Joan Vinge - La reine des neiges

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La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

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Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

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— Je ne peux pas…

Gundhalinu rouvrit son manteau, soudain trop chaud. Pas avant que ce soit fini.

— Vous voulez dire qu’on vous traque aussi. Tous vos vieux copains blanc-Bleus. Vous êtes en cavale avec une proscrite, vous n’avez pas un ami au monde, vous avez fichu en l’air votre carrière et votre position, traîné votre honneur dans le ruisseau, et tout ça par amour !

Gundhalinu leva les yeux, la figure brûlante, ouvrit la bouche. Herne rit et répliqua d’une voix ruisselante de vitriol, en sandhi :

— On ne me la fait pas. Je suis un Kharemoughi… Vous êtes vraiment mordu, hein ? Qu’est-ce qu’elle vous a promis ? Son corps ?

— Rien du tout, mekru !

— Rien ? Vous êtes encore plus con que je le croyais.

— Je suis responsable de tout ce qui m’est arrivé, déclara dignement Gundhalinu en se redressant, en se débattant contre sa fureur, contre l’atroce vérité qui la provoquait. C’était ma décision. J’accepte les conséquences d’un acte raisonné.

Herne éclata de rire.

— Bien sûr, elle peut vous faire croire ça ! C’est son pouvoir. Elle est capable de vous faire croire que vous pouvez respirer dans le vide. C’est logique, hein, espèce de crétin raisonneur ? Vous la désirez tant que plus rien d’autre ne compte. Vous pourriez l’avoir à votre disposition, déportée. Mais non, vous l’aidez à retrouver son amant ! Dieux, c’est Arienrhod tout craché ! Et elles veulent le même homme, le seul qu’elle a jamais désiré assez pour en venir à se haïr elle-même. L’ultime inceste. Si ce n’est pas là la preuve qu’elles sont la même… la preuve de toute l’histoire !

Herne se penchait, tête basse, les doigts enfoncés dans le lacis maintenant ses jambes. Gundhalinu sentit le dégoût le prendre à la gorge.

— C’est ce que j’attendais de vous, que vous abaissiez tout à votre propre niveau, pour tout souiller. Vous êtes incapable de faire mieux, pas même de comprendre ce que vous profanez et détruisez.

— Comment pouvez-vous le savoir ? grogna Herne en relevant la tête.

— Vous ne comprenez même pas pourquoi je veux aider Moon plus que je ne veux m’aider moi-même. Parce que vous ne savez pas ce qu’elle est… (Gundhalinu ferma les yeux, perdu dans le souvenir.) Oui, elle s’est fait aimer. Mais elle ne l’a pas cherché. Elle a pris en donnant… et c’est ce qui change tout.

Par défi, Herne brandit la boîte de contrôle.

— Pourquoi croyez-vous que je vais lui donner ça ?

— Par vengeance.

Herne baissa de nouveau la tête sans répondre.

— Jamais un clone n’est à la parfaite image de l’original. Même des jumeaux identiques ne sont pas la même personne, et ceux-là ne sont pas créés par un intermédiaire. Le contrôle du clonage est loin d’être aussi précis. On ne peut obtenir qu’une recréation imparfaite.

— Une copie défectueuse…

— Oui. Mais pourquoi ne serait-elle pas améliorée par les différences, perdues ou gagnées, par inadvertance ?

Herne parut réfléchir à la question. Il se gratta la mâchoire.

— Peut-être… Si vous êtes tellement sûr que Moon n’est pas la même, pourquoi ne lui dites-vous pas la vérité ?

— J’ai essayé… (Gundhalinu secoua la tête et regarda ses poignets coupés, ses doigts qui n’obéissaient plus.) Comment puis-je lui dire une chose pareille ?

— Un suicide raté, murmura Herne.

Gundhalinu se hérissa, se redressa sur les genoux, mais il vit alors que Herne ne cherchait pas à l’insulter.

— C’est elle qui vous a poussé à ça ?

C’était de la simple curiosité, sans rancœur. Herne pinçait ses attelles, comme un harpiste. Gundhalinu retomba assis.

— Non. Elle m’a montré que j’avais une raison de continuer de vivre. (Il trouva bizarre de ne pas s’étonner davantage de dire cela à un Inclassé, assis par terre dans un bordel.) Jamais de ma vie je n’avais cru possible de survivre sans garder intacte l’armure de l’honneur. Et pourtant, me voici… dénudé devant l’univers. Et ça fait un mal de chien, mais peut-être tout simplement parce que je ressens tout plus nettement.

Et je ne sais pas encore si je le veux.

— Vous vous y habituerez, dit aigrement Herne. Vous savez, c’est une chose que je n’ai jamais pu piger, comment vous, les Techs, pouvez avaler du poison chaque fois que la vie vous flanque un coup de pied au cul. Vous seriez mort cent fois, si vous étiez passé par où je suis passé… Mille fois !

Gundhalinu frémissait à l’idée d’être pris au piège dans l’esprit de Herne.

— Vous avez raison. Dieux, ce serait un sort pire que la mort.

Herne le considéra avec un noir dégoût, avec la haine impitoyable de la moitié de la population de son monde, jusqu’à ce qu’il sente s’écrouler sa fragile arrogance et qu’il baisse les yeux.

— Oui. « La mort plutôt que le déshonneur » est un privilège de riches. Tout comme l’eau de vie… ( Mais la vie, ou la mort, n’appartient à personne. ) Dans le temps, je pensais qu’il n’y avait rien de plus important pour moi que ma vie, que rien ne me ferait jamais comprendre les faibles comme vous qui la rejettent. La survie primait tout, peu importait comment on survivait…

— Primait… ?

Gundhalinu, la tête appuyée contre le mur, relevait le temps passé. Sa langue explorait distraitement le trou laissé par une dent. Il suivit le regard de Herne vers l’exosquelette qui encerclait la partie inférieure de son corps, en comprenant ce qu’impliquait la perte de ce qui avait fait de Herne un homme à ses propres yeux, aux yeux du monde auquel il appartenait.

— Vous n’êtes pas obligé de rester ici, vous savez. Vous pourriez vous faire guérir à Kharemough.

— Au bout de cinq ans ? s’écria Herne, avec sur le bout de la langue tous les arguments, toutes les réponses qui avaient dû tourner et retourner dans sa tête. Personne n’est riche à ce point. Surtout pas moi ! Je n’ai même pas de quoi quitter ce foutu glaviot de planète.

— Adressez-vous aux autorités. Elles ne vont pas abandonner un extramondien qui ne veut pas rester.

— Ouais, bien sûr… (Herne tira une bouteille de sous son lit, la déboucha et but au goulot sans en offrir.) Est-ce que vous avez une idée, Bleu, du nombre de mandats lancés contre moi, chez nous ? Et dans un tas d’autres endroits. Si vous vous figurez que je vais suer du sang dans une foutue colonie pénitentiaire jusqu’à la fin de mes jours, vous êtes complètement fou !

Il but encore, longuement.

— Alors, on dirait que vous n’avez guère le choix. ( Et vous ne le méritez probablement pas. Mais Gundhalinu éprouva un peu de compassion soudaine, inattendue. Saints ancêtres ! Et si j’étais né dans son corps, lui dans le mien… ? ) Je suis navré.

Herne s’essuya la bouche.

— Vraiment ? Et vous ? Vous allez retourner ? Les laisser vous révoquer, vous jeter en prison pour ça ? Non, bons dieux, non ! Vous allez probablement plaider la démence, le crime passionnel, vous avez agi par amour. Par amour ! L’amour est une maladie !

Sa main tremblait autour du goulot de la bouteille.

La mort d’aimer une sibylle… la mort de ne pas l’aimer. Gundhalinu toussa, retardant sa réponse. Que vais-je faire ? Je ne sais pas… L’avenir s’étendait comme une mer infinie.

— Demandez-le-moi demain…

Il se tourna vers la porte. Quelqu’un entrait. Persiponë, suivie par une silhouette dissimulée sous une cape et un capuchon. Persiponë s’écarta pour la laisser passer et releva délicatement le capuchon.

— Moon ?

Gundhalinu se dressa sur les genoux, s’appuya contre le mur, se releva. Moon était devant lui, la figure subtilement transformée par l’art du maquillage, pas barbouillée de fards sans goût comme celle de Persiponë mais embellie, luminescente, d’une beauté nacrée qui effaçait le souvenir qu’il avait du visage pâle et nu d’une indigène de l’intérieur. Ses cheveux relevés étaient retenus par une résille d’argent et de perles d’or. Tor lui ôta la cape, révélant une longue robe couleur de miel enveloppant son corps comme des herbes folles ondulant au vent, le moulant sans ostentation, retombant en plis souples d’un corsage de dentelle ivoire qui se confondait sensuellement avec sa peau. Un large collier de perles opalines cachait le symbole secret sur sa gorge.

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