Connie Willis - Sans parler du chien

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Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dmge une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour aller assister aux événements qui ont modifié l'avenir de l'humanité. Ned Henry est l'un d'eux. Dans le cadre d'un projet de reconstruction de la cathédrale de Coventry, il doit effectuer d'incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d'informations sur cet édifice détruit par un raid aérien nazi en 1940. Toutefois, quand Dunworthy lui propose d'aller se reposer dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, ce havre de tranquillité où rien n'est plus épuisant que de canoter sur la Tamise et de jouer au croquet, c'est avec empressement qu'il accepte. Mais Henry n'a pas entendu le professeur préciser qu'il devra en profiter pour corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues qui a sauvé un chat de la noyade en 1988... et l'a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Et quand ce matou voyageur rencontre un chien victorien, cette incongruité spatio-temporelle pourrait bien remettre en cause... la survie de l'humanité !
Un pur régal d'humour typically british par la plus récompensée et la plus brillante des écrivains américains de science-fiction (prix Locus et Hugo 1999 pour cet ouvrage). Plus de 6 500 ventes en grand format.

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Connie Willis

Sans parler du chien

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Comment nous retrouvâmes enfin la potiche de l’évêque

…un chat inoffensif, nécessaire…

William Shakespeare

Dieu est dans les détails.

Gustave Flaubert

À Robert A. Heinlein

Qui, dans Le Jeune Homme et l’espace , m’a fait découvrir Trois hommes dans un bateau sans parler du chien de Jerome K. Jerome.

En souvenir affectueux de Lorena et Bertie

Chapitre un

« J’aurais tant aimé prendre un nouveau départ, loin des vestiges du passé –, dit-elle.

« C’est un symbole, ma chérie –, lui rétorqua son amie.

Mollie Panter-Downs
Une équipe de recherche – Casqué pour la guerre – Un coup de piston refusé – Couvre-chefs royaux – La potiche de l’évêque a disparu – Ventes de charité – Un indice – Observation astronomique – Les chiens de Sa Majesté – Un chat – Le meilleur ami de l’homme – Un départ inopiné

Ce 15 novembre, en fin d’après-midi, je cherchais la potiche de l’évêque dans les ruines de la cathédrale de Coventry pendant que la nouvelle recrue regardait bouche bée les vitraux soufflés, que M. Spivens déterrait quelque chose près des marches de la sacristie et que Carruthers tentait de convaincre le bedeau que nous appartenions au corps des pompiers volontaires.

Il me désigna.

— Le lieutenant Ned Henry est le chef de cette escouade et je suis le responsable du poste d’incendie.

— Lequel ?

— Le trente-six.

— Et lui ?

Le bedeau montrait du doigt le nouveau qui ne réussissait pas à allumer sa lampe torche. On pouvait en déduire qu’il n’avait pas un esprit suffisamment éveillé pour être un îlotier et encore moins pour appartenir à l’AFS.

— C’est Egbert, mon beau-frère, improvisa encore Carruthers.

— Ma femme voulait que je pistonne son frère. « Comment un type qui n’est même pas capable de traverser la cuisine sans écraser la queue du chat pourrait-il éteindre des bombes incendiaires ? » que je lui ai demandé. « Il a besoin d’un travail », qu’elle m’a répondu. « Il n’a qu’à s’adresser à Hitler », que je lui ai rétorqué.

Je les laissai poursuivre ce passionnant dialogue et m’engageai dans ce qui avait été la nef. Nous n’avions guère de temps devant nous. Nous étions arrivés plus tard que prévu et la fumée et la poussière réduisaient notre champ de vision.

Le nouveau renonça à faire fonctionner sa lampe et se plongea dans la contemplation de M. Spivens qui fouillait les gravats. Je levai les yeux afin de situer le collatéral nord puis me frayai un chemin dans les décombres.

La potiche de l’évêque avait trôné sur un support en fer forgé devant la chapelle des Forgerons. Je progressais lentement, en essayant de m’orienter. Il ne subsistait de la cathédrale que ses murs extérieurs et son clocher. Tout le reste – le toit, les croisées d’ogives, les vitraux et les piliers – s’était effondré.

Je grimpai sur une poutre, d’où je vis les vestiges du mur gauche de la chapelle des Drapiers.

J’étais dans l’abside, un amoncellement de pierres et de chevrons calcinés recouvert d’une bouillie de cendres noirâtres rendues glissantes par la bruine.

Je repérai la chapelle des Ceinturiers, et celle des Forgerons. Je ne voyais aucune trace de sa grille. Je tentai de déterminer où elle avait dû se dresser et me mis à creuser.

Elle n’était pas sous ce monticule, pas plus que la potiche de l’évêque. Je découvris une longueur d’agenouilloir brisé et un fragment de banc, ce qui m’indiqua que j’étais trop proche du centre de la nef.

Je me redressai, afin de m’orienter. Rien ne fausse autant la perception de l’espace que la destruction. Je m’agenouillai pour chercher du regard la base d’un des piliers du collatéral nord, mais tous avaient été ensevelis.

Je devais absolument déterminer l’emplacement de l’arche et entamer mes fouilles à partir de ce point. Je me plaçai dans l’alignement du mur est de la chapelle des Ceinturiers et recommençai à creuser.

Le pilier avait été sectionné à quinze centimètres du sol. Je le dégageai puis tentai de calculer où avait dû se trouver la grille. Je repris mes excavations.

Sans résultat. Je soulevai une planche déchiquetée et mis au jour une énorme dalle de marbre craquelé. L’autel. J’étais trop près du centre. Je relevai ma position en utilisant comme point de repère la nouvelle recrue qui s’intéressait toujours à M. Spivens, me déplaçai de dix pas et me remis à l’ouvrage.

— Mais nous appartenons à l’AFS, affirmait Carruthers.

— Ça m’étonne. Vous n’avez pas ses uniformes.

Le bedeau ne s’en laissait pas compter, ce qui n’avait rien de surprenant. Nos tenues auraient été parfaites lors d’un raid aérien nocturne, quand nul n’eût songé à contester la présence de quiconque portait un casque. Agir en plein jour était plus risqué. Carruthers avait un couvre-chef des services de déminage, moi de la défense passive et celui de la nouvelle recrue datait d’une autre guerre.

— Une explosion a grillé nos vêtements.

— Si vous êtes des pompiers, qu’est-ce que vous fichiez la nuit dernière quand vous auriez pu vous rendre utiles ?

Il s’agissait d’une excellente question, que Lady Schrapnell me poserait à mon retour. « Comment ça, Ned ? Vous y êtes allé le quinze ? Vous aviez un jour de retard. »

C’était pour cela que je dégageais frénétiquement des bouts de bois fumants, me brûlais les doigts dans du plomb qui n’avait pas eu le temps de refroidir et inhalais de la poussière au lieu de me présenter au rapport. Je tirai une poutrelle en redoublant de précautions et m’attaquai à une pile d’ardoises et de chevrons calcinés. Une arête métallique entailla mon index et je me relevai, afin de le sucer.

Carruthers et le bedeau n’en avaient pas terminé.

— Et je n’ai jamais entendu parler d’un poste trente-six. Il n’y en a que dix-sept, à Coventry.

— Nous venons de Londres. Un détachement spécial.

— Comment avez-vous pu passer ? Toutes les routes sont barrées.

Je décidai d’aller prêter main-forte à mon collègue.

— Nous avons fait un détour par Radford et un laitier nous a aimablement offert un passage.

Les doigts de l’homme se crispèrent sur sa pelle.

— Je croyais qu’il y avait des barrages.

— Nous avons des laissez-passer, mentit Carruthers.

Ce qui était une erreur, car son interlocuteur exigerait certainement de les voir.

— Nous avons été envoyés par la reine, précisai-je.

Ce fut efficace. Le bedeau retira son casque et se mit au garde-à-vous en tenant son outil tel un fusil.

— Sa Majesté ?

Je me décoiffai à mon tour.

— Elle nous a déclaré qu’elle ne pourrait regarder en face les habitants de Coventry tant qu’elle n’aurait pas fait quelque chose pour… je la cite : sa si belle cathédrale.

L’homme hocha sa tête dégarnie avec révérence.

— Certes, certes. Sa si belle cathédrale… Voilà qui est bien d’elle.

J’adressai un clin d’œil à Carruthers puis retournai à mes fouilles. Le monticule était recouvert d’ardoises, d’un fouillis de fils électriques et d’une plaque commémorative sur laquelle on pouvait lire : Repose en paix pour l’é… Un souhait qui n’avait pas été exaucé.

Je dégageai autour du pilier un cercle d’un mètre de rayon. Rien. J’escaladai les gravats à la recherche du reste de la colonne de pierre. J’en découvris un fragment et me remis à creuser.

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