Thimas Disch - 334

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N’allez pas vous faire soigner dans cet hôpital inquiétant, car si vous y mourez, vous disparaîtrez complètement...
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.

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— Mais tu as une famille à toi, insista January.

— Non, j’ai une vie à moi. Exactement comme Shrimp et toi.

— Alors tu penses vraiment qu’on a raison ?

Mais il n’avait pas l’intention de lui rendre les choses aussi faciles.

— Fais-tu ce que tu as envie de faire, oui ou non ?

— Oui.

— Alors tu as raison de le faire.

Ce jugement prononcé, il tourna son attention vers Tabby-chat.

— Qu’est-ce qui se passe là-dedans, hein, ma vieille ? Elles jouent encore à leur jeu assommant, les filles ? Hein ? Qui va gagner ? Hein ?

January, qui ne savait pas que la chatte avait passé la soirée à regarder la télévision, répondit sans ambages à la question de Boz :

— Je crois que c’est Shrimp qui va gagner.

— Ah ?

Mais pourquoi diable Shrimp avait-elle ?… Vraiment, ça le dépassait.

— Oui. Elle gagne toujours. C’est incroyable, la chance qu’elle a.

Voilà pourquoi.

37. Mickey. – Il allait devenir base-balleur. Idéalement, bloqueur pour l’équipe des Mets, mais sans aller jusque-là, il s’estimerait heureux d’être en première division. Si sa sœur pouvait devenir ballerine, il n’y avait pas de raison qu’il ne puisse devenir athlète. Il avait le même bagage génétique de base, de bons réflexes, un esprit sain. Il pouvait y arriver. Le D r Sullivan avait dit qu’il le pouvait et Greg Lincoln, le directeur sportif, lui avait dit qu’il avait autant de chances que n’importe quel autre gars ; peut-être même plus de chances. Ça impliquait un entraînement intensif, une discipline de fer, une volonté inflexible, mais avec le D r Sullivan pour l’aider à se débarrasser de ses mauvaises habitudes mentales, il n’y avait pas de raison pour qu’il ne se montre pas à la hauteur.

Mais comment expliquer tout ça en une demi-heure dans le parloir ? Et à sa mère, de surcroît, pour qui Kike Chalmers ou Opal Nash, c’était du pareil au même ? À sa mère, qui était à l’origine (il le voyait bien, maintenant) de la plupart de ses mauvaises attitudes mentales. Alors il lui dit carrément.

— Je ne veux pas retourner au 334. Ni cette semaine, ni la semaine prochaine, ni…

Il s’arrêta juste avant de prononcer le mot « jamais ».

— … pour longtemps.

Les émotions se succédèrent sur le visage de sa mère comme les clignotements d’une lampe stroboscopique… Mickey détourna les yeux.

— Mais Mickey, pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

— Rien. Ce n’est pas la question.

— Alors pourquoi ? Donne-moi une raison.

— Tu parles dans ton sommeil. Tu n’arrêtes pas de la nuit.

— Ce n’est pas une raison. Tu peux coucher au salon, comme faisait Boz, si je t’empêche de dormir.

— Alors tu es cinglée. Qu’est-ce que tu dis de ça, comme raison ? Tu es cinglée, vous êtes tous cinglés.

Ça l’arrêta, mais pas pour longtemps. Elle recommença à picorer après lui.

— Peut-être que tout le monde est cinglé, dans un sens. Mais cet endroit, Mickey. Comment peux-tu vouloir… Mais enfin regarde autour de toi !

— J’aime cet endroit. Pour les types, ici, je suis exactement comme eux. Et c’est ça que je veux. Je ne veux pas retourner vivre avec toi. Jamais. Si tu m’y obliges, je recommencerai, autant de fois qu’il le faudra. Je te jure que je le ferai. Et cette fois j’utiliserai assez de fluide pour le tuer, pas seulement pour faire semblant.

— Comme tu voudras, Mickey. Après tout, c’est ta vie.

— Et comment, que c’est ma vie !

Ces mots, et les larmes mal contenues qui les accompagnaient, étaient comme un tas de ciment frais déversé sur les fondations de sa nouvelle vie. Demain matin, cette mélasse sentimentale aurait la dureté du roc, et dans un an un gratte-ciel se dresserait là où il n’y avait pour l’instant qu’un trou béant.

38. Le père Charmaine. – La Révérende Mère Cox venait de prendre Kerygma de Bunyan dans sa bibliothèque après en avoir reporté la lecture depuis une semaine et était sur le point de s’immerger douillettement dans sa prose compacte, pataude, rassurante, quand le carillon de la porte d’entrée émit un ding-dong, suivi d’un deuxième ding-dong avant même qu’elle ait eu le temps de décroiser les jambes. Quelqu’un était dans tous ses états.

Une vieille bonne femme au visage défraîchi, à la peau fripée, avec une paupière gauche tombante et un œil droit exorbité. Dès que la porte fut ouverte, les yeux asymétriques trahirent la succession de sentiments habituels : surprise, méfiance, recul.

— Entrez donc, dit-elle en montrant la lumière venant du bureau, au bout du hall d’entrée.

— Je suis venue voir le père Cox.

Elle montra une des lettres polycopiées que le bureau envoyait aux habitants du quartier : Si jamais vous éprouviez le besoin…

Charmaine lui tendit la main.

— Je suis Charmaine Cox.

Se rendant compte qu’elle manquait aux règles de la bienséance, la femme serra la main qu’on lui tendait.

— Je m’appelle Nora Hanson. Vous êtes sa ?…

— Sa femme ?

Elle sourit.

— Non, à vrai dire c’est moi le prêtre. La surprise est agréable ou désagréable ? Mais entrez donc, il fait un froid de canard. Si vous estimez qu’avec un homme vous serez plus à l’aise pour parler, je peux téléphoner à mon collègue de l’église St. Mark, le Révérend Père Gogardin. C’est à deux pas d’ici.

Elle pilota M me Hanson vers son bureau et jusque dans le confessionnal douillet du fauteuil marron.

— Ça fait si longtemps que je n’ai pas été à l’église. Je n’aurais jamais cru, d’après votre lettre…

— Oui, je suppose que ce n’est pas très honnête de ma part de ne me servir que de mes initiales.

Et de réciter son petit couplet insincère mais utile sur la femme qui s’était évanouie, sur l’homme qui lui avait arraché son rabat. Puis elle lui proposa de nouveau de téléphoner à l’église St. Mark, mais entre-temps M me Hanson s’était résignée à se confier à un prêtre du mauvais sexe.

Son histoire était une mosaïque de petites culpabilités et de petites bassesses, de petites faiblesses et de petits chagrins, mais l’image qui se dégageait de l’ensemble n’était que trop manifestement celle de la désintégration d’une famille. Charmaine commença à faire mentalement le compte de toutes les raisons pour lesquelles elle ne pourrait pas participer activement à la lutte de M me Hanson contre l’hydre de la bureaucratie – la meilleure de ces raisons étant encore qu’elle passait une portion appréciable de ses journées à officier dans une des chapelles érigées à la gloire de cette même hydre (Service d’assistance temporaire). Mais il apparut alors que l’Église, et même Dieu étaient mêlés aux problèmes de M me Hanson. La fille aînée et sa petite amie quittaient la famille en plein naufrage pour rejoindre l’Ordre de saint Clare. Dans la dispute qui avait mené la vieille dame tout droit de son immeuble jusqu’à ce bureau, la petite amie s’était servie de la propre bible de la pauvre malheureuse pour la réduire au silence. En se fondant sur le récit extrêmement partisan de M me Hanson, Charmaine mit un certain temps à localiser le passage incriminé, mais finit par le trouver dans l’Évangile selon saint Marc, troisième chapitre, versets 33 à 35 :

« Mais il leur répond : “Qui est ma mère et qui sont mes frères ?” »

Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-ci est mon frère, et ma sœur, et ma mère. »

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