Joan Vinge - La reine des neiges

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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Elle ne savait pas s’il était indigné ou effrayé. Laissant tomber sa cape par terre, elle vérifia le chargement de son paralyseur.

— Une question de vie et de mort. Arienrhod achète sa propre vie au prix de la mort de la moitié de cette ville, ou je ne suis pas commandant de police ! répliqua-t-elle et il resta bouche bée. Unité Pollux, espérons que tes prières et les miennes seront entendues ! Dieux, pourvu qu’il soit encore temps !

Elle claqua l’épaule métallique.

— Je vous en prie, commandant, secourez Tor. Je me suis attaché à elle.

Elle hocha la tête, croyant difficilement à ce qu’elle entendait.

— Mantagnes, vous réclamez tout le temps de l’action. Allons la trouver.

— Vous comptez y aller vous-même, commandant ? demanda-t-il, plus ahuri que critique.

Elle rit enfin.

— Je ne manquerais pas cela pour la sainteté !

44

— Alors, sibylle, tu menaces notre reine ?

Un homme parlait enfin ; Moon sentait le regard des courtisans furieux brûler le tatouage de sa gorge.

— Et il t’est interdit de venir en ville. On nous a conféré l’honneur de veiller à ce que tu ne recommences jamais.

Moon recula vers le pont, en s’efforçant de chasser le souvenir de ce qui était arrivé à Danaquil Lu.

— Je vais quitter le palais. Si vous me touchez, je vous contaminerai. N’essayez pas de me retenir…

Sa voix se brisa.

— Nous n’essaierons pas, sibylle, répliqua-t-il d’un air gourmand. Passe le pont, vas-y !

Il rit et cela transforma sa maigre figure en tête de mort. Ils riaient tous, maintenant, avec une malice d’ivrognes ou de drogués, de gens qui venaient de fêter la fin de leur monde et savaient qui en rendre responsable. L’homme prit quelque chose dans une poche cachée de sa longue robe et le brandit ; l’objet ressemblait à un doigt noir.

— Traverse la fosse.

Moon recouvrit de sa main la boîte de contrôle, en regardant l’objet qu’il tenait sans savoir ce que c’était, simplement que c’était menaçant. Mais elle devait franchir le pont ; elle devait essayer. Il n’y avait pas d’autre issue. Maladroitement, elle dégrafa sa cape de velours brodée d’or, la plia en trois, le nombre sacré de la Dame, et s’avança vers le bord éventé de l’abîme, d’un air de défi. La cape, sur ses épaules, la gênait, mais c’était un présent digne de la Mère de la Mer, si Elle attendait dans le fond. Affamée d’un tribut, ou d’un sacrifice…

Dame, guide-moi ! Moon lança la cape en murmurant une prière, entendit les rires des nobles courtisans derrière elle. Les courants gonflèrent le velours, l’emportèrent en tourbillon et la cape voleta comme un oiseau en plongeant dans la verte obscurité du puits.

Moon pressa la première touche de la séquence et s’engagea sur le pont. Les Hiverniens l’observèrent en marmonnant mais sans bouger. Elle fit retentir une autre note, marchant toujours, osant à peine respirer. À l’extrémité du pont, d’autres courtisans attendaient ; elle essaya de ne pas les voir… de ne pas baisser les yeux, de ne pas écouter les litanies démoniaques autour d’elle ni les cris de peur dans sa tête…

Mais quand elle atteignit le centre du pont, le chant envoûtant de la sibylle l’envahit encore une fois, la ralentit, berça ses craintes, émoussa son instinct de conservation. Non ! Elle se figea, laissa sa terreur monter et contre-attaquer avant que le chant pût maîtriser son cerveau. Mais, alors qu’elle s’immobilisait, elle vit les Hiverniens devant elle porter tous le même doigt creux à leurs lèvres… des sifflets ! Pour contrôler les vents… Et elle comprit enfin : ils allaient tourner les vents contre elle, c’était ainsi qu’elle mourrait, sans qu’une main humaine verse son sang !

Moon se jeta à plat ventre sur l’étroite passerelle au moment où le chœur des sifflets entrait en collision avec son cercle de calme et le brisait. Le vent la balaya, la déchira. Mais, dans le tumulte, montait le chant de sibylle, comme l’air paisible dans l’œil d’un cyclone, la clarté d’une étrange folie lui emplit l’âme. Hypnotisée, paralysée, elle plongea dans un refuge caché sur un autre niveau d’existence…

Pourquoi ? Pourquoi est-ce que cela m’appelle ici ?

— Quelle est la réponse ? cria-t-elle follement. Quelle est la réponse ?

Tu peux répondre à n’importe quelle question, sauf une, lui avait dit Elsevier. Pas Qu’est-ce que la Vie ? ni Y a-t-il un Dieu ?… La question à laquelle elle n’avait pas le droit de répondre était : Où est ta source ? Et à ce moment, chancelant au bord d’une éternité de folie ou de mort, elle sut qu’enfin la réponse était donnée ; qu’elle avait de nouveau été choisie par le pouvoir vivant dans son esprit : Source, fontaine, puits… ici, ici, ici ! Sous ce puits qui plongeait dans la mer, sous cette pointe d’épingle de ville piquée sur la carte du temps, aussi secrète que la pierre sous la mer gardienne de ce monde des eaux, se trouvait la machine-sibylle. Et elle seule le saurait. Elle sentit son esprit capituler sous l’ultime assaut du savoir et plonger dans le puits de vérité, elle poussa un cri en sentant son corps perdre tout contrôle pour le suivre…

Comme un dormeur réveillé en sursaut d’un rêve, Moon revint en elle-même, couchée sur le pont, haletant bruyamment dans l’air paisible. Paisible ! Elle pressa une main contre sa bouche, se releva lentement sur les genoux. Il n’y avait plus de vent du tout, rien qu’un souffle paisible soupirant autour d’elle. Les Hiverniens restaient bouche bée de l’autre côté de l’abîme, leurs sifflets pendant de leurs mains inertes. Elle osa se détourner, regarder au-delà des rideaux de vent tombant mollement dans l’accalmie de la mer, les murs-tempête au-delà. Ils étaient fermés, supprimant le flot des contre-courants glacés du monde extérieur, fermant hermétiquement leur unique accès au puits, au cœur d’Escarboucle et à elle. Elle retomba, appuya son front contre la passerelle, en un geste de reconnaissance.

Enfin, elle se releva péniblement et repartit. Elle marcha lentement, pour ceux qui l’observaient et à cause de ses jambes mal assurées. Les expressions des Hiverniens rivalisaient maintenant de terreur et de stupeur ; elle releva fièrement la tête, les mit au défi de la laisser passer.

Et certains s’écartèrent, reculèrent, mais d’autres devinrent plus furieux encore, ivres de haine et rendus fous à la vue d’une Étésienne arborant la figure de leur reine, possédant le pouvoir d’une déesse. Elle vit parmi ceux-là la perche de fer avec son cercle d’épines de métal, le collier de sorcière qui avait lacéré la gorge de Danaquil Lu. Le collier s’approcha d’elle pour l’empêcher de quitter le pont.

— À genoux, sibylle, ou plonge dans la fosse ! cria celle qui le tenait, une femme enturbannée couverte de bijoux, en poussant la perche vers elle.

Elle fit un pas en arrière, les bras ballants.

— Laissez-moi passer ou je vais…

Au même instant elle les vit se retourner, elle entendit des pas précipités nombreux descendant le corridor d’entrée vers la Salle des Vents. Tout aussi brusquement, le croissant d’espace vide entre les courtisans se remplit de silhouettes humaines… mais vêtues de laine et de kleeskine : des Étésiens ! Ils avaient la figure aussi furieuse que les Hiverniens une seconde plus tôt, ils étaient armés de couteaux et de harpons. Ils la dévisagèrent, seule sur le pont, sans changer d’expression.

— La voilà ! C’est la reine !

Moon vit un visage qui ne faisait pas partie des autres, un homme qui se frayait un passage dans cette foule avec une détermination désespérée.

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