Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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Haussée sur ses semelles plate-forme, elle regardait par-dessus l’épaule d’Oyarzabal le groupe d’hommes gesticulant autour de la dalle stérile d’une table. Elle remarqua que la salle était un laboratoire tout équipé. Elle s’était toujours demandé comment la Source faisait pour avoir constamment en réserve une telle variété de plaisirs illégaux, même quand on ne pouvait en obtenir par les fournisseurs normaux… Sur la surface lisse de la table de conférence, il y avait une lourde cassette de métal. Sur le couvercle et les côtés, un mot, AVERTISSEMENT… Et le trèfle barbelé d’une sibylle. Elle eut soudain la chair de poule.

— Eh bien, ouais, on pourrait dire qu’elle prépare une espèce de surprise pour les Étésiens, dit-il en riant. Mais ne va pas tracasser ta jolie tête avec ça. Tu as joué ton jeu et tu vas venir en extramonde avec moi, d’ailleurs. Tu te fous de ce qui arrivera ici après ton départ, pas vrai ?

Elle se tortilla, mal à l’aise, entre ses bras.

— Qu’est-ce que tu veux dire ?… Dis donc, pourquoi y a-t-il le symbole des sibylles sur cette boîte, hein ? Ça veut dire… « contamination biologique » non ? Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? Des microbes ? Une maladie, du poison ?

La voix de Tor s’élevait.

— Tais-toi, tu veux ! Parle moins fort…

Il la secoua avec colère. Elle se débattit, prise de panique.

— Qu’est-ce que vous allez faire ? Tuer les gens ! Vous allez tuer mon peuple ?

— Rien que les Étésiens, bons dieux. Pas les Hiverniens, Perse, ils ne risqueront rien, la reine le veut comme ça.

— Non, tu mens ! Ça va tuer aussi les Hiverniens, la reine ne voudrait pas vous laisser nous tuer ! Tu es fou, Oyar, lâche-moi ! Pollux, au secours, Pollux…

Les autres se levèrent, accoururent et les fortes mains d’Oyarzabal la maintenaient toujours prisonnière. Désespérément, elle leva un genou ; Oyarzabal se cassa en deux en hurlant et la lâcha…

Le rayon du paralyseur la frappa dans le dos et elle tomba contre la porte qu’elle referma en glissant sur le sol.

41

— Il vaut mieux que vous m’attendiez ici, BZ.

Moon s’arrêta au milieu de la cour séparant la Rue de la porte du palais. La nuit était retombée derrière les murs-tempête de la ville mais, même là, de joyeux fêtards dansaient et chantaient, des musiciens jouaient. À cet endroit de la Rue, les gens étaient plus éblouissants, plus exotiques, couverts de bijoux, poudrés d’or ; les splendeurs importées d’une demi-douzaine de mondes rivalisaient pour émerveiller Moon. Sa défroque royale lui parut presque terne et elle la cachait, ainsi que sa figure. Les vêtements dépenaillés de BZ étaient de plus en plus grotesques et déplacés mais il se cramponnait avec une obstination illogique à sa capote d’uniforme.

— Je ne vous laisserai pas entrer là sans moi, déclara-t-il, essoufflé après avoir monté la longue spirale de la Rue. La reine…

— La reine, c’est moi, répliqua-t-elle en feignant le dédain. Vous vous oubliez, inspecteur… Par notre Dame, qu’est-ce qu’elle va faire ? Me couper la tête ? (Elle rit, mais il resta de glace.) Voyons, BZ, comment est-ce que je pourrais expliquer votre présence là-dedans ?

Elle se tourna vers la porte gardée, et son cœur se serra. Il lui montra sa carte de policier et son paralyseur.

— J’ai ça. Ils me donnent un air considérablement plus réglementaire, assura-t-il en agrafant le col de son manteau.

— Non. Je vais là pour chercher Sparks, BZ. (Le serrement de cœur devint douloureux. De toute sa volonté, elle força les yeux de BZ à rester sur elle alors qu’il voulait se détourner.) Quoi qu’il arrive, je dois le faire seule. Je ne le pourrais pas…

Devant un autre amant. Ses lèvres frémirent. Cette fois, il se détourna.

— Je le sais. Et je… je ne peux pas voir ça. Moon, je veux votre bonheur, croyez-moi, mais… ça ne rend pas les choses plus faciles, bons dieux !

— Plus dures, oui. Ça les rend plus dures.

— L’entrée… Laissez-moi au moins vous accompagner jusque-là. Les gardes s’étonneraient si vous n’aviez pas une escorte. Et je resterai ici en haut de la Rue, jusqu’à ce que vous ressortiez… et, sinon, je saurai pourquoi.

Elle hocha la tête sans un mot. Ils traversèrent le tourbillon de la farandole et elle sentit ses espoirs et ses regrets comme aspirés dans le maelstrôm d’inquiétude… Tu es la reine, sois la reine, cesse de trembler ! Elle retint sa respiration quand les gardes au grand portail massif les regardèrent approcher. Ils étaient armés de paralyseurs, comme l’avait prédit Gundhalinu. Ah ! notre Dame, m’entendez-vous ?… avant de se souvenir que ce n’était pas une déesse qui la guidait mais simplement un appareil, une machine qui lui disait qu’elle devait y aller.

À la seconde où elle fut certaine que les gardes allaient l’interpeller, elle rejeta son capuchon, redressa la tête et essaya de croire assez fortement pour qu’ils croient eux-mêmes.

— Votre Majesté ! Comment avez-vous…

Celui de gauche se reprit, leva une main à sa poitrine et courba la tête. L’autre garde, une femme, l’imita et leur casque de style extramondien brilla dans la nuit. L’immense porte noircie par le temps s’ébranla.

Moon tourna vivement la tête, en sentant son expression se défaire, vers Gundhalinu qui la regardait avec le respect voulu… et un chagrin qu’elle seule pouvait voir.

— Merci de votre collaboration, inspecteur Gundhalinu.

Il s’inclina.

— À votre service, Majesté. Si vous avez encore besoin de moi, vous n’aurez qu’à m’appeler.

Il insistait sur chaque mot ; ses mains tremblaient convulsivement. Il salua et tourna les talons pour se perdre dans la foule.

BZ ! Elle faillit le rappeler et se retint, en se tournant vers la porte ouverte à deux battants, le sombre vestibule luisant qui l’attirait, la fin du voyage. Les gardes jetèrent subrepticement un coup d’œil à la silhouette miteuse de Gundhalinu. Moon serra sa cape autour d’elle et entra dans le palais.

Elle traversa comme un fantôme le hall désert, le léger frôlement de ses chaussures souples trahissant sa réalité. Elle mit des œillères à ses sens, craignant de s’arrêter, de se perdre dans les solitudes cristallines hypnotiques de sommets violet foncé et de vallées couvertes de neige, le domaine d’Hiver ornant les murs interminables du corridor. Devant elle, elle percevait, toujours plus précis, le murmure de la Salle des Vents. Elle serrait d’une main froide et moite la boîte de contrôle que Herne lui avait donnée.

Il s’était mis à transpirer et ses mains avaient tremblé quand il lui avait expliqué ce qu’elle trouverait là, le vent captif, les formations nuageuses, l’unique pont étroit enjambant la fosse. La fosse dont il avait presque fait le tombeau de Sparks, son rival, la fosse qui l’avait détruit… à cause d’Arienrhod. Elle avait défié ses propres lois en intervenant pour sauver Sparks, et laissé Herne prisonnier d’un corps brisé, l’âme rongée par un amour-haine impitoyable.

Moon arriva au bout du couloir qui s’ouvrait sur l’air… une vaste étendue gémissante, turbulente, au-dessus d’elle, des spectres de nuages pâles se tordant et frémissant sous les caresses d’un amant surnaturel. Elle se sentit devenir minuscule quand le reflux glacial de l’air extérieur découvrit son intrusion, souffla gloutonnement autour d’elle, tirailla sa cape. Au-delà des murs, des milliers et des milliers d’étoiles étincelaient de blancheur dans la forge rougeoyante de la nuit mais là, il n’y avait aucune chaleur, aucune lueur à part le reflet verdâtre du puits de service béant, à ses pieds… aucune miséricorde.

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