Connie Willis - Sans parler du chien

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Sans parler du chien: краткое содержание, описание и аннотация

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Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dmge une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour aller assister aux événements qui ont modifié l'avenir de l'humanité. Ned Henry est l'un d'eux. Dans le cadre d'un projet de reconstruction de la cathédrale de Coventry, il doit effectuer d'incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d'informations sur cet édifice détruit par un raid aérien nazi en 1940. Toutefois, quand Dunworthy lui propose d'aller se reposer dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, ce havre de tranquillité où rien n'est plus épuisant que de canoter sur la Tamise et de jouer au croquet, c'est avec empressement qu'il accepte. Mais Henry n'a pas entendu le professeur préciser qu'il devra en profiter pour corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues qui a sauvé un chat de la noyade en 1988... et l'a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Et quand ce matou voyageur rencontre un chien victorien, cette incongruité spatio-temporelle pourrait bien remettre en cause... la survie de l'humanité !
Un pur régal d'humour typically british par la plus récompensée et la plus brillante des écrivains américains de science-fiction (prix Locus et Hugo 1999 pour cet ouvrage). Plus de 6 500 ventes en grand format.

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— Il faut me renvoyer là-bas. J’ai dit que je sortais faire quelques esquisses, et si je n’y retourne pas ils croiront que je me suis noyée.

— Vous resterez dans votre appartement tant que je n’aurai pas pris une décision.

— Je peux le garder avec moi ?

— Non.

Il y eut un lourd silence, puis la porte s’ouvrit sur la plus belle femme qu’il m’avait été donné de voir.

Finch avait parlé du XIX esiècle et j’associais cette époque aux crinolines, mais elle portait une longue robe verte qui moulait d’autant plus son corps élancé qu’elle était mouillée. Ses cheveux auburn tombaient sur ses épaules et dans son dos, telles des algues, et elle évoquait une nymphe venant de sortir des flots.

Je me levai, bouche bée comme la nouvelle recrue, et retirai mon casque en regrettant de ne pas avoir suivi les sages conseils de l’infirmière et fait un brin de toilette avant de quitter l’hôpital.

Elle referma sa main délicate sur une de ses manches et lui imprima une torsion. L’eau ruissela sur le tapis et Finch s’empara d’un autre fax-mag qu’il s’empressa d’étaler sur le sol.

— Oh, Ned, vous tombez à pic ! lança M. Dunworthy du seuil de son bureau. Vous êtes celui que je désirais voir.

La nymphe me regarda, ce qui me permit de constater que ses yeux étaient brun vert, sombres et clairs à la fois, de la couleur d’une mare au cœur d’une forêt. Elle les ferma à demi et demanda à M. Dunworthy :

— Vous ne comptez tout de même pas envoyer ça ?

— Je n’enverrai personne sans avoir mûrement réfléchi. Maintenant, allez vous changer avant de prendre froid.

Elle souleva avec élégance l’ourlet de sa jupe ruisselante et repartit. Arrivée à la porte, elle se tourna et entrouvrit délicatement ses lèvres, sans doute pour m’adresser une bénédiction ou me déclarer sa flamme.

— Ne lui donnez rien à manger. C’est fait.

Sur quoi elle disparut.

J’allai pour la suivre, envoûté, mais M. Dunworthy me retint par le bras et m’entraîna dans son bureau.

— Finch vous a donc trouvé. Je craignais que vous soyez en 1940, à une de ces brocantes.

J’approchai de la fenêtre pour la voir s’éloigner dans la cour en laissant derrière elle une traînée d’humidité, telle une admirable… comment les appelait-on, déjà ? Dryades ? Non, celles-là vivaient dans les arbres. Dorades ?

M. Dunworthy me rejoignit.

— C’est la faute de Lady Schrapnell. Kindle était une de nos meilleures historiennes. Elle n’est aux ordres de ce tyran que depuis six mois, et regardez-la !

Il me désigna.

— Et regardez-vous, pendant que vous y êtes. Cette femme est une bombe !

La sirène sortit de mon champ de vision et alla se perdre dans les brumes d’où elle avait émergé. Non, quelque chose clochait. Les sirènes résidaient sur des écueils et menaient des vies de naufrageuses. Le nom ressemblait à « noyade »…

— … pas l’envoyer là-bas. J’ai tenté de lui faire entendre raison, mais m’a-t-elle écouté ? Bien sûr que non. Retournez chaque pierre , a-t-elle dit. Elle l’a expédiée à l’époque victorienne pendant que vous alliez acheter des pelotes à épingles et des napperons dans les ventes de charité !

— Et de la gelée de pied de veau, précisai-je.

— De la gelée de pied de veau ?

— Pour les malades. Mais je doute qu’ils en mangent. Je refuserais tout net, à leur place. Je présume qu’ils mettent le pot de côté, en prévision de la prochaine collecte. Ça sert d’une année à l’autre, comme les rochers…

— Oui, eh bien… Nous avons un sérieux problème sur les bras. C’est pour cela que je voulais vous voir. Asseyez-vous, asseyez-vous…

Il me désigna un fauteuil en cuir, que Finch atteignit le premier avec un autre fax-mag.

— La suie est tenace, sur le cuir.

— Et retirez votre casque, bon Dieu ! ajouta M. Dunworthy en redressant ses lunettes. Vous avez une mine de déterré. Où étiez-vous ?

— Sur le terrain de football.

— À vous voir, la partie a dû être rude.

— Il était coincé dans la porte de Merton, expliqua Finch.

— Je le croyais à l’hôpital.

— Il est passé par la fenêtre.

— Ah ! Mais comment a-t-il fait pour se mettre dans un état pareil ?

— Je cherchais la potiche de l’évêque.

— Sur le terrain de foot de Merton ?

— Dans les décombres de la cathédrale, juste avant d’être conduit à l’établissement de soins, jugea utile de préciser Finch.

— L’avez-vous trouvée ?

— Non, et c’est pour cela que je m’adresse à vous. Je n’ai pas pu terminer de fouiller les ruines et Lady Schrapnell…

— … est le dernier de mes soucis. Tiens ? Voilà une phrase que je ne me serais jamais attendu à prononcer un jour. Je présume que M. Finch vous a exposé la situation ?

— Oui. Non. Pourriez-vous me rappeler les faits ?

— Un sérieux problème. J’en ai immédiatement informé le Voyage Temporel et… Finch, Chiswick a-t-il dit quand il serait là ?

— Je vais vérifier, monsieur.

Finch s’éclipsa.

— Je dirai même une situation d’une extrême gravité, ajoutait M. Dunworthy. Une de nos historiennes…

Finch revint.

— Il est en chemin.

— Parfait. Laissez-moi tout vous raconter avant son arrivée. Une de nos historiennes a subtilisé un châle et l’a ramené à notre époque.

Un châle ! Voilà qui était moins absurde qu’un rat, ou qu’un cab, même si ça n’expliquait pas qu’elle ait voulu le piquer.

— Ma grand-mère avait un châle, déclarai-je.

— Votre grand-mère avait un châle ?

— Déphasage temporel prononcé, précisa Finch. Désorientation, problèmes auditifs, tendance à un sentimentalisme excessif, difficultés à raisonner de façon logique.

Il avait accentué les deux derniers mots.

— Prononcé ? Combien de sauts avez-vous faits depuis une semaine ?

— Quatorze en tout. Dix ventes de charité et douze femmes d’évêque. Non, treize. J’oublie toujours Mme Bittner. Elle vit à Coventry. Pas le Coventry d’où je viens, l’autre. Celui d’aujourd’hui.

— Bittner ? Elizabeth Bittner ?

— Oui, monsieur. La veuve du dernier évêque.

— Doux Jésus, ça fait des années que je ne l’ai pas vue ! Je l’ai bien connue, autrefois. Elle travaillait avec nous, à l’époque où nous procédions à nos premières expériences. Une fille magnifique. Quand je l’ai rencontrée, je me suis dit que c’était la plus belle femme qu’il m’avait été donné de voir. Et il a fallu qu’elle s’entiche de Bitty Bittner. Ce bellâtre lui avait complètement tourné la tête. Comment l’avez-vous trouvée ?

Plus de la toute première fraîcheur, pensai-je. C’était une vieille dame frêle aux cheveux blancs qui m’avait paru mal à l’aise pendant toute l’entrevue. Sans doute craignait-elle que Lady Schrapnell ne décide de la recruter pour l’envoyer au Moyen Âge.

— En pleine forme, malgré son arthrite.

— Arthrite ? Je n’arrive pas à m’imaginer Lizzie Bittner avec de l’arthrite. Pourquoi êtes-vous allé chez elle ? Elle n’était pas née, quand l’ancienne cathédrale de Coventry a brûlé.

— Lady Schrapnell estimait qu’on avait peut-être remisé la potiche de l’évêque dans la crypte du nouvel édifice. Auquel cas, Mme Bittner aurait pu la voir lorsqu’ils l’ont vendu.

— C’est le cas ?

— Non, monsieur. Elle pense que l’incendie l’a détruite.

— Je me rappelle quand ils ont dû s’en débarrasser. La religion ne faisait plus recette, les messes n’attiraient pas grand monde… Lizzie Bittner. De l’arthrite… Je suppose que ses cheveux ne sont plus aussi roux qu’autrefois ?

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