Thimas Disch - 334
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- Название:334
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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L’appartement ou les meubles ? C’était l’un ou l’autre. Elle choisit – comme ils devaient s’y attendre – son mobilier. Elle retourna une dernière fois au 1812 et rassembla son manteau marron, son bonnet de laine, son sac à main. Dans le soir tombant, sans lumière et sans stores aux fenêtres, avec des murs nus et le sol encombré de grands cartons scellés, elle n’avait personne à qui dire au revoir excepté au fauteuil à bascule, à la télé et au canapé – et ils l’auraient rejointe dans la rue avant longtemps.
Elle ferma la porte à double tour en partant. Sur le palier, elle s’arrêta en entendant monter l’ascenseur. Pourquoi se fatiguer ? Elle monta comme les déménageurs en sortaient.
— Vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’espère ? dit-elle en passant.
Les portes se refermèrent et M me Hanson fila vers le rez-de-chaussée en les laissant s’escrimer tardivement sur la porte.
— Si seulement il pouvait s’écraser, dit-elle tout haut, non sans sentir au fond d’elle-même une pointe d’appréhension à cette pensée.
Salope montait la garde sur sa cuisine qui était entassée sur le trottoir au milieu du halo de lumière que dispensait un lampadaire. Il faisait presque nuit. Un vent d’ouest mordant, charriant des flocons de neige de la veille, prenait la Onzième Rue en enfilade. Après avoir jeté un regard mauvais à Salope, M me Hanson s’assit sur un des tabourets de cuisine. Elle n’attendait qu’une chose, c’était que Salope fasse également mine de s’asseoir.
La deuxième fournée arriva – des fauteuils, les lits superposés démontés, des armoires pleines d’habits, la télévision. Une seconde pièce hypothétique commença à prendre forme à côté de la première. M me Hanson s’installa dans son fauteuil habituel, enfonça ses mains dans ses poches et essaya de se réchauffer les doigts en les glissant entre ses jambes.
M lle Salope estima à présent que le temps était venu de lancer l’assaut final. Les formulaires surgirent de son attaché-case. M me Hanson se débarrassa de l’importune avec beaucoup d’élégance. Elle alluma une cigarette. Salope battit en retraite devant le nuage de fumée comme si on lui avait proposé une cuillerée à café de cancer à l’état pur. Ces assistantes sociales !
Tous les objets les plus encombrants arrivèrent avec la troisième fournée – le canapé, le fauteuil à bascule, les trois lits, la commode avec son tiroir manquant. Les déménageurs expliquèrent à Salope qu’il ne leur restait plus qu’un voyage à faire. Lorsqu’ils furent repartis, elle revint à la charge avec ses formulaires et son stylo à bille.
— Je comprends votre colère, et croyez bien que je compatis à votre détresse, madame Hanson. Mais il faut que quelqu’un s’occupe de ces choses et veille à ce que la loi soit appliquée avec autant d’ équité que la situation le permet. Maintenant je vous en prie, signez ces papiers pour que quand le camion arrivera…
M me Hanson se leva, prit les formulaires, les déchira en deux, puis en quatre, et rendit les morceaux à Salope, qui s’arrêta de parler.
— Qu’y a-t-il d’autre pour votre service ? demanda-t-elle avec le même ton de voix que M lle Salope.
— J’essaie simplement de vous aider, madame Hanson.
— Si vous essayez de m’aider encore une minute de plus, on ira vous récolter sur le trottoir à la petite cuillère comme… comme du ketchup !
— Les menaces n’ont jamais résolu de problème, M me Hanson.
M me Hanson saisit la moitié supérieure du lampadaire du salon qui traînait sur le fauteuil à bascule et lui fit décrire un arc de cercle calculé pour aboutir au milieu de l’épais manteau de Salope. Il y eut un whap ! satisfaisant. L’abat-jour en plastique qui avait toujours été si laid se détacha avec un bruit sec. Sans ajouter un mot, M lle Salope s’éloigna en direction de la Première Avenue.
Les derniers cartons furent sortis du hall d’entrée et entassés sur le trottoir. À présent, toutes les pièces formaient un enchevêtrement énorme, inextricable. Deux petits garnements noirs de l’immeuble avaient commencé à sauter sur un trampoline constitué par les matelas superposés de Lottie et de ses enfants. M me Hanson les chassa à coups de lampadaire. Ils allèrent grossir le groupe de badauds qui s’étaient amassés sur le trottoir, juste à l’extérieur des murs imaginaires de l’appartement imaginaire. Découpés à contre-jour, des curieux observaient la scène depuis les premiers étages de l’immeuble.
Elle ne pouvait pas les laisser se servir sans réagir. Comme si elle était morte et qu’ils pouvaient lui faire les poches en toute tranquillité. Ces meubles lui appartenaient, c’était son bien, et ils restaient là à attendre que Salope revienne avec des renforts pour l’emmener. Comme des vautours, ils attendaient la curée. Eh bien, ils pourraient attendre tout leur saoul, parce qu’ils n’en auraient pas une miette !
Elle fouilla dans son sac à main à la recherche de ses cigarettes et de ses allumettes. Il n’y en avait plus que trois. Il lui faudrait faire attention. Elle trouva les tiroirs de la commode en bois qu’elle avait récupérée chez M lle Shore quand M lle Shore était morte. Son plus joli meuble. Du chêne. Avant de les remettre dans la commode elle perça les fonds en contreplaqué à l’aide du lampadaire. Puis elle fit sauter les scellés sur les cartons pour trouver des objets combustibles. Elle tomba sur des articles de salle de bains, sur des draps et des oreillers, sur ses fleurs. Elle vida le carton contenant les fleurs et le déchira en morceaux longs et étroits. Les morceaux allèrent s’entasser dans le tiroir inférieur de la commode. Elle attendit que le vent tombe complètement. Malgré cette précaution, ce ne fut qu’à la troisième allumette que le feu consentit à prendre.
La foule – composée surtout d’enfants – avait grossi, mais elle se tenait à distance respectable des murs. M me Hanson prospecta la pile d’objets hétéroclites à la recherche de petit combustible. Des pages arrachées à des livres, ce qui restait du calendrier, et les gouaches que Mickey avait faites en 9 e(« Prometteur » et « Traduit un goût marqué de l’indépendance ») allèrent alimenter le feu dans la commode. Bientôt un foyer de belles proportions l’eut transformé en fourneau. Le problème était maintenant de mettre le feu au reste du mobilier. Elle ne pouvait pas continuer à fourrer les choses dans les tiroirs.
En se servant du lampadaire elle réussit à coucher la commode sur le flanc. Une gerbe d’étincelles monta dans la nuit et fut emportée par le vent. La foule, qui s’était rapprochée progressivement du brasier, eut un mouvement de recul. M me Hanson plaça les tabourets et la table de la cuisine sur les flammes. C’étaient les derniers objets importants qui lui restaient de ses années à Mott Street. Elle les regarda partir avec un pincement au cœur.
Une fois que les tabourets eurent pris feu, elle les utilisa comme des torches pour enflammer le reste du mobilier. Les armoires pleines de choses entassées pêle-mêle et faites en matériaux bon marché, devinrent des fontaines de feu. La foule poussait un grand cri de joie chaque fois que l’une d’entre elles, après avoir produit une âcre fumée noire, s’embrasait et se transformait en torche. Ah ! y a-t-il rien qui vaille un bon feu ?
Le canapé, les fauteuils et les matelas se montrèrent plus réticents. L’étoffe se consumait lentement, la bourre laissait échapper une fumée épaisse et nauséabonde, mais elles refusaient de s’enflammer carrément. Élément par élément (exception faite du canapé, qui avait toujours été trop lourd pour elle), M me Hanson traîna ces meubles jusqu’au brasier central. Ses forces l’abandonnèrent, toutefois, alors que le dernier matelas n’était qu’à la hauteur de la télévision.
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