Joan Vinge - La reine des neiges

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— Qu’est-ce qui vous a fait venir au palais, BZ ? Comment avez-vous su que j’avais besoin de vous ?

— Je n’en savais rien. Quand les Étésiens ont surgi, je me suis dit que j’avais assez attendu. Alors j’ai exhibé ma carte et je me suis transformé en escorte de police. (Il saluait de la tête au passage les Étésiens qui s’écartaient.) Cet insigne va me manquer…

La légèreté de sa voix était bien fragile et elle se brisa. Il se remit à tousser, avec des râles déchirants. Enfin, il s’arrêta quand ils atteignirent le no man’s land entre la garde étésienne et les badauds.

— Écoutez, Moon, dit-il en s’essuyant les yeux, encore à bout de souffle. Il faut que j’affronte les accusations… tôt ou tard, n’importe comment. Il faut que je retourne, autant en finir tout de suite. Je rapporterai tout ce que vous m’avez dit au premier homme de patrouille que je verrai. Inutile de prendre le risque de vous rendre vous-même. Votre peuple est ici ; parlez-leur de vous et de Sparks avant qu’ils apprennent qu’il est Starbuck. Ils vous aideront alors que j’en suis incapable.

Il pinça fortement les lèvres, comme s’il craignait d’en dire plus. Elle porta une main à sa bouche.

— BZ… Comment pourrais-je…

— Vous ne pouvez pas, alors n’essayez pas. Laissez-moi simplement aller…

Il commença à s’éloigner mais ses genoux fléchirent. Il tomba, au ralenti, et resta inanimé sur les pavés blancs.

45

Tor était assise dans un coin, adossée au mur comme une molle poupée de chiffon ; la lumière blanche et crue du laboratoire enfonçait des lances dans ses yeux larmoyants. Elle savait que, derrière le mur, dans son dos, une immense ville s’étendait grouillante d’une foule indifférente à sa folie ou à sa perte, indifférente à sa propre perte. Mais aucun vacarme de fête ne parvenait dans la pièce stérile, aucun rire, aucune musique, aucun cri. Les murs étaient insonorisés, et aucun de ses cris, à elle, ne les franchirait, même si elle avait la force de crier. Elle se débattait, vainement, silencieusement, contre les liens invisibles de sa paralysie. Il faudrait attendre au moins une heure encore avant que son système nerveux reprenne suffisamment de contrôle pour bouger un seul doigt ; et elle était sûre qu’il ne lui restait pas autant de temps à vivre. Ah ! dieux, si seulement je pouvais hurler ! Le hurlement se répercuta dans sa tête jusqu’à ce qu’elle s’imagine que ses yeux allaient exploser… et elle gémit, un faible petit miaulement pitoyable, le plus beau son qu’elle eût jamais créé.

Oyarzabal lui jeta un coup d’œil, de la table où il était assis sous les brûlants projecteurs de la défaveur. Sa large figure aux favoris broussailleux exprimait la même inquiétude que celle de Tor ; il se détourna d’elle vivement. Le nonchalant débat irréel, sur les moyens les plus efficaces de déclencher en ville une épidémie, se poursuivit dans un bourdonnement monotone de ruche maudite. Un des autres était allé parler à la Source. Oyarzabal, espèce de foutu salaud, fais quelque chose, fais quelque chose !

Oyarzabal suggéra de polluer l’adduction d’eau. Cela fut rejeté et jugé inefficace.

Hanood, celui qui était allé consulter la Source il y avait une éternité, revint et reverrouilla la porte avec un soin exagéré. Le bourdonnement d’insectes se tut. Toutes les têtes se tournèrent pour entendre le verdict du juge, celle de Tor comme les autres.

— Eh bien ? demanda un des hommes qu’elle ne connaissait pas.

— Il dit de nous débarrasser d’elle, naturellement, répondit Hanood en la désignant du menton. On flanque son cadavre à la mer et personne ne sera foutu de savoir comment elle a disparu, dans tout ça. On dit que la Mer n’oublie jamais, mais Escarboucle oubliera.

Ce disant, il désignait d’une main l’inaccessible réalité derrière le mur. Tor gémit encore mais cette fois le miaulement resta prisonnier dans sa gorge.

— Non, bons dieux, ce n’est pas vrai ! s’exclama Oyarzabal en se levant d’un bond. Je vais l’épouser, je vais l’emmener ! Il le sait, il ne dirait pas de se débarrasser d’elle !

— Tu discutes mes ordres, Oyarzabal ?

La voix rauque, désincarnée, de la Source lui tomba dessus du haut des airs ; ils levèrent tous les yeux, machinalement. Oyarzabal fléchit, mais sa résolution résista.

— Vous n’avez pas besoin de tuer Persiponë. Je ne vais pas rester les bras croisés et laisser faire ça, dit-il et ses yeux hésitants fouillèrent les murs, les recoins du plafond. Il doit y avoir un autre moyen.

— Est-ce que tu insinues que je devrais te tuer aussi ? Ton incompétence est responsable de cette situation, après tout. N’est-ce pas ?

La main d’Oyarzabal se glissa vers l’arme, sous le pan de son gilet de cuir. Mais il était seul contre cinq et jamais il ne prenait de risques suicidaires.

— Non, maître ! Non… mais… mais elle va être ma femme. Je ferai en sorte qu’elle ne parle pas.

— Tu te figures que maintenant qu’elle sait ce que tu fais ici, Persiponë va encore vouloir t’épouser ? répliqua la voix de plus en plus glaciale. Elle n’est peut-être qu’un animal amoral mais te détestera quand même pour ça. Tu ne pourras jamais avoir confiance en elle.

Ah ! dieux, Ah, Source, laissez-moi simplement parler ! Je lui promettrai n’importe quoi ! De la sueur ruisselait le long des côtes de Tor.

— Et je ne pourrai jamais me fier à toi, Oyarzabal. À moins que tu me prouves ta loyauté. (La voix s’interrompit, parut sourire, et Tor frémit.) Mais je ne suis pas entièrement sans pitié pour ta position. Alors, je vais te donner le choix. Persiponë meurt ou elle reste en vie. Mais si elle a la vie sauve, tu devras prendre des mesures pour t’assurer qu’elle ne témoignera jamais contre nous.

L’espoir soudain d’Oyarzabal retourna derrière les nuages.

— Qu'est-ce que ça veut dire ?

Il osa la regarder, mais se détourna aussitôt.

— Ça veut dire que je veux qu’elle soit incapable de dire ce qu’elle sait, quoi qu’on lui fasse. Je pense qu’une petite injection de xetydiel ferait l’affaire.

— Ah merde ! Vous voulez dire, la transformer en zombie ? s’exclama Oyarzabal. Il ne lui restera plus de cerveau !

Un des autres pouffa.

— Qu’est-ce que t’as à te plaindre, sans volonté et à toi ! Depuis quand est-ce qu’une femme a besoin d’un cerveau ?

Ah ! notre Dame, aidez-moi… aidez-moi ! pria Tor, en se retournant vers la foi de ses ancêtres, abandonnée pour les mille dieux indifférents des extramondiens traîtres. J’aime mieux mourir. J’aimerais mieux mourir.

— Tu vois tous les ennuis que causent les femmes quand elles s’accordent trop de liberté, Oyarzabal, vois donc l’ennui où te plonge cette femme stupide avec sa curiosité. Et pense aux ennuis que la reine est sur le point de causer à son propre monde, insista la Source d’une voix grinçante comme une lime sur du métal. Alors, fais ton choix : morte ou sans cerveau. Et choisis pour toi, par la même occasion.

Oyarzabal serra les poings et les rouvrit ; son regard fit le tour de la salle, des cinq autres figures et il ne vit que l’évidence.

— D’accord. Mais je ne veux pas qu’elle soit tuée, je ne veux pas voir ça. Je la veux vivante.

Tor gémit encore, sentit un filet de salive couler au coin de sa bouche. Un frisson parcourut ses jambes – bougez, bougez ! — mais ce fut tout.

— Dans ce cas, je puis m’occuper des besoins de la dame.

Le volontaire, porte-parole du groupe de techniciens, était C’sunh, un biochimiste, expert en drogues ; il se leva, contourna la table et s’approcha d’une des armoires d’acier. Tor, qui ne pouvait plus le voir, l’entendit manipuler des flacons, des instruments, mais le nuage sifflant dans sa tête commençait à couvrir tous les autres bruits.

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