je m’en doutais, dit le commandant avec un sourire méchamment satisfait, sans plus voir personne. Je l’ai enfin battue ! À moins…

Un autre Bleu, un inspecteur, entra et elle s’interrompit pour l’interroger avidement :

— Alors ?

Mais Mantagnes secoua sombrement la tête.

— Nous l’avons manqué, commandant.

— Jaakola ? Comment diable avez-vous pu…

— Je ne sais pas ! s’exclama-t-il, aussi furieux qu’elle. Quand nous avons fait irruption dans son bureau, il n’y était plus. Nous avons cherché partout, une mouche n’aurait pas pu se cacher là-dedans ! On continue de chercher. Mais il devait avoir une issue secrète, que nous n’avons pas encore trouvée.

— Il ne quittera pas la planète ! Nous l’aurons.

— N’y comptez pas trop, conseilla Mantagnes, tête basse, l’air désabusé.

— Eh bien, qu’il tâche de trouver une bonne cachette, pour échapper à une inculpation de tentative de génocide ! Woldantuz, mettons tous ces beaux spécimens dans le bocal qui leur convient. Nous avons au moins toutes les preuves. Et un témoin. Marchétoile, j’aurai besoin de votre témoignage.

— Comptez dessus, Bleue, promit Tor.

Son désir de vengeance flamba quand C’sunh passa devant elle. Deux autres suivirent avant qu’elle voie Oyarzabal. Il fit arrêter le policier qui le tirait.

— Probable que je ne vais pas t’emmener avec moi, finalement. Pas là où je vais.

— Tu voulais me transformer en végétal, espèce de foutu salaud ! C’est tout ce que tu as jamais voulu ! lui cria-t-elle, écartant Pala-Thion pour se planter devant lui. J’espère que tu y resteras jusqu’à ce que tu pourrisses. J’espère même que tu ne verras jamais plus une seule femme !

Elle se souvint soudain qu’à la dernière seconde, il avait tenté enfin d’arrêter C’sunh, et que ces quelques secondes gagnées avaient tout changé.

— Je ne voulais pas que tu meures, c’est tout. J’aimais encore mieux t’avoir comme ça que de t’avoir morte.

Il se pencha sur elle ; le Bleu le retint. Elle croisa les bras.

— Parle pour toi ! Comme ce n’est jamais qu’à toi que tu penses !

Il se détourna, regarda le commandant.

— Si vous voulez que je vous dise tout ce que je sais là-dessus, vous n’avez qu’à demander. Je vous raconterai tout.

Elle hocha la tête et un des prisonniers jura tout bas. Tor se dit que la vie d’Oyarzabal ne vaudrait pas un crédit d’ivrogne, désormais, où qu’on l’envoie.

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